SAINT LEZIN
Saint Lézin est né vers 540 et fut instruit dans toutes les sciences que devait apprendre un jeune seigneur. On l’envoya à l’âge de vingt ans à la cour de Clotaire Ier dont il était un proche parent. L’estimant beaucoup, le roi lui donna la charge de grand écuyer. Cela ne l’empêcha pas de remplir ses devoirs de bon chrétien. Bien loin d’une vie sensuelle et dissipée, il était sévère avec lui-même et se tournait souvent vers Dieu dans la prière.
Lorsqu’il fut devenu comte et gouverneur de l’Anjou, il céda aux pressions de ses amis qui voulaient qu’il soit marié ; mais celle qu'il devait épouser contracta la lèpre peu avant son mariage. Devant cet événement, Lézin mit à exécution la résolution qu’il avait prise depuis longtemps, c’est à dire se retirer du monde. Il décida d’entrer dans les Ordres en 580 et alla vivre dans une communauté ecclésiastique où il devint un modèle d’austérité et de pénitence.
Après la mort d’Audouin, quatorzième évêque d’Angers, le peuple qui n’avait pas oublié le bon gouvernement de Lézin, le demanda pour pasteur et ce choix fut confirmé par la cour et le clergé. Il n’y a que lui qui refusait par humilité mais il finit par accepter et reçut l’imposition des mains. Dès lors, il se consacra uniquement à son troupeau, aux besoins des âmes et des corps, avec fermeté devant la faiblesse des pécheurs. Comme il n’avait pas toujours le temps de se consacrer comme il le voulait à la prière, étant donné sa charge, il faisait de fréquentes retraites. A un moment donné, il voulut quitter son siège pour retrouver la solitude, mais ses confrères évêques l’en dissuadèrent. Il continua donc à se dévouer avec zèle au service du troupeau que la Providence lui avait confié.
Il mourut en l’an 605 à l’âge de soixante-cinq ans et fut enterré en l’église de Saint Jean Baptiste, propriété du monastère qu’il avait fondé dans le but de s’y retirer. Cette église, aujourd’hui collégiale, possède encore les dépouilles de son saint fondateur.
Dès le septième siècle, on rendit à Saint Lézin un culte public. On célébrait sa fête le premier novembre ; mais aujourd’hui, il est nommé dans le martyrologe Romain le 13 février. L’église d’Angers en fait mémoire le 8 juin qui semble avoir été le jour de son sacre et le 21 du même mois, à cause de la translation de ses reliques qui eurent lieu en 1169.
SAINTE CATHERINE de RICCI
Religieuse de l’Ordre de Saint Dominique (v. 2020)
SAINT POLYEUCTE
Martyr vers l’an 250
SAINT MARTINIEN
Ermite à Athènes + début Vè siècle
SAINT ETIENNE
Abbé d’un monastère près de Rieti en Italie. VIè Siècle
SAINT GREGOIRE II
Pape + en 731
SAINT FULCRAN
Evêque de Lodève en Languedoc + en 1006
LE BIENHEUREUX ROGER
Abbé d’Elan près de Rethel en Champagne + vers 1175