Un souvenir de Lourdes m'est revenu tout à l'heure. C'était en 2008 à Noël j'y étais allé pour les 150 ans des apparitions, y ayant fait un premier pèlerinage en 1958 pour les 100 ans des apparitions.
Lourdes à Noël est déserte et sibérienne. Le gave de Pau charrie des glaçons ... Pas un marchand du temple et très peu d'hôtels ouverts. J'étais descendu dans un hôtel près de la gare et juste en dessous de trouvait une boutique qui avait, chose tout à fait exceptionnelle à Lourdes, de très plaisants objets.
Le patron, extrêmement sympathique me dit qu'il tenait la Librairie Catholique internationale dans le vieux Lourdes.
Dès que possible j'y suis allé et j'ai trouvé une véritable caverne d'Ali Baba avec une profusion d'ouvrages.
La Procure de Lourdes elle-même recommande aux chercheurs de raretés cette adresse.
Près de la caisse, je vois un ouvrage récent à l’époque (mars 2008) sur mère Maravillas de Jésus, sainte carmélite espagnole contemporaine.
Convaincu par le patron, j'achète le livre et je ne l'ai pas regretté ... une sainte carmélite admirable avec beaucoup d'humour et des anecdotes très vivantes, chaleureuses et édifiantes.
Je le lisais donc devant un jurançon (en l’honneur du Verre Galant), assis sur un tabouret au bar confortable de l'hôtel (je suis un pilier de bar), lequel était désert.
Tout d'un coup, je sens très nettement autour de moi un parfum féminin de haut de gamme, absolument délicieux. J'aime beaucoup les parfums féminins et celui-ci était vraiment exceptionnel. Le phénomène ne provenait pas du livre qui sentait l'ouvrage imprimé avec photos, sans plus
Personne au bar et la serveuse était partie dans l’arrière salle depuis un petit moment préparer des canapés pour l'apéritif plus tard ...
Franchement étrange ... et là me vient l'idée de filer à la librairie (à Lourdes les distances diminuent de moitié quand on n'a pas à se frayer un chemin dans la foule).
A l'entrée, le patron et sa longue barbe avec trois jeunes qui étaient assez excités car il leur était arrivé le même phénomène qu'à moi avec cet ouvrage !
Personne ne décrivait la même composition de fragrances mais ce qui est certain est que mère Maravillas est morte en odeur de sainteté et que son corps exhalait des senteurs exquises.
Plus tard j’ai prêté cet ouvrage à Jean-François qui a très peu d’odorat et lui aussi a ressenti un parfum. Il est évident qu’il faut vraiment se plonger dans la lecture de cet ouvrage pour que le phénomène se produise.
Je sais, à moi aussi si on me racontait cette anecdote je la trouverais difficilement crédible, et pourtant j'en témoigne.
Pierre..