dame sic Transit m'oblige à me souvenir... Pour faire le pont, ce me semble, entre les ans de grâces 2006-2007 (à moins que ce ne fût 2007-2008), mon ami franck et moi étions allés voir Georges Moustaki au théâtre du rond point, où nous dînâmes comme dans une banque, aussi mal, avec de la sauce en sachet en guise d'assaisonnement à nos plats gastronomiques et congelés payés quelque chose comme 35€ la portion... <br /> <br /> L'artiste ne fut pas généreux, il nous lâcha à 23h45 et quand un portable malencontreux ne put s'empêcher de sonner, il fit honte à son porteur qui décrochait pour s'excuser en lui demandant de signifier à son correspondant que Moustaki était à l'appareil, qui attendait qu'il raccrochât ou bien apportât une contribution significative à son récital... <br /> <br /> J'avais rencontré en 1999 des ouvriers qui avaient travaillé dans son appartement et qui avaient prétendu qu'il avait passé son <br /> <br /> temps à les poursuivre, de crainte qu'ils ne lui volassent ses précieux objets de collection... "Nous pourrons nous reposer au ciel..." C'est ce Moustaki de mon vieux nouvel an qui aimait chanter:<br /> <br /> "Nous avons toute la vie pour nous amuser, <br /> Nous avons toute la mort pour nous reposer..."<br /> <br /> Nous autres, chrétiens banquisards à tendance carmélitaine, nous aimons mieux répéter avec la petite Thérèse, la patrone des "poilus" de 1916, au grand dam du fugitif Bernanos, qui aimait mieux faire la guerre à l'ombre et écrire ses pamphlets sous le parasol brésilien ou de Majork:<br /> <br /> "Jee passerai mon ciel à faire du bien sur la terre."<br /> <br /> Bref, si nous avions le bonheur d'être des collectionneurs comme Mustaki, plaise à Dieu que nous allions, à l'antique, collectionner des âmes cherchées chez l'anticaire du Shéol, qui attendent qu'on leur fasse du bien!<br /> <br /> Et encore, Morti, vous allez droit au but quand vous demandez que le Dieu dont je souhaite qu'Il n'éteigne jamais la flamme en moi et qu'Il me communique Son ardeur<br /> (-"Herr Professor, j'ai toujours le même feu en moi", me disait un ancien choriste, excellent pianiste, qui savait comme personne mandoliner au piano, qui avait passé sa vie d'aveugle rural à l'ombre de ses soeurs avant de la terminer à Paris où je l'ai rencontré...-<br /> <br /> "Je voudrais être la première flamme de la torche qui brûla Jeanne d'Arc", s'écriait Marina Tsvetaieva, une admiratrice de la sainte-...)<br /> <br /> que ce Dieu du buisson ardent nous protège de la flamme du diable, consummateur, dont je passerai ma vie à espérer ne pas être un objet de hantise.<br /> <br /> ET néanmoins, vous souffrirez que, dans l'esprit de la banquise, je fasse un bon mot sans brûler père et mère pour l'amour de le trousser:<br /> <br /> "Dieu me prothèse, ça sert d'os!"<br /> <br /> Bonne année, M. l'abbé, vous devez la connaître, il s'agit de la réponse à la blague sur la différence entre le prêtre et l'unijambiste...<br /> <br /> Qu'elle vous serve dans "la lutte avec l'ange" de vos "audaces métaphysiques"!<br /> <br /> Julien

Une coupe ? Ce furent trois et pas des flûtes, de vraies coupes et chez Monsieur PDF, c'est du Baccarat rouge (normal, ses grands parents avaient des boutiques de cristallerie en Lorraine) ...<br /> <br /> Pour le dîner, c'est dodo ... pas d'appétit sinon de sommeil. <br /> <br /> Trop crevé pour attendre la BNP, en union de prières avec vous tous.<br /> <br /> Pierre.

Quoi ? Moi ? Une coupe de champagne ??<br /> Même pas.<br /> Une petite margarita...et basta !<br /> LR

"On se reposera au Ciel" : que le Ciel vous entende ! (mais pas trop tôt quand même) <br /> <br /> Bonne soirée à tous.