En cette rentrée, je suis heureux de saluer tous les habitants de la Banquise en leur souhaitant une année de progrès spirituel tous azimuts.
Le progrès spirituel n’est pas seulement le progrès dans la prière. D’ailleurs existe-t-il un progrès dans la prière ? A partir du moment où nous ne mettons pas d’obstacles, nos prières valent la grâce qui les porte. Tantôt Dieu se rend proche de nous et nous remplit de ses consolations, tantôt il se dérobe pour que nous le cherchions davantage. Mais quel progrès traçable ou analysable peut-on trouver dans la prière ?
Certaines prières d’un enfant se passent littéralement dans les bras de Dieu et ce même enfant, devenu adulte et demeuré fervent pourtant, ne se retrouvera jamais si près de Dieu.
Nous sommes dans la prière, si nous faisons suffisamment attention à nous concentrer ; au plaisir de Dieu, nous avançons vers lui quand il veut et comme il veut.
Les progrès que nous faisons sont ceux de toute notre vie : chaque instant qui passe nous rapproche de Dieu et nous fait donc progresser vers lui. Il faut que nous nous en rapprochions autant que possible en étant capable de racheter cette logique de mort que comporte le temps, pour « porter des fruits » « d’honneur et d’honnêteté ».
Et nous en revenons à la rentrée : quels fruits allons-nous porter ? De quoi serons-nous fiers ? Qu’est-ce qui restera dans notre vie ? Qu’est-ce qui sera toujours vivant dans nos cœurs ?
Aborder la rentrée avec efficacité, qu’on ait l’âge de travailler ou qu’on ne l’ait plus, c’est décider de porter du fruit, en remontant les courants faciles de notre existence. Pour cela, il faut que chacun se demande ce qu’il est capable d’apporter, quel service, quelle attention il peut offrir, en se souvenant toujours que « c’est en donnant qu’on reçoit ».
Si je peux me permettre de vous confier mon chantier : c’est Sainte-Rita, chantier à risque, mais le jeu (le pari) vaut la chandelle.
L’Eglise est aujourd’hui murée après l’intervention musclée des Compagnies Républicaines de Sécurité.
Nous célébrons dimanche 4 septembre à 11 H une messe qui aura lieu devant l’église. Cela, c’est encore l’ordinaire du combat.
Mais surtout je cherche des mécènes. J’en ai déjà quelques-uns. Demandez, s’il vous plaît, au Seigneur, qu’il touche les cœurs de ces personnes qui ont les moyens financiers de nous aider et qui, ainsi, rendront possible l’impossible. Où l’on verra que Sainte-Rita est non seulement la sainte des causes difficiles mais la patronne des causes désespérées qui trouvent une solution.
Abbé Guillaume de Tanoüarn .
Merci monsieur l'abbé .
Belle journée à tous, et prenez soin
de vous .
Mortimer