à tous
Il me semble qu’il y a longtemps que je n’ai pas parlé de Haendel. Et pourtant dans mon « panthéon » personnel il fait partie des 4 qui comptent dans la musique baroque, avec Vivaldi, Bach (Jean Sébastien ) et Rameau.
Haendel était (et ici je radote comme d’habitude) l’exact contemporain de Bach et originaire de la même région que lui. Mais le fait que Bach n’ait jamais quitté son pays natal et que Haendel ait, lui, voyagé font que leurs compositions respectives sont très différentes l’une de l’autre, et c’est tant mieux pour nous.
Le très saxon Haendel s’établit définitivement en Angleterre en 1712 et devint le compositeur le plus en vogue de son époque en Angleterre. Aujourd’hui je ne parlerai ni de ses opéras ni de ses oratorios, mais d’œuvres moins connues, bien que tout aussi importantes à mes yeux.
Entre 1717 et 1719 Haendel résida chez un de ses mécènes, James Brydges, 1er Duc de Chandos, qui avait réuni chez lui une véritable cour, y entretenant un orchestre et des chanteurs. Pendant son séjour à Cannons, résidence du duc, Haendel composa notamment 11 antiennes, dites « the Chandos Anthems » dont vous allez entendre aujourd’hui la première : « O be joyful in the Lord » (Psaume 100).
Cette antienne est écrite pour 3 solistes (Soprano, Ténor, Basse), chœur à 3 voix (Soprano, Ténor, Basse), orchestre (hautbois, basson, 2 violons, violoncelle et basse continue).
- Overture
- Chorus: Oh be joyful in the Lord, all ye lands
- Duet (soprano, bass): Be sure that the Lord, he is God
- Chorus: O go your ways into His gates with thanksgiving
- Trio (soprano, tenor, bass): For the Lord is gracious
- Chorus: Glory be to the Father, and to the Son, and to the Holy Ghost
- Chorus: As it was in the beginning
Madame Zouave