à tous
Pour illustrer les quatre dimanches de l’Avent, je vais poursuivre mon exploration de l’œuvre des quatre "grands" de l’époque baroque. Après Haendel la semaine dernière, ce sera ce matin Jean-Philippe Rameau avec le grand motet « In convertendo Dominus ».
Rameau, bien qu’ayant été la plus grande partie de sa vie organiste dans différentes institutions religieuses, nous a laissé très peu d’œuvres sacrées. Est-ce par ce qu’il en a effectivement peu écrit ou bien les a-t-il tout simplement détruites,? nous l’ignorons. Parmi les seuls 4 Grands Motets qui soient parvenus jusqu’à nous, se trouve donc « In convertendo Dominus » (psaume 125). Ce motet fut probablement écrit dans les années 1710-1714, soit à Dijon soit à Lyon. Cette partition est perdue. En 1751 il remania considérablement sa composition pour un concert donné par le Concert Spirituel. C’est la partition que nous connaissons aujourd’hui.
Ce motet est écrit pour solistes, chœur, cordes et vents, et inclut, après le 4e verset, un verset qui ne se trouve pas dans le psaume original Laudate nomen Deo cum cantico. Le verset final fut composé pour inclure une fugue qui peut tenir la comparaison avec son contemporain …. Jean Sébastien Bach.
Madame Zouave