La semaine dernière je vous ai fait entendre l’(unique) Magnificat de Jean Sébastien Bach. Ce chant que l’on entend pendant les Vêpres a inspiré de très nombreux compositeurs et je vais vous en proposer aujourd'hui un deuxième exemple.
Lundi dernier, alors que j’étais en compagnie de Pierre-Ewondo, Monsieur PDF et Madame la Comptesse, nous avons eu le très grand plaisir d’entendre, dans le cadre du festival de musique de la Chaise-Dieu, un splendide Magnificat d’un compositeur napolitain du XVIIIe siècle, Francesco Durante (1684-1755).
Francesco Durante était issu d’une famille de musiciens (tiens, lui aussi ?). Il accomplit la plus grande partie de sa carrière comme enseignant dans trois des quatre grands conservatoires de Naples, dont celui dei poveri di Gesù Cristo où il eut notamment Pergolèse comme élève. Malgré sa grande renommée, il se tint éloigné des théâtres et ne composa jamais d’opéra (tiens, lui non plus ?). Il se consacra toute sa vie à la musique religieuse et instrumentale.
C’est donc son Magnificat en si bémol majeur (il en écrivit 7 autres) que nous allons écouter aujourd’hui.
Œuvre pour 4 solistes (soprano, alto, ténor et basse), chœur à 4 voix, cordes et basse continue.
Madame Zouave