Chers Banquisards,
J’ai omis de fêter avec vous Noël, le Premier de l’an et même (égocentrisme obligerait) la saint Guillaume. Mais je ne peux pas oublier nos dix ans de Banquise.
Dès la première page nous affichons la couleur avec cette formule : « La Banquise est une force de prière ». Dix ans de prières, dix ans de force contre tous ceux qui abandonnent, qui lâchent, qui tombent en dépression. Un seul remède : la prière. Et une école de prière et d’attention mutuelle : la Banquise.
Avez-vous lu le dernier roman de Michel Houellebecq : Sérotonine ? « C’est un petit cachet blanc, ovale, sécable »… Captorix. Terrible antidépresseur, nécessaires parfois, mais qui, en coupant Florent Claude de ses émotions lui ôte le plaisir de vivre. Le héros du livre n’a pas rencontré la Banquise. Mais il finit par trouver le remède qui l’empêche de mourir : « ces élans d’amour qui affluent dans nos poitrines jusqu’à nous couper le souffle ». Rien de ce qui est du monde extérieur ne suffit à nous faire vivre. Ce qui nous fait vivre ce sont « ces extases inexplicables si l’on considère notre nature biologique, notre statut de simple primate ». Celui qui fait vivre le primate en en faisant son fils ou sa fille, c’est Dieu.
Etonnant aveux spirituel de Michel Houellebecq, et je n’ai pas tout cité.
Sur la Banquise, c’est ce que nous attendons aussi, que Dieu daigne nous envoyer ses consolations pour nous donner la force que nous n’avons pas, la force de faire face.
G d T
Merci monsieur l'abbé .
J'espère que votre train était à l'heure ...
Bien à vous tous .
Mortimer
Augustin 13/01/2019 22:03
Ewondo 13/01/2019 21:11
LR 13/01/2019 18:16
Catalina 13/01/2019 13:20