SAINT TIBURCE
Agrestius Chromatius était vicaire du préfet de Rome. A ce titre il condamna plusieurs chrétiens à mort sous le règne de Carin et durant les cinq premières années de Dioclétien. Parmi eux, Saint Tranquillin, qui lui assura que, tourmenté de la goutte, il avait été parfaitement guéri en se faisant donner la baptême. Quelque temps après, Chromace souffrit de la même maladie. Il envoya chercher la prêtre Polycarpe, qui avait baptisé Tranquillin, et le pria de lui administrer le même sacrement. La cérémonie achevée, il se trouva délivré de son mal. Depuis ce temps-là sa maison fut l'asile des chrétiens. Il quitta sa fonction au profit d'un nommé Fabien et mourut de vieillesse.
Tiburce, fils de Chromatius, fut ordonné sous-diacre. Peu de temps après, il fut arrêté et périt par le glaive. On l'exécuta en l'an 256, sur la voie Lavicane à trois milles de Rome, où par la suite fut bâtie une église sous son vocable. Une partie des reliques de Saint Tiburce se trouve dans la cathédrale de Soissons.
SAINTE SUSANNE,
vierge et martyre à Rome vers 295.
Nous savons très peu de choses sur elle. D'une famille noble de Rome, on dit qu'elle était la nièce du pape Caïus. Elle avait fait voeu de virginité et refusa de se marier. On découvrit qu'elle était chrétienne et on lui fit subir le martyre. Les religieuses cisterciennes de Rome desservent une église sous son vocable depuis le cinquième siècle.
SAINT TAURIN,
premier évêque d'Evreux. Dans les faubourgs de la ville, une abbaye de Bénédictins porte son nom.
SAINT EQUICE,
abbé en Italie vers 540.
SAINT GERY,
évêque de Cambrai, de son vrai nom GAUGERIC + 619.
SAINTE RUSTICLE,
Abbesse de Saint Césaire d'Arles de son vrai nom MARCIA RUSTICULA. Elle est née en 555 à Vaison en Provence (Vaison la Romaine) Le roi Clotaire II qui régnera à Soissons fit périr tous les fils de Thierri (roi d'Austrasie et de Bourgogne) pour s'assurer du trône, mais un s'échappa, Childebert. On accusa l'abbesse Rusticle de le cacher dans son abbaye. Arrêtée et emprisonnée, elle fut défendue par Domnole, évêque de Vienne, qui prédit que suite aux mauvais traitements infligés à l'abbesse, Clotaire perdrait son fils (on sait que Clotaire a eu un fils nommé Mérovée mort en bas âge). Persuadé de la punition divine Clotaire céda et l'abbesse retrouva sa liberté. Elle mourut en 632