LA CIRCONCISION
La circoncision fut ordonnée par Abraham et avait trois raisons principales:
1° Le sceau de l'Alliance que le Seigneur avait contractée avec Abraham.
2° Le signe qui distinguait des autres peuples de la terre les descendants du saint patriarche.
3° Un gage des bénédictions promises dans la personne d'Abraham à tous ceux qui observaient fidèlement les ordonnances du Seigneur.
La circoncision, dans la loi ancienne, tenait le premier rang et c'était la première observance requise pour appartenir au peuple choisi, et celle aussi par laquelle on s'obligeait d'une manière solennelle à croire aux vérités révélées, et à vivre selon les règles de la morale.
D'après Saint Augustin, certains ont enseigné que la circoncision effaçait le péché originel.
Le précepte de la circoncision a été obligatoire jusqu'à la mort de Jésus-Christ. Donc Notre Seigneur s'est assujetti à la loi de la circoncision afin de racheter ceux qui étaient sous la loi. C'est aussi une preuve supplémentaire que Jésus-Christ était bien du peuple juif et de nature humaine.
Par cet acte, Jésus délivrait son peuple de la servitude, et ainsi devenu libre il put recevoir l'adoption des enfants dans le baptême qu'Il a institué à cet effet.
La circoncision avait lieu dix jours après la naissance et s'effectuait dans la maison de naissance par le père ou la mère de l'enfant à l'aide d'une pierre aiguisée. C'est une erreur de dire qu'elle avait lieu avec une lame d'acier ou de fer. C'est aussi à cette occasion que l'enfant recevait son nom. Jésus est une exception car c'est l'ange qui l'a nommé ainsi.
Si cette fête a été placée au premier janvier, c'est pour effacer des mémoires les fêtes païennes comme les saturnales de décembre où les esclaves mangeaient avec leurs maîtres, et que les hommes en cette occasion, se disaient tous égaux avec entre autre une liberté de parole. Puis venaient les calendes de janvier en l'honneur du dieu Janus, illustrées par des spectacles licencieux.
Voilà l'origine des réjouissances du premier janvier auxquelles beaucoup de chrétiens participaient, hélas !
Il nous faut dire un mot également au sujet des étrennes (peut-être aujourd'hui tombées en désuétude). Les strenae ou étrennes, signifiait chez les anciens des présents faits en l'honneur de la déesse Strenia. Dans le Poitou et le Perche, pays habité autrefois par les druides, on participait aussi à des étrennes similaires par superstition.
Dans les temps anciens, le premier janvier n'était pas le début de l'année. Chez certains elle débutait à l'équinoxe du printemps et chez d'autres à l'équinoxe de l'automne. Chez les juifs, le début de l'année correspondait au mois appelé Tisti situé entre septembre et octobre, mais Dieu leur ordonna par la suite de commencer l'année liturgique à l'équinoxe de printemps, soit au mois de Nisan entre mars et avril.
Chez les premiers chrétiens, l'année commençait soit le 25 mars, chez d'autres le jour de Noël ou même le 1er janvier.
L'année julienne rectifiée par Grégoire XIII, devait, avec bien des vicissitudes, mettre tout le monde d'accord !
SAINT FULGENCE
Evêque de Ruspe (Enchir-Sbia) en Afrique, docteur de l'Eglise en 533.
SAINT ALMAQUE ou Télémaque
Martyr + 404
SAINTE EUPHROSYNE
Vierge. Vè siècle.
SAINT OYEND
IIIè abbé de Condat + vers 514
SAINT CLAIR
Abbé de Vienne en Dauphiné + vers 660
SAINT ODILON
VIè abbé ce Cluny + 1049
SAINT MONCAIN
Abbé en Irlande VIè siècle.
SAINTE FAINE ou Fanchea
Vierge en Irlande VIè siècle.
SAINT MOCHUA DE BALLA ou Cronan
+ 637