SAINT MARC, EVANGELISTE
Marc était juif de naissance ; son style rempli d’hébraïsmes ne permet pas d’en douter. Ses actes lui donnent la Cyrénaïque pour patrie. Le vénérable Bède, qui les suit, ajoute qu’il sortait de la race d’Aaron. Selon plusieurs auteurs anciens, il fut converti par les apôtres après la Résurrection de Jésus-Christ. Saint Irénée le qualifie de disciple et interprète de Saint Pierre. Origène et Saint Jérôme prétendent que c’est lui que Saint Pierre appelle son fils dans sa première épître.
Ce qu’il faut comprendre par interprète veut dire en l’occurrence traduire en grec et en latin ce que Saint Pierre disait dans sa propre langue.
Saint Jérôme et d’autres écrivains ecclésiastiques pensent que notre évangéliste et Jean-Marc, cousin de Saint Barnabé, étaient le même homme. Il y a d’autres avis…
Papias et Clément d’Alexandrie disent que Marc composa son évangile à la demande des fidèles de Rome qui voulaient conserver par écrit ce que disait Saint Pierre. C’est pour cette raison que cet évangile a été parfois attribué à Saint Pierre.
Dans son évangile, Marc n’a fait qu’abréger celui de Saint Matthieu, selon Saint Augustin ; mais d’autres auteurs ne sont pas de cet avis…
Marc change souvent l’ordre de la narration des faits et en cela il est plus proche de Saint Luc et de Saint Jean. Il rapporte des faits dont Saint Matthieu n’avait pas parlé, comme l’éloge que fait Jésus-Christ de cette petite veuve qui avait mis deux petites pièces dans le tronc du temple et l’apparition du Sauveur ressuscité aux deux disciples qui se rendaient à Emmaüs. Son récit est simple et élégant, sa narration pleine de charme. Il nous suffit de relire les évangiles et de faire des comparaisons.
Marc était en Italie lorsqu’il écrivit son évangile probablement avant l’an 49. Certains auteurs pensent que Saint Pierre avait envoyé Marc en Egypte et qu’il aurait été le premier évêque d’Alexandrie, ville la plus célèbre de l’Univers après Rome. Ce qui est fort probable pour Marc. Pourquoi Saint Pierre ne l’aurait-il pas envoyé à Alexandrie ? Cet événement se situe la neuvième année de l’empereur Claude et la quarante-neuvième de Jésus-Christ lorsque Pierre alla en Orient. La chronique orientale (selon Abraham Ecchellensis) situe l’arrivée de Marc la septième année de Néron et la soixantième de Jésus-Christ. Il résida d’abord à Cyrène dans la Pentapole (la Lybie près de l’Egypte). C’est de là qu’il convertit un grand nombre de païens et toute la Lybie. Marc prêcha douze ans dans les contrées égyptiennes avant de finir à Alexandrie ; mais les nombreuses conversions déchaînèrent les païens. Après avoir ordonné Saint Anien évêque de cette ville, Marc retourna dans la Pentapole où il resta deux ans, puis revint voir Alexandrie avant de retourner à Rome pour un bref séjour.
De nouveau à Alexandrie, Marc, à cause de ses miracles, fut traité de magicien par les païens qui voulurent le mettre à mort. Mais il trouva le moyen de leur échapper au moins pour quelque temps. Plus tard, il fut découvert alors qu’il célébrait les Saints Mystères. Les païens les plus violents se saisirent de lui, l’attachèrent avec des cordes et le traînèrent dans les rues en criant qu’il fallait mener ce bœuf à Bucoles, lieu qui se trouvait près de la mer avec des précipices. Cette arrestation eut lieu le 24 avril de l’an 68. Les rues portaient des traces de son sang et des morceaux de sa chair. Le soir les païens le jetèrent en prison. Pendant la nuit, il eut deux visions. Le lendemain matin, on le traîna de nouveau dans les rues et il expira.
Les chrétiens ramassèrent ses restes et les enterrèrent à Bucoles dans un lieu où ils avaient l’habitude de s’assembler pour la prière. En 310, on bâtit une église en cet endroit. Puis ses reliques furent transférées de Bucoles à Alexandrie jusqu’au huitième siècle. Il est dit qu’elles furent transportées à Venise vers l’an 815. En effet, on peut lire dans le récit d’un moine français qui, en 870, fit un voyage en Orient, que le corps de Saint Marc n’était plus à Alexandrie car les Vénitiens l’avaient emporté dans leurs îles. Saint Marc est partout honoré le 25 avril en Orient comme ne Occident. On a la coutume en ce jour, depuis Saint Grégoire le Grand, de chanter la Grande Litanie qui était accompagnée d’une jeûne strict et d’abstinence. Cependant aujourd’hui à cause du temps pascal cette coutume ne se pratique plus.
SAINT ANIEN
Second évêque d’Alexandrie
SAINT PHERADE
Appelé en Gascogne SAINT FIARI
Evêque d’Agen, + après 392
SAINT MACULL ou MAUGHOLD
Evêque le l’île de Man en 498
SAINT IVES
Evêque Perse, puis en Angleterre, VIIè siècle
SAINT ERMIN ou SAINT ERME
Evêque et abbé de Lobes en Hainaut