SAINTE ZITA
Zita est née en Italie au début du treizième siècle au village de Montegradi, près de Lucques. Sa mère était pauvre mais elle l’éleva chrétiennement. Zita était très docile et il suffisait à sa mère de lui dire : Cela plaît à Dieu ; c’est à sa volonté ; cela déplairait au Seigneur. Zita était très douce et charmait tout le monde. Elle parlait peu et travaillait beaucoup dans un recueillement perpétuel de l’âme.
A l’âge de douze ans, elle se mit au service d’une famille de Lucques, nommée Fatinelli, qui se trouvait à côté de l’église Saint Frigidien. Cette proximité lui permettait de remplir facilement ses devoirs de chrétienne. D’un autre côté, elle était heureuse d’avoir un travail rémunérateur. Elle obéissait ponctuellement à ses maîtres comme si elle obéissait à Dieu. Tous les jours, elle faisait ses prières et assistait à la messe sans que son devoir d’état en pâtît.
Mais Dieu permit qu’elle ne fût pas traitée comme elle aurait dû l’être. Sa modestie passait pour de la stupidité, son exactitude à ses tâches comme de l’orgueil. Son maître et sa maîtresse la prirent en aversion. On avait beau la maltraiter, elle ne se plaignait jamais et continuait à accomplir ses devoirs.
Une vertu aussi solide triompha de la malice et ses maîtres reconnurent enfin qu’ils avaient un trésor dans leur maison. Les autres domestiques devinrent aussi plus gentils et leur jalousie se changea en admiration.
Ses maîtres lui confièrent la tenue de leurs affaires ce qui la mit au-dessus des autres domestiques, mais elle ne leur fit jamais sentir sa supériorité. Elle essaya d’empêcher les vices qu'elle voyait parmi eux, persuadée que des serviteurs vertueux servent mieux leurs maîtres.
Zita jeûnait toute l’année au pain et à l’eau et dormait sur une planche. Ses moments de repos étaient consacrés à la prière et à la méditation. Pendant son travail, elle avait des prières jaculatoires. Son maître, très coléreux, s’apaisait dès qu’elle le lui demandait, parfois même se jetant à ses pieds pour le calmer. Elle trouvait le moyen de faire les aumônes aux pauvres sous la forme de nourriture sortant de la maison, mais toujours avec mesure sachant que ce n’était pas son bien propre. Elle leur donnait probablement les restes des repas.
Elle mourut le 27 avril 1272 à l’âge de soixante ans. Par son intercession, il s’opéra plusieurs miracles, dont cent cinquante ont été examinés et prouvés juridiquement. Son corps fut trouvé entier en 1580. Il est enchâssé et gardé avec beaucoup de respect dans l’église de Saint Frigidien. Le pape Léon X approuva un office composé en son honneur. La ville de Lucques a une grande vénération pour Sainte Zita. Le pape Innocent XII publia en 1696 le décret de la béatification de la servante de Dieu et confirma le culte qu’on lui rendait.
Sainte Zita est souvent représentée avec un trousseau de clefs à la main
Nota:
En 1892, le duc Robert Ier de Parme nomme son dix-septième enfant Zita (1892-1989) en l'honneur de la sainte. Impératrice d'Autriche et reine de Hongrie par son mariage avec l'empereur Charles Ier d'Autriche en 1911, béatifiée en 2004, son procès de canonisation a été ouvert en 2009
BIENHEUREUSE ZITA DE BOURBON-PARME
SAINT ANTHIME
Evêque et plusieurs autres Saints martyrs à Nicomédie en 303 (v. 2020)
SAINT ANASTASE Ier
Pape en 398