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17 mai 2021 1 17 /05 /mai /2021 09:10
17 mai 2021

SAINT PASCAL BAYLON

 

 

Pascal est né en 1540 à Torre-Hermosa, petit bourg du royaume d’Aragon. Ses parents, très vertueux,étaient cultivateurs. Il suivit leurs traces. Les revenus de sa famille étaient trop maigres pour qu’ils puissent l’envoyer à l’école, mais il suppléa de la manière suivante ; quand il allait surveiller les troupeaux dans les prés, il emportait toujours un livre avec lui et à chaque fois qu’il rencontrait quelqu’un d’instruit, il lui demandait de l’aider. Avec cette méthode, il sut bientôt lire et écrire. Cet avantage lui permit de s’instruire dans la religion avec des livres.

Lorsqu’il atteignit son adolescence, il se fit employer berger chez un patron. Ce dernier n’avait qu’à se louer d’un gardien de bêtes aussi consciencieux et se proposa de l’adopter et d’en faire son héritier ; mais il refusa, pensant que s’il acceptait cette proposition elle l’éloignerait du Seigneur : le Sauveur était venu non pour être servi, mais pour servir. Ce fut dans son travail qu’il acquit l’habitude de s’entretenir avec Dieu en priant à genoux en pleine nature. Il pouvait dire avec David : Heureux celui que vous instruisez vous-même, ô mon Dieu (Ps. XCIII, 12). Il était devenu comme beaucoup de contemplatifs, à savoir que la consolation qui est communiquée aux âmes pieuses par le Saint-Esprit, est infiniment plus grande que tous les plaisirs du monde, fussent-ils réunis en un seul et même homme. Elle fait, pour ainsi dire, dissoudre le cœur par un vif sentiment de joie qu’il n’est pas capable de contenir.

C’est alors que le serviteur de Dieu chantait avec le roi prophète : Mon âme se réjouira dans le Seigneur, et elle triomphera de sa délivrance. Tous mes os s’écrieront : Seigneur, qui est semblable à vous (Ps. XXXIV). Dieu dans cette vallée de larmes, changera ses déserts en un lieu de délices, et sa solitude en un jardin du Seigneur. On y verra partout la joie et l’allégresse ; on y entendra les actions de grâces et les cantiques de louanges à la gloire de l’Eternel (Isaïe, LI, 3).

 

Souvent absorbé par la prière, il ne gardait pas très bien ses chèvres qui allaient dans les terrains d’autrui, alors il changea de maître, mais ses nouveaux compagnons juraient sans arrêt, se disputaient et se battaient. Il forma dons le projet de les quitter pour ne pas subir leur influence.

 

A force de prier pour demander à Dieu quelle voie il devait suivre, il pensa qu’il devait se faire religieux. Certaines personnes lui indiquèrent alors un couvent richement doté ; mais cela ne lui convenait pas. Il lui fallait un lieu plus pauvre.

A l’âge de vingt ans, il quitta son maître et se rendit dans le royaume de Valence où se trouvait un couvent de Franciscain déchaussés que l’on appelait Soccolans. Ce couvent était situé dans le désert, à côté de la ville de Montfort. Il entra au service des fermiers du voisinage pour garder les troupeaux. Sa vie exemplaire fut bientôt connue dans toute la région. On ne parlait que de lui sous le nom du Saint Berger. Enfin il résolut d’aller se présenter au couvent et demanda à être frère convers en 1564.

Il y fit son noviciat et mena une vie très austère, mais quand ses supérieurs lui donnaient l’ordre d’arrêter ses pénitences trop sévères, il obéissait toujours. Souvent, comme c’était la coutume dans l’Ordre, il changeait de couvent mais ne s’en plaignait jamais.

 

Le général de l’Ordre (Christophe de Cheffontaines)  étant à Paris, Pascal fut député vers lui pour les affaires de sa province. Il partit sans s’occuper des dangers à courir, car à cette époque beaucoup de villes qu’il devait traverser étaient aux mains des huguenots. Il fit le voyage pieds nus avec son habit de Franciscain. Les hérétiques le poursuivirent souvent avec des pierres et des bâtons. Il reçut même une blessure à l’épaule dont il resta estropié toute sa vie. Parfois même il fut arrêté comme espion, mais il s’en sortait toujours.

 

Après avoir accompli sa mission, de retour en Espagne, bien que fatigué, il reprit aussitôt son travail. Jamais il ne parlait des dangers qu’il avait encourus pendant sa mission, en les omettant lors de ses récits de voyage.

 

Dans la dernière partie de sa vie, il passait une partie de la nuit au pied des autels, tantôt à genoux tantôt prostré contre terre. Il avait aussi une grande dévotion pour la Mère de Dieu à qui il demandait de le préserver du péché.

 

Saint Pascal Baylon mourut à Villa-Réale près de Valence le 17 mai 1592 à l’âge de 52 ans. Pendant les trois jours, que son corps fut exposé, il s’opéra un grand nombre de miracles. Paul V le béatifia en 1618 et Alexandre VIII le canonisa en 1690.

BASILIQUE SAINT PASCAL BAYLON A VILLA REAL

BASILIQUE SAINT PASCAL BAYLON A VILLA REAL

SAINT TROPEZ

Martyr, (v. 2020)

 

SAINT POSSIDIUS

Evêque de Calame en Numidie, + en 430

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