SAINT PAMPHILE
Saint Pamphile était d’une famille riche et bien en vue. Il est né à Béryte (Beyrouth), ville renommée pour ses écoles. Il passa ses premières années à l’étude des différentes sciences, après quoi il obtint les premières charges dans la magistrature ; mais dès qu’il eut connaissance de Jésus-Christ il ne pensa plus qu’à se sanctifier. Il arrêta tout pour se consacrer à la pratique de sa religion. Il changea le sens de ses études et se consacra à l’écriture sainte. Malgré toutes ses connaissances dans l’exercice de la magistrature, il fit son choix et n’hésita pas à se mettre au nombre des disciples de Piérins, successeur d’Origène, à la grande école d’Alexandrie.
Il se fixa à Césarée où, sur ses biens personnels, il constitua une grande bibliothèque dont il fit cadeau à l’Eglise. Au dire d’Isidore de Séville, cette bibliothèque était composée de trente mille volumes. On y trouvait presque tous les ouvrages anciens. Pamphile établit à Césarée une école publique pour l’étude des saintes lettres.
L’Eglise put s’enrichir d’une excellente traduction de la bible faite par Pamphile qu’il édita lui-même à ses frais; il en distribua plusieurs copies gratuitement. En fait, Pamphile travailla toute sa vie sur l’étude et la diffusion des saintes écritures. Il composa l’apologie d’Origène lorsqu’il était en prison avec Eusèbe. De cet ouvrage divisé en cinq livres, il ne nous reste que le premier traduit du latin par Ruffin qui se trouve dans les œuvres de Saint Jérôme.
Pour finir, Pamphile distribua ses biens aux pauvres et avait pour ses esclaves et ses serviteurs les sentiments d’un père plein de tendresse. Lui-même menait une vie très austère et retirée du monde afin de mieux servir Dieu.
Pamphile fut arrêté en 307 sur l’ordre d’Urbain gouverneur de la Palestine. Après avoir été torturé comme savaient le faire les bourreaux romains, il fut remis en prison où il resta pendant presque deux ans avec plusieurs autres chrétiens. Parmi eux, deux catéchumènes furent purifiés par le baptême du feu.
Urbain ayant été décapité sur l’ordre de l’empereur Maximin, il fut remplacé par Firmilien. Ce nouveau gouverneur continua les persécutions. Il fit comparaître devant lui Pamphile avec Valens et Paul. Valens, diacre de l’Eglise de Jérusalem, était un vieillard qui connaissait toute l’écriture par cœur. Paul, né à Jamnia en Palestine, avait toujours montré beaucoup de ferveur. Devant leur foi inébranlable, le juge, sans plus attendre, les condamna à mort ainsi que d’autres chrétiens qui furent exécutés avant eux. De ce nombre furent Porphyre, ancien un esclave de Pamphile qui l'avait traité comme un fils. Réclamant les corps des chrétiens, Porphyre provoqua la fureur du gouverneur qui le fit martyriser avec la dernière barbarie pour finalement le faire brûler encore vivant.
Séleucus de Cappadoce fut condamné à être décapité avec les autres prisonniers. C’était un brave officier qui, en 298, avait déjà été fouetté pour sa foi. Il avait quitté ses fonctions pour se consacrer à la religion.
La sentence contre Pamphile et ses compagnons fut exécutée le 16 février 309. Les corps furent exposés pour que les bêtes sauvages les dévorent mais ils furent ramassés intacts le quatrième jour par des chrétiens qui les enterrèrent.
Eusèbe de Césarée prit Pamphile comme surnom en mémoire de notre saint martyr dont il écrivit la vie.
SAIT JUSTIN
Philosophe, et apologiste de la religion chrétienne, martyr en 167 (v. 2020)
SAINT CAPRAIS
Abbé, + en 430
SAINT WISTAN
Prince de Mercie, martyr en 849
SAINT SIMEON
Reclus à Trèves, + en 1035
BIENHEUREUX PIERRE DE PISE
Fondateur des Ermites de Saint Jérôme, + en 1435
SAINTE ANGELE MERICI
Vierge, + à Brescia en 1540