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5 mai 2021 3 05 /05 /mai /2021 09:10
5 mai 2021

SAN OMOBONO TUCENGHI

 

 

Saint Hommebon s'écrit de différentes façons, tant pour son nom de famille que pour son prénom, et cela en fonction des pays ou des régions où il est honoré.

 

Son nom de famille est TUCENGHI ou TUCINGE

 

Son prénom :

 

Homobonus en latin, Omobono ou Buonhuomo, Gotman ou Guotman, Hommebon ou Homebon et peut-être Emobon.

 

 

SAINT HOMMEBON

 

Tiré de sa vie, publié par Surius et de la bulle de sa canonisation.

 

Hommebon était le fils d’un marchand de Crémone en Italie qui vécut au XIIè siècle. Il fut baptisé Homobonus ce qui présageait de ce qu’il serait un jour. Destiné au commerce, son père étant drapier, il fut instruit dans cette profession. Son père était un homme honnête et il en suivit la trace. Dès son enfance, il eut horreur de l’injustice. Dans l’exercice de sa profession, il voyait l’occupation que Dieu lui avait donnée, et il accomplissait ses devoirs par obéissance à la volonté du ciel. Ses parents lui demandèrent de se marier, ce qu’il fit, avec la femme qui par la suite le secondera dans toutes ses tâches.

 

Il accomplissait tous les devoirs de son métier sans jamais se quereller avec quiconque. On disait de lui à Crémone qu’il était né sans passion ; mais sa charité avec les pauvres ne connaissait pas de bornes. Son père, après sa mort, lui laissa des biens considérables, alors Hommebon augmenta encore ses aumônes. Il allait chercher les pauvres dans leurs cabanes, les soulageait de leurs misères et les exhortait à se repentir de leurs fautes et à mener une vie plus chrétienne. Sa femme lui faisait parfois des reproches quant à sa grande libéralité, mais il lui répondait que son argent était ainsi mieux placé auprès des pauvres et qu'il  produirait au centuple, comme Jésus-Christ l’avait promis. On lit dans l’histoire de sa vie que sa grande charité fut souvent accompagnée de miracles et que Dieu lui accorda le don de multiplier ce qu’il avait destiné au soulagement des malheureux.

 

Il joignait la pratique de l’aumône à celle de la mortification. Ses devoirs d’état étaient alliés à la prière. A chaque fois qu’il se rendait dans un lieu, il y disait toujours une prière. Tous les jours, dans l'église Saint Gilles, il assistait à matines qui, à cette époque se récitaient à minuit. Il ne quittait  l’église qu’après la grand’messe du matin. Après avoir assisté avec ferveurs aux heures canoniales, il restait quelque temps prosterné devant un crucifix en attendant l’arrivée du prêtre à l’autel. Ses exemples et ses discours convertirent un grand nombre de pécheurs. Les dimanches et fêtes n’étaient consacrés qu’à la piété et à la prière. C’est dans ces dispositions que Dieu l’appela pour le récompenser de ses vertus.

 

Le 13 novembre 1197, il assista à matines suivant son habitude et resta à genoux devant le crucifix jusqu’à ce que le prêtre commence la messe. Au Gloria in excelsis, il étendit les bras en forme de croix. Peu de temps après,  il tomba le visage contre terre. Ceux qui le virent dans cet état crurent qu’il s’y était mis par dévotion ; mais quand on s’aperçut qu’il ne se levait pas à l’Evangile, on s’approcha de lui, et on remarqua qu’il était mort.

 

Sicard, évêque de Crémone, après avoir constaté l’héroïsme de ses vertus et la certitude de ses miracles, se rendit à Rome avec plusieurs personnes pour solliciter sa canonisation. Le pape Innocent III le compta au nombre des saints et publia sa bulle en 1198. Le corps du serviteur de Dieu fut levé de terre en 1356 et transféré dans la cathédrale de Crémone ; mais son chef est resté dans l’église de Saint-Gilles. Le célèbre Vida de Crémone a composé un hymne en l’honneur de Saint Hommebon, patron de sa patrie.

 

Les négociants de la ville de Lyon, établis en l’église des Feuillants, le choisirent comme patron. Il faut pour cela voir les Institutions et Règlements de la Confrérie des Négociants de la ville de Lyon, établie dans l’église des RR. PP. Feuillants, Lyon 1668, in-8°. On trouve dans ce livre un abrégé de la vie de Saint Hommebon ; la traduction de la bulle de canonisation, et l’hymne composé en son honneur par le poète Vida de Crémone. Il est le patron de sa ville natale.

 

 

Le culte de Saint Hommebon s’étendit d’abord à toute l’Italie pour gagner ensuite le nord et l’ouest des Alpes, puis les pays voisins comme la Suisse, l’Allemagne et la France. Ainsi se créèrent des corporations à Bâle en Suisse, et des italiennes, anglaises, flamandes et germaniques, etc.

 

Saint Hommebon est le patron des tailleurs, des drapiers et en général des métiers du textile. Il est souvent représenté avec une paire de ciseaux (parfois jusqu’à quatre paires) à la main et une bourse dans l’autre pour les pauvres. Il est à noter que les Confréries dépendantes de lui sont des associations charitables et non des confréries professionnelles.

 

Sa fête se célèbre le 13 novembre.

 

 

 

 

ADDITIF

 

A Poligny on trouve trois confréries dans les archives départementales du Jura :

 

Corporations de métier Confréries religieuses de métier et de dévotion.

 

Extrait de l’inventaire sommaire de la série E établi par ROUSSET, JUNCA ET FINOT Lons-le-Saunier 1870 Révisé et modernisé dans sa présentation et ses analyses (2 E 744-816) puis complété par PATRICIA GUYARD Montmorot 2012-2014

 

Ces confréries sont nées au XVIè et XVIIè siècle avec la Réforme. (NDLR)

 

 

Confréries de Poligny :

 

 

- De la Glorieuse Vierge Marie

 

- De Saint Crépin et Saint Crépinien (patrons des cordonniers)

 

- Des Garçons de la Ville

 

+ Une chapelle de la Confrérie de la Croix (voir photo)

 

 

On sait par ailleurs que lors de la Guerre-des-Dix-ans (en 1638) pour possession de la Franche-Comté, entre le Royaume de France et les Habsbourg d’Autriche et d’Espagne, la ville de Poligny a été incendiée et que la population a été massacrée lors de la victoire des Français. Peut-être que certaines confréries existantes à l’époque se sont éteintes.

 

En conclusion : il n’a été trouvé nulle part une Confrérie de Saint Hommebon à Poligny ou dans le Jura. Maintenant, pour savoir si une telle confrérie a réellement existé, il faudrait consulter les archives paroissiales ou diocésaines.

SAINT HOMMEBON

SAINT HOMMEBON

CHAPELLE DE LA CONFRERIE DE LA SAINTE CROIX A POLIGNY

CHAPELLE DE LA CONFRERIE DE LA SAINTE CROIX A POLIGNY

DON D'UN TABLEAU DE LA CORPORATION DES DRAPIERS DE CREMIEU (ISERE) A LEURS CLIENTS DE LYON XVIIè s.

DON D'UN TABLEAU DE LA CORPORATION DES DRAPIERS DE CREMIEU (ISERE) A LEURS CLIENTS DE LYON XVIIè s.

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commentaires

M
Merci cher Adeodat .<br /> <br /> Je connais un visiteur du blog qui devrait être content ! <br /> <br /> <br /> Mortimer
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