SAINT MAXIMIN
Lazare, dont l’épiscopat est du début du cinquième siècle et qui se fit connaître par son zèle à démasquer les artifices de Célestin, disciple de de l’hérésiarque Pélage, est le premier évêque que l’on sache de façon certaine avoir gouverné l’Eglise d’Aix en Provence. Cela n’empêche pas que l’on doive regarder Saint Maximin comme son fondateur. Quelques auteurs modernes, sans preuves, situent sa mission avant la fin du premier siècle, prétendant qu’il était un des disciples du Sauveur. Saint Sidoine ou Chélidoine fut probablement son successeur. La tradition populaire du pays dit qu’il est le même que l’aveugle de naissance guéri par Jésus-Christ.
Les reliques de ces saints ainsi que celles de plusieurs autres se trouvent à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume à cinquante kilomètres d’Aix. Le monastère qui portait le nom du saint et à qui a donné son nom à la ville suivait la règle de Saint Benoît et dépendait de celui de Saint Victor de Marseille. Charles II, roi de Sicile et comte de Provence, le donna en 1295 aux Frères-Prêcheurs. Ce prince fit rebâtir l’église que l’on peut regarder comme un des plus beaux monuments du treizième siècle. L’architecture est la même que celle des églises d’Italie bâties à cette époque. Le trésor est précieux et digne de la vénération des fidèles. Il offre des preuves de la pieuse libéralité de Charles II et de ses successeurs. Il n’y avait qu’une paroisse dans la ville et un religieux du couvent en était curé. Il recevait les pouvoirs de l’Archevêque d’Aix et exerçait ses fonctions dans l’église sur son ordre.
SARCOPHAGES DE SAINT SIDOINE ET DE SAINT MAXIMIN ET RELIQUAIRE DE SAINTE MARIE-MADELEINE AVEC SON MASQUE EN OR
SAINT MEDARD
Evêque de Noyon l’an 545 (v. 2020)
SAINT GODARD ou GILDARD
Evêque de Rouen en 524
SAINT CLOU
Evêque de Metz, + en 696
SAINT GUILLAUME
Archevêque d’York, + en 1154