SAINT HERMAS
Hermas était Romain d’une famille distinguée. C’est lui que Saint Paul salue dans son épître aux Romains. Origène le regarde comme l’auteur du livre intitulé Le Pasteur, sur quoi il a été suivi par quelques écrivains modernes ; mais il parait plus vraisemblable que ce livre fut composé par un autre Hermas qui vivait plus tard1. Quoi qu’il en soit il est divisé en en trois parties : la première contient Les Révélations, la seconde Les Préceptes et la troisième Les Similitudes. Hermas a intitulé son livre Le Pasteur, parce qu’il écrivait ce que lui enseignait un ange revêtu de la forme extérieure d’un berger. Il dit que chaque homme a un ange pour le garder et un démon pour le tenter ; il y recommande la prière, l’aumône et les autres bonnes œuvres ; il y parle avec éloge de l’état de continence ; il y enseigne que la pénitence, suivie de fréquentes rechutes est communément infructueuse.
1. Tillemont pense que ce livre a été écrit avant la persécution de Domitien en 95 ; mais d’autres disent qu’il fut écrit en 142 et que l’auteur avait en vue les Montanistes et leur faux prophète. Une version anglaise est parue à Londres en 1693 et en 1710. Elle fut aussi traduite en français par Le Gras de l’Oratoire, à paris en 1717.
SAINT GREGOIRE DE NAZIANCE
Docteur de l’Eglise, archevêque de Constantinople, + en 389 (v. 2020)