SAINTE MACRINE1
Macrine était la sœur de Saint Basile et de Saint Grégoire de Nysse qui a écrit sa vie dans une épître adressée à Olympe.
Son père s’appelait Basile et sa mère Emélie. Ils étaient nobles et riches et eurent dix enfants, qui furent presque tous des saints. Macrine était l’aînée. Lorsqu’elle était enceinte, sa mère eut l’apparition d’un ange sous la forme d’un homme qui lui dit que sa fille devrait s’appeler Thècle en souvenir de la sainteté de Thècle, fille et disciple de Saint Paul apôtre. On la nomma Macrine lors de son baptême en mémoire de son aïeule paternelle, femme et disciple du grand évêque de Césarée, Grégoire le Thaumaturge. Celle-là est l’appelée Macrine l’Aînée.
Macrine étudia particulièrement le Livre de la Sagesse de Salomon et les Psaumes. Elle les récitait à tout moment de la journée ; avant et après les repas ; au début et à la fin du travail.
En grandissant, Macrine devint très belle. De nombreux prétendants se présentèrent pour la demander en mariage. Sans le lui dire, son père en choisit un ; mais, par une volonté de Notre-Seigneur, celui-ci mourut, et elle fut ainsi dégagée de toute contrainte. Apprenant la volonté de son père, elle décida de rester vierge et de ne pas se marier, pour devenir l’épouse du Christ.
Elle servit de mère à tous ses frères, en les instruisant dans la perfection. Son père étant décédé, sa mère la persuada d’entrer en religion, pour être entièrement au service de Dieu. Elles se mirent toutes les deux en religion pour mener une vie angélique.
Macrine fut atteinte d’une tumeur au sein, qui grossissait et devenait dure. Sa mère lui conseilla de voir un chirurgien, mais Macrine refusa par pudeur, pour ne pas montrer son corps. Un jour qu’elle était dans l’oratoire pour prier, elle dit à sa mère que, si elle faisait un signe de croix sur sa tumeur, elle serait guérie. Sa mère fit le signe de croix et la tumeur disparut. Il ne resta, toute sa vie, qu’une petite marque en souvenir de cette guérison miraculeuse.
Un jour, Saint Grégoire de Nysse, son frère, fut chassé de son Eglise, après le concile d’Antioche, par les ariens soutenus par l’empereur Valens. Il eut alors l’idée de visiter sa sœur qu’il n’avait pas vue depuis huit ans. Il la trouva sur son lit de mort, et reconnut là, la main de Notre-Seigneur qui l’avait fait venir pour lui administrer les derniers sacrements. Après plusieurs signes de croix tracés sur son corps, elle rendit l’esprit en l’an 354. Saint Grégoire et un autre évêque portaient le cercueil avec deux autres ecclésiastiques. Une grande foule assista aux obsèques de la sainte.
Notre-Seigneur permit plusieurs miracles à cette sainte durant sa vie : elle guérit une fille qui perdait un œil, en l’embrassant ; elle chassa les démons ; elle rendit la santé à plusieurs malades et eut des paroles prophétiques sur les choses à venir ; plusieurs fois, lorsqu’elle distribuait du blé aux pauvres, celui-ci ne diminuait pas.
Saint Grégoire de Nysse dit dans ses écrits que sa sœur a été sa principale enseignante et qu’elle lui a appris les plus secrets mystères de la théologie chrétienne.
1.- Il existe un pèlerinage à Sainte Macrine de Magné, près de Niort. Elle est la patronne du Marais Poitevin.
SAINT VINCENT DE PAUL
(v. 2020)
SAINT ARSENE
Abbé et confesseur l’an 449
SAINTE JUSTE et SAINTE RUFINE
Vierges et martyres à Séville en Espagne
SAINT EPAPHRAS
Ordonné évêque de Colosse par Saint Paul apôtre.
SAINTE AURE
Vierge et martyre à Cordoue
SAINT MARTIN DE TREVES
Evêque et martyr
SAINT SYMMAQUE
Pape + 514
SAINT FELIX de VERONE
BIENHEUREUX JEAN DE DUKLA
Disciple de Saint Jean de Capistran. Apôtre de la Pologne, franciscain,+ en 1484