SAINT EUSEBE
Eusèbe, prêtre à Rome, combattit les Ariens avec beaucoup de zèle, sous le règne de Constance, et se déclara hautement contre le pape Libère1 (352-366), lorsque ce dernier eut signé la confession de foi de Sirnium. On lit dans ses actes qu’Eusèbe fut emprisonné dans sa propre chambre par ordre de l’empereur, et qu’il sanctifia son emprisonnement par une prière continuelle. On l’enterra dans le cimetière de Calixte, selon le martyrologe d’Usuard. Des martyrologes anciens lui donnent le titre de confesseur ; mais les calendriers modernes le qualifient de martyr, peut-être à cause des souffrances qu’il endura pour la foi. Son culte a toujours été célèbre à Rome. Une ancienne église à son nom était une des stations du carême (premier concile du pape Symmaque). Son église à le titre cardinalice.
1. Lors de la crise arienne qui traverse le christianisme de son époque, c'est l'un des meneurs du parti nicéen qui s'oppose au parti arien alors soutenu par l’empereur Constance II, raison pour laquelle il est momentanément exilé. Libère s'aligne sur les positions doctrinales arianisantes de ce dernier, avant de revenir à l'orthodoxie nicéenne après la mort de celui-ci.
Armes du Cardinal nord-américain, Daniel DiNardo, Archevêque de Galveston-Houston. En charge de l'église Saint Eusèbe
SAINT EUSEBE
Prêtre et martyr, vers la fin du troisième siècle.
(Archives)
VIGILE DE L’ASSOMPTION
SAINT WERENFRID
Abbé d’Ensidlen, + en 940