SAINT ZENOBE
Zénobe était natif de Florence et devint pas la suite son apôtre et son principal protecteur. Il est né sous le règne de Constantin le Grand. Dans ses études, il s’appliqua en particulier à la philosophie. A force de chercher la sagesse, il découvrit l’extravagance et l’impiété de l’idolâtrie dans laquelle il avait été élevé ; puis ouvrant ses yeux à la lumière de l’évangile, il se convertit au christianisme.
On dit parfois que la foi fut apportée à Florence par Romulus, Paulin et Frontin, que quelques auteurs appellent les disciples de Saint Pierre ; mais Lami a montré que leur mission était d’une date postérieure et qu’on doit la situer dans le second et troisième siècle. Selon Foggini, il n’est pas certain que Saint Romulus, évêque de Fiesole (petit évêché qui existe toujours très près de Florence)1 ait fleuri avant le commencement du quatrième siècle.
Mais il n’en est pas moins vrai que l’évangile avait été prêché aux Florentins longtemps auparavant. On en trouve la preuve dans le martyre de Saint Minias et de ses compagnons, des saints Crescius, Entius etc. qui souffrirent durant les premières persécutions générales. Il est certain que l’idolâtrie était encore la religion dominante à Florence lorsque Zénobe se fit chrétien.
Il reçut secrètement le baptême sur le lieu de sa naissance. Ses parents en furent très mécontents ; ils se fâchèrent contre lui et contre l’évêque qui l’avait baptisé ; ils prétendirent même que par cet acte on avait lésé l’autorité paternelle. Zénobe leur répondit avec tant de douceur et de fermeté et justifia si bien sa conduite et celle de l’évêque que ses parents se réconcilièrent avec eux. Ayant ainsi mérité leur confiance, il ne lui fut pas très difficile de les amener à Jésus-Christ.
Désirant servir Dieu de façon plus parfaite, il entra dans les Ordres et n’étant encore que diacre, il prêcha l’évangile avec tant de succès que bientôt il acquit une grande réputation. Ses mérites furent connus de Saint Ambroise de Milan. Le pape Damase le fit venir auprès de lui à Rome. Après la mort de ce souverain pontife, il retourna à Florence pour y cultiver une vigne qui demandait tous ses soins. Devenu évêque de Florence, il se montra digne des successeurs des apôtres. Dieu lui donna le don des miracles lorsqu’il prêchait la sainte doctrine. Il mourut sous le règne d’Honorius. Ses reliques se gardent avec beaucoup de vénération dans la cathédrale de Florence. On lit son nom dans le martyrologe romain.
1. En Italie il n’y a pas eu de révolution comme en France avec la suppression de nombreux évêchés pour n’en laisser qu’un par département.
SAINT ARTEME
Martyr en 362 (Archives)
SAINT BARSABIAS
Abbé et ses compagnons martyrs en Perse
(Archives)
SAINT SENDOU ou SINDULPHE
Prêtre au diocèse de Reims, milieu du septième siècle
SAINT JEAN KENTY
Confesseur, Polonais, + en 1473