SAINT SERVULE ou SERVOL
Servule était un mendiant, paralysé dès son enfance. Il ne pouvait ni rester assis, ni debout, ni porter la main à sa bouche, ni se retourner dans son lit. Il était soigné par son frère et sa mère qui le portaient tous les jours au portique de l’église de Saint Clément à Rome. Il n’avait pour survivre que les aumônes des passants. Ses infirmités et ses humiliations devinrent pour lui un mérite. On admirait sa patience, car jamais il ne se plaignait. Il priait quelques personnes de lui lire le livre des saints. Il les écoutait avec tant d’attention qu’il les apprenait par cœur.
Sentant son mal atteindre ses parties vitales, Servule comprit que sa fin était proche. Dans ses derniers instants, il demendait aux pauvres et aux pèlerins de prier pour lui en joignant sa voix à celle des autres. Pendant une psalmodie, il dit :
- Faites silence, n’entendez-vous pas cette douce mélodie qui résonne dans les cieux ?
A peine eut-il achevé ces paroles qu’il expira. Il mourut vers l’an 590. Saint Grégoire le Grand raconta son histoire dans l’un de ses sermons et observa que toute sa conduite était la condamnation de ceux qui, jouissant d’une bonne santé et d’une grande fortune, ne font pas de bonnes œuvres et ne peuvent supporter avec patience la croix la plus légère.
LES DIX MARTYRS DE CRETE
Saint Théodule, Saint Saturnin, etc.
L’an 250 (Archives)
SAINTE VICTOIRE
Vierge et martyre en 250 (Archives)
SAINT DAGOBERT II
Roi d’Austrasie, patron de Stenay en Lorraine,
martyr en 679