SAINT ANTOINE
Né en Pannonie, Antoine était le fils de Secondin, homme respectable en son pays. Il devint orphelin à huit ans. Saint Séverin, apôtre de la Bavière et de l’Autriche, qui le connaissait, prédit qu’il deviendrait un jour un grand serviteur de Dieu.
Vers l’an 482, Antoine se retira auprès de l’évêque de Constance, son oncle paternel, puis passa en Italie. Ayant entendu parler d’un saint prêtre nommé Marius, qui demeurait dans la Valentine, il se plaça sous sa conduite et fit de grand progrès dans la vertu. Comme on voulait l’élever dans les Ordres sacrés, il s’enfuit dans les Alpes du côté du Milanais et s’arrêta, près du tombeau de Saint Fidèle de Côme, sur une montagne déserte. Il y trouva deux ermites qui l’accueillirent mais qui moururent rapidement. Il résolut de rester. Prières et jeûnes continuels, du repos seulement quand il était à bout de forces.
Un jour, un homme habillé en ermite vint lui demander l’hospitalité. Il crut que c’était un solitaire comme lui ; mais Dieu lui fit savoir que c’était un scélérat qui, sous ce déguisement voulait se soustraire à la justice. Il l’obligea à partir.
Sa réputation q lui attirait beaucoup de visites qui lui devinrent insupportables. Il s’enfonça dans le désert et vécut ainsi plusieurs années dans une grotte. Lorsqu’on le découvrit, on vint de toutes parts pour le visiter. Il quitta alors sa retraite et vint s’enfermer dans l’abbaye de Lérins. Les moines trouvèrent en lui un modèle de perfection comme ils n’en avaient jamais vu parmi eux ; mais il ne resta pas longtemps. Il mourut au bout de deux ans. On situe sa mort vers l’an 525. Son nom, que divers miracles rendirent célèbre, peut se lire dans le martyrologe Romain.
LES SAINTS INNOCENTS
(Archives)
SAINT THEODORE
Abbé de Tabenne (Archives)
SAINT CONVOYON
Premier abbé de Redon en Bretagne + en 868