SAINT MARCIEN
Marcien est né à Constantinople de parents originaires de Rome et alliés à la famille impériale de Théodose. On le vit, à l’exemple de Saint Jean Baptiste, consacrer à Dieu les premières années de sa vie. Sa charité pour les pauvres avait quelque chose d’extraordinaire : il leur procurait des aumônes considérables. En dehors du temps passé pour les pauvres, il se consacrait à la retraite et à la prière.
Anatolius, archevêque de Constantinople qui connaissait sa grande sainteté, résolut de le prendre à son service. Pour cela il l’ordonna prêtre sous le règne de l’empereur Marcien.
Après son ordination, il continua à s’occuper des pauvres et à mener une vie sanctifiante ; mais certains de ses opposants voulurent noircir sa réputation : ils l’accusèrent d’un rigorisme borné et même de novatianisme. Marcien ne leur opposa que la douceur et le silence.
Avec ces seules armes, il triompha de la calomnie et, pour couronner le tout, le patriarche de Gennade le nomma grand économe de l’Eglise de Constantinople. C'était la plus haute dignité après le patriarcat. Le clergé et le peuple applaudirent à cette nomination. Il put ainsi faire réparer un grand nombre d’églises ; mais ce zèle ne se bornait pas au culte extérieur : il allait de pair avec la pureté de la foi. Les Ariens, ainsi que d’autres hérétiques en firent l’amère expérience.
Saint Martien devint célèbre par un grand nombre de miracles qui eurent lieu après sa mort qui survint vers la fin du cinquième siècle. Son nom est dans les ménées du martyrologe romain.
SAINT GUILLAUME
Archevêque de Bourges, l’an 1209 (Archives)
SAINT AGATHON
Pape, + en 682 (Archives)