En 1867, Maria Vallarino, domestique à Gênes (Italie, Ligurie), constate la présence d’une boule de chair, « grosse comme une noix », sur son sein droit. Le docteur Luigi Garibaldi diagnostique une tumeur dont la taille s'accroît dans les semaines suivantes.
Maria consulte le docteur Oldoino Marengo dont le diagnostic est très sombre : « écoulement mammaire au second degré avec résistances tuberculeuses », autrement dit : tumeur incurable bientôt volumineuse comme un « oeuf de poule ».
Maria place sa confiance en Dieu. Elle refuse toute intervention chirurgicale. Elle fait alors la rencontre de Virginia Lombardo de Rivarolo Ligure, infirmière aimant la vénérable princesse Marie-Christine de Savoie.
Virginia lui donne une petite relique de Marie-Christine qu’elle lui dit de poser sur la tumeur, en priant : « Jésus, ô bon Jésus, glorifiez votre servante », les mots que Marie-Christine de Savoie, morte à 23 ans, répétait au Seigneur.
Cinq jours plus tard, la tumeur cancéreuse a quasiment disparu. Maria se sent parfaitement bien. Le docteur Marengo constate sa guérison complète sans pouvoir avancer la moindre explication naturelle.
Entre 1870 et 1887, six experts examinent Maria. Tous tombent d’accord : il ne reste rien de la tumeur mortelle.
À l’automne 2013, la congrégation pour les causes des saints, dans son décret de reconnaissance du miracle, indique : « guérison très rapide, complète, durable et inexplicable » d’une pathologie engageant le pronostic vital.
Le pape François a béatifié Marie-Christine de Savoie le 25 janvier 2014.
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