Né en 1416 dans la région de Naples (Italie, Campanie), François vient au monde avec une tumeur maligne à l’œil, menaçant le nouveau-né de cécité.
Ses parents sont effondrés. Il leur vient une idée : en cas de guérison, ils promettent au Seigneur de faire porter à leur fils l’habit religieux franciscain dans un couvent pendant une année. Aussitôt, l’excroissance disparaît, laissant place à une légère cicatrice.
En 1429, François, devenu adolescent, veut consacrer sa vie à Dieu. Il hésite encore sur la voie à choisir. Un jour, agenouillé devant le crucifix de sa chambre, il sent une présence invisible mais réelle autour de lui. Une seconde après, un « religieux » de petite taille, vêtu de la bure et du cordon des Franciscains apparaît devant lui, entouré d’une belle lumière. François ne connaît pas l’identité de cette vision mais il observe que ses traits, très humains, sont empreints de bonté et de douceur.
L’apparition l’avertit : « Il est temps d’accomplir le vœu de tes parents ! »
Le garçon a du mal à détacher son regard de celui de la vision tant ses yeux mystérieux sont beaux. Il y parvient et remarque immédiatement les pieds et les mains de l’inconnu… celles-ci portent des plaies profondes, celles de Jésus… celles de saint François d’Assise ! C’est le Poverello qui, ce jour-là, a visité François !
Alertés, ses parents l’emmènent au couvent des Cordeliers de Saint-Marc à une journée de marche, où il est initié à la vie contemplative.
Fondateur de l’ordre des Minimes, saint à miracles, François est canonisé en 1519 après que 300 personnes aient témoigné sous serment au sujet de ses charismes extraordinaires.
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