Roch, né à Montpellier (France, Hérault), connaît durant sa jeunesse les malheurs de la Guerre de Cent Ans et la Peste noire qui à partir de 1348 dévaste l’Europe.
Ses parents meurent avant ses 18 ans. Après avoir étudié la médecine, et s’être engagé dans un tiers ordre franciscain, il vend ses biens, distribue l’argent aux pauvres et part en pèlerinage pour Rome.
Parvenu en Italie à l’été 1367, il fait une halte à Acquapendente (Italie, Latium), village frappé par la peste. Roch propose ses services à l’hôpital municipal. Bien vite, on s’aperçoit qu’il guérit surtout les malades en faisant le signe de la croix sur eux.
Il se rend ensuite à Cesena (Italie, Emilie-Romagne) où il guérit un cardinal qui s’empresse de rapporter les faits à Urbain V. Peu après, ce pape accueille Roch en lui disant : « Il me semble que tu viens du paradis ! »
Roch reste trois ans à Rome puis repart sur les routes. Il soigne nombre de malades mais à Plaisance (Italie, Emilie-Romagne), il est contaminé à son tour par la peste.
Une nuit, un ange apparaît au chevet de son lit et lui dit : « Roch, très dévot à Notre Seigneur Jésus-Christ, éveille-toi et lève-toi, connais maintenant que tu es saisi de pestilence. »
Mais le lendemain, des habitants malintentionnés le chassent de la ville. Démuni de tout, il est contraint de se réfugier dans la forêt. Pour apaiser sa fièvre et soigner sa pestilence, l’ange apparu la veille vient à sa rencontre et fait jaillir une source.
Avec l’apôtre Jacques, Roch, canonisé par Urbain VIII en 1629, est le saint le plus fréquemment représenté dans les églises ou au bord des rues ou sentiers de la route menant à Compostelle (Espagne).