Marie-Thérèse, née Tauscher van den Bosch, vient au monde dans la province de Brandebourg (Allemagne), dans une famille protestante. D’abord directrice de l’asile de Cologne, elle se convertit à la foi catholique en 1888, entre au carmel puis fonde la congrégation des Carmélites du Divin Cœur de Jésus pour l’aide aux pauvres dans les hôpitaux et les hospices qui sera rattaché bientôt au Carmel.
En 1996, une femme pieuse, Maria Giuseppina Pieters-Mass, assiste à une retraite donnée par le père carme Bonifacio Honings à Sittard (Pays-Bas, Limbourg), au Généralat des Sœurs Carmélites du Divin Cœur de Jésus.
Mais la pauvre femme souffre de dermatomyocose, onychomycose et acrodynie, induisant des douleurs insupportables aux pieds. Elle ne peut assister à toutes les conférences et s’en trouve désolée. Voyant cela, le père Bonifacio lui conseille de faire une neuvaine à la fondatrice dont le tombeau se trouve dans la chapelle.
De retour chez elle, madame Pieters-Maas commence la neuvaine, avec son mari, en récitant la prière inscrite sur une carte sur laquelle a été imprimé le portrait de Marie-Thérèse.
Lors du troisième jour, le 16 décembre 1996, la dame est frappée par une phrase de cette prière : « Que ta volonté soit faite ».
Aussitôt, les douleurs cessent brusquement et madame Pieters-Maas se sent remplie de joie. En un éclair, elle se lève, sans aucune aide, et se met à marcher à vive allure dans la pièce. Les ongles de ses pieds qui avaient failli être rongés par la maladie ont recommencé à pousser. La maladie n’est jamais revenue.
Le 19 décembre 2005, Benoît XVI a reconnu par décret le miracle de la guérison de madame Pieters-Mass.