25 novembre 2022
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La bienheureuse Elisabeth Achler (1386-1420) : stigmatisée, elle prend comme seule nourriture le Corps du Christ
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Une vie enfouie pour Dieu : tel est le portrait de la bienheureuse Elisabeth Achler, surnommée la « Bonne Betta », tertiaire franciscaine, originaire de Souabe (Allemagne), au couvent de Reute.
Au cours des dix dernières années de son existence, Elisabeth ne se nourrit que du Saint-Sacrement. Toute tentative d’absorption d’un quelconque aliment lui provoque nausées et vomissements. C’est un cas d’inédie documenté (inédie : capacité de vivre sans manger ni boire, à l’exception de l’Eucharistie).
Une fois, durant un carême, Elisabeth, immobilisée sur son lit, voit la prieure du couvent entrer dans sa cellule. Celle-ci porte un bol de bouilli de gruau qu’elle lui demande de consommer non par obéissance mais pour prendre un peu de force : peine perdue, elle la rejette aussitôt et tombe en syncope : on craint qu’elle succombe !
Ce phénomène épouse le cycle liturgique de l’Église : elle refuse nourriture et boissons lors des périodes de carême tandis que les stigmates de la Passion apparaissent aux deux mains. Ils disparaissent à Pâques, fête à partir de laquelle elle recommence à manger normalement. Chaque année, à la même période, inédie et stigmates apparaissent de nouveau.
Elisabeth a été béatifiée en 1766 par le pape Clément XIII.
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Publié par : Caro
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dans
Une Merveille Par Jour