En juin 1866, Maria Vallarino, 36 ans, est domestique chez la marquise Carrega. Voici peu, elle a découvert une boule grosse comme une noix dans son sein droit.
Elle en parle à la marquise qui l’envoie chez le docteur Luigi Garibaldi. Celui-ci diagnostique une tumeur maligne avec écoulement et lui prescrit une thérapie à base de « sangsues et d’emplâtres ».
Deux mois plus tard, Maria, au plus mal, retourne chez lui. Le praticien lui propose l’ablation mais Maria refuse. Elle contacte alors le docteur Oldoino Marengo, chirurgien. Selon lui, il s’agit d’une tumeur hautement maligne et incurable de la « taille d’un œuf de poule ».
Alors qu’elle est au plus mal, Maria reçoit un mot du docteur Garibaldi lui conseillant de rencontrer Virginia Lombardo de Rivarolo Ligure, une infirmière liée à la cause de la vénérable Marie-Christine de Savoie.
Cette femme se précipite chez Maria et lui remet des fragments de relique des vêtements de Marie-Christine, en lui recommandant de s’adresser à elle.
A partir de ce moment, Maria observe la rapide réduction du volume de la masse, jusqu’à son élimination totale en quelques jours.
Puis elle se rend chez le docteur Garibaldi. « Revenue au bout de cinq ou six jours, je visitais son sein, et la tumeur ne revint plus », explique le médecin, ahuri.
Quelques mois plus tard, sollicitée par la marquise Carrega, Marie se présente chez le docteur Marengo qui n’en revient pas : tout a disparu.
Maria n’a eu aucune récidive. Six experts l’ont examiné : les 16 décembre 1870, 12 avril 1875 et 5 avril 1887. Leurs conclusions sont unanimes : guérison « très rapide, durable et inexplicable d’une tumeur du sein unie ou bilatérale ».
Maria mourut le 11 janvier 1905, à l’âge de 75 ans.
Marie-Christine de Savoie a été béatifiée à Naples en 2014.