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22 octobre 2023 7 22 /10 /octobre /2023 14:00
Unsplash/Foto Católica
La lumière miraculeuse de Larche

Le jeudi 17 août 1871, la petite église paroissiale de Larche, au diocèse de Tulle  (Corrèze), accueille nombre de fidèle pour la bénédiction du Saint-Sacrement. Bien qu'à cette époque, une vague d'anticléricalisme vienne porter un coup aux traditions religieuses de la région, les habitants des villages restent fidèles à la dévotion Eucharistique.

Au début de la cérémonie, le curé monte à l'autel afin de prendre à l'intérieur du tabernacle l'ostensoir contenant une grande hostie consacrée. A peine a-t-il ouvert sa porte qu'il s'arrête net, incapable de bouger et de prononcer un mot. La grande est devenue « transparente », « d'une telle diversité de nuances » qu'il croit d'abord à une détérioration.

Ne quittant pas l'hostie des yeux, il descend et procède à l'encensement de l'ostensoir. Mais il ne parvient toujours pas à détacher son regard de l'hostie : celle-ci est devenue de « couleur ravissante, indéfinissable » ; « elle brille d'un éclat inconcevable » et des « rayons » lumineux inexplicables l'entourent bientôt.

Un enfant de chœur se tient à la droite du curé, à quelques pas. Le prêtre lui demande à voix basse de regarder l'ostensoir. Émerveillé par ce qu'il vient de voir, le garçon lève les mains et s'écrie : « Eh ! Que c'est beau ! ». Les autres enfants de chœur observent à leur tour la lumière mystérieuse sortant de l'hostie. Pendant ce temps, les fidèles assis dans les premières rangées ont compris qu'il se passait quelque chose. Les deux religieuses institutrices et plusieurs adultes scrutent la scène en n'osant dire mot.

Après la bénédiction, pendant laquelle, tous les fidèles constatent la réalité du fait, le curé se précipite à l'autel et enferme l'ostensoir à double tour dans le tabernacle.

Lorsqu'il pénètre dans sa sacristie, plusieurs fidèles sont déjà là. On l'assaille de questions. « C'est un miracle, Monsieur le curé ? ». Prudent et sage, le prêtre de Larche leur demande de garder le silence jusqu'à nouvel ordre.

Le jeudi 30 août, le même phénomène est dûment constaté, au même endroit, à la même heure. Elle se renouvelle le dimanche 3 septembre. A cette date, quelques témoins bavards ont propagé la rumeur d'un miracle, mais l'affaire n'est pas encore parvenue aux oreilles de l'évêque...

Le jeudi 7 septembre 1871 se répand la nouvelle dans toute la région, et même au-delà. Ce jour-là, tout le village et les hameaux des alentours se sont donné rendez-vous à l'église de Larche. Au moment où il sort l'ostensoir du tabernacle, le curé change de physionomie : l'hostie est devenue un morceau de chair sanguinolent, mais cette fois, sans plus aucune lumière ni couleurs magnifiques.

Reprenant ses sens, le prêtre parvient à encenser l'hostie miraculeuse. Après l'antienne O Salutaris, il remonte subitement à l'autel, abandonnant la liturgie habituelle, et demande aux fidèles des premières rangées de le rejoindre pour observer ce que ses yeux de chair voient. Mal compris, c'est un groupe de 250 personnes qui s'approche. Tous, sans exception, distinguent parfaitement dans l'ostensoir un morceau de chair rosée et fraîche. Pendant une heure, tous les fidèles viennent admirer le prodige.

Cette fois, la nouvelle du miracle se répand dans tout le diocèse. les jours suivants, le curé, avec des témoins triés sur le volet, examinent minutieusement l'ostensoir, de jour comme de nuit, à la lumière du soleil et avec un cierge allumé. Rien n'y fait : le prodige de Larche n'a aucune explication naturelle. Le doigt de Dieu est là.

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