2 décembre 2023
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La bienheureuse Marie-Angèle Astorch (1595-1665) voit son ange gardien
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Geronime Astorch (en religion Maria Angela), née à Barcelone (Espagne ), élevée par une nourrice, est confiée par ses parents au monastère des Capucines de la ville.
Elle commence son noviciat à l'âge de seize ans au couvent de Saragosse (Espagne), où elle prend l'habit. Dirigée par le père Juan Garcia, un saint homme qui avait été ermite, la religieuse devient maîtresse des novices pour lesquelles elle rédige un traité de vie spirituelle.
Elle est élue abbesse en 1627. Elle réforme les constitutions de son monastère tout en menant une vie mystique d'une rare intensité.
Marie Angèle bénéficie des visites assidues de son ange gardien qu'elle voit comme un être de lumière, magnifique, presque palpable. Dès l'instant où elle sent sa présence, il s'opère en elle un « tel changement » qu'elle a l'impression d'être en même temps dans son propre corps et en dehors d'elle-même. « Il remplit mes facultés d'une grande noblesse, mon cœur d'un réconfort très doux, et par une patiente opération il fortifie mon esprit tout entier », explique-t-il. A chaque visite, « il laisse en moi une telle empreinte, une gratitude si humble et si tendre » que son amour pour tous est dilaté à l'infini, et les passions, évanouies. Sans qu'il parle, l'ange manifeste une « telle pureté de conscience et une telle mortification des sens que je n'ai plus à les vaincre grâce à la puissance de cette miséricorde. »
Celle qu'on surnomme la « mystique du bréviaire » a été béatifiée en 1982 par saint Jean-Paul II.
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Publié par : Caro
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dans
Une Merveille Par Jour