5 mai 2024
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l'apparition de l' hostie profanée
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16 septembre 1941, 16 heures. Mère Yvonne-Aimée, religieuse augustine de Malestroit (Morbihan), et son directeur spirituel, le père Paul Labutte, se promènent dans un bois proche de la maison d'une parente où ils séjournent. Pour réciter son bréviaire, le prêtre s'éloigne un instant. La religieuse photographie les beaux arbres des alentours. Soudain, elle gémit, comme frappée d'une douleur extrême. « Oh, l'hostie, ils la profanent, ils la percent avec un poinçon » crie-t-elle. Revenu à ses côtés, le père Labutte l'interroge. Elle lui assure qu'une profanation est en train d'être perpétrée à Paris ! A cet instant, Ils voient ensemble « quelque chose de blanc » qui traverse la cime d'un chêne. C'est une « hostie portée par un rayon lumineux» qui descend en oblique vers le sol. Ils courent dans la direction de ce « rayon lumineux » et découvrent une hostie transpercée et sanglante posée sur la branche d'un sapin. Yvonne-Aimée la dépose avec respect sur les mains du prêtre qui servent de corporal improvisé. Mais l'hostie tient « debout » toute seule. La religieuse réussit à prendre un cliché de ce prodige.
Le Saint-Sacrement est immédiatement porté dans une petite cabane servant d'oratoire où il n'y a ni autel ni tabernacle. C'est aux pieds d'une statue de la Vierge que l'hostie est déposée. Les cierges entourant cette statue s'allument subitement sans explication. Enfin, l'abbé porte l'hostie dans la maison de sa tante, où il a l'habitude de célébrer la messe. Il ne dit rien à sa parente et cache l'hostie sanglante dans l'armoire de la chambre d'Yvonne-Aimée. Le soir, il frappe à sa porte afin d'adorer la sainte hostie avec elle. Aucune réponse. Il entre au bout d'un moment et découvre sa dirigée pelotonnée sur elle-même. Du sang coule de sa poitrine. « Va vite chercher ta tante, je suis blessée au cœur », lui dit-elle, puis elle retombe, inerte. Alertée, la tante pose un linge blanc sur la région du cœur de la mystique, le retire puis le tend au prêtre : « la plaie sanglante du cœur » s'est imprimée sur le tissu ; on distingue parfaitement « l'ouverture horizontale des chairs » et « l'auréole du sang ». La tante renouvelle son geste. Le phénomène se reproduit à l'identique. Le lendemain, la plaie n'est plus visible sans qu'aucune aide médicale n'ait été faite. Le père Labutte communie la mystique en lui donnant l'hostie découverte la veille.
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Publié par : Caro
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dans
Une Merveille Par Jour