Au VIIe siècle, Loup est un prêtre du diocèse de Limoges (Haute-Vienne), Il est notamment chargé de la garde du tombeau de l'apôtre d'Aquitaine, saint Martial. Le 23 décembre 613, saint Asclèpe, évêque de Limoges, meurt. Suivant l'usage du temps, le clergé et le peuple tentent d'élire un successeur mais aucun candidat n'est retenu.

Après avoir prié au tombeau de saint Martial, les électeurs décident que c'est le roi mérovingien Clotaire II qui devra désigner le futur prélat parmi deux prêtres qui le visiteront. Loup, prêtre à la vie édifiante, est l'un d'eux.

Pendant ce temps, le fils de Clotaire, le futur roi Dagobert, tombe malade, saisi par une « fièvre violente » (entérite intestinale). On le croit perdu. Sa mère, la reine Bertrude, prie Dieu de sauver son fils. Après un jeûne de trois jours, elle a une vision : un prêtre donne la communion eucharistique à son fils qui recouvre aussitôt la santé.

Hantée par ce rêve, la reine fait une description précise du prêtre qui lui est apparu, grâce à laquelle on le retrouve vite : c’est Loup. Bertrude l’introduit dans la chambre de son fils où il célèbre la messe, donne la communion au jeune prince qui est immédiatement soulagé.

Ce miracle passe aux yeux du roi pour un signe divin. Clotaire choisit saint Loup comme nouvel évêque de Limoges, qui est sacré le 12 mai 614.