La santé d'Emanuele Lo Zito, né le 17 avril 2009 à Augusta (Italie) par césarienne, est extrêmement préoccupante.
Le prématuré pèse 2,6 kg. Quelques heures après sa naissance, on le porte à sa maman. Celle-ci voit que les mains et les pieds de l'enfant sont « bleutés ». Le lendemain, Emanuele est transféré à l'hôpital de Catane (Italie).
Un premier diagnostic fait état d'une « hypertension pulmonaire ». On le transfère à l'hôpital Garibaldi, mieux équipé. Là, un second diagnostic tombe : il souffre d'une cardiopathie congénitale très complexe. Le pronostic vital est engagé. On le transfère dans un quatrième hôpital : l’hôpital Saint-Vincent de Taormina (Italie ), où Emanuele arrive « agonisant ». Luigi, le père, devant l'imminence de l'issue fatale, rentre chez lui pour chercher des habits propres pour son bébé.
En chemin, il rencontre un ami, Luigi Ingaliso. Confiant dans la bienheureuse Mariam Baouardy. l'homme lui promet de prier pour l'enfant ; puis il fait porter à Biagia, la mère du nourrisson, une relique de Mariam qu'il conserve chez lui.
Une chaîne de prière se met en place, de Sicile jusqu'aux carmélites de Terre Sainte !
De leur côté, les médecins, désespérés, parlent d'opération de la dernière chance, mais, selon eux, celle-ci n'a presque aucune chance d'aboutir...
Biagia a récupéré la relique. Elle la dépose pieusement sur le corps de son enfant. Emanuele récupère en un temps extrêmement bref.
Les praticiens ne peuvent avancer aucune explication : un bébé affecté d'une telle malformation ne peut survivre trois jours, sans aucune opération. L'absence de séquelles chez Emanuele plonge les médecins dans la perplexité.
Mariam Baouardy a été béatifiée par saint Jean-Paul II en 1983 et le pape François a proclamé sa sainteté.