Bon voyage sous la protection de saint Christophe. <br /> <br /> Toutes ces intentions sont dans mes prières et chapelet. <br /> <br /> A l'écoute de Silouane l'Athonite : "Nous serons semblables à lui (1 Jn 3,2), et cela non seulement après la mort, mais déjà maintenant, car le Seigneur miséricordieux a donné sur terre le Saint Esprit, et le Saint Esprit vit dans notre Église ".<br /> <br /> Caro

Bon voyage !<br /> UDP pour toutes ces intentions<br /> LR

Cher Mortimer<br /> Nous espérons votre retour<br /> Que Dieu vous garde vous et votre épouse <br /> Que les anges veillent sur vous.<br /> Une petite histoire pour la route.<br /> <br /> L'un des prêtres dit :<br /> Je suis originaire du village d'Abrin dans la région de Batroun. Nous sommes un village maronite. Dans notre quartier se trouve un village chiite, Rashkida.<br /> J'avais environ douze ans. Mon grand-père paternel vivait avec nous dans la même maison. Nous étions à Noël. Nous avons visité successivement environ quatre familles de Rashkida. Alors j'ai dit à mon grand-père : Ce sont des musulmans, pourquoi viennent-ils nous saluer ? <br /> Il m'a dit : Écoute, mon fils : la salutation a deux sens. Un sens social et humain qui renvoie à la solidarité avec les autres, et un sens religieux auquel vous croyez et que l'autre vous reconnaît lorsqu'il vous salue. <br /> Voici l'histoire :<br /> Dans le monastère de Kfifan, il y avait un abbé du monastère d'Ibrien, le père Ignatius Khashan. C'est un prêtre pieux et pieux. Ce prêtre se rendait dans un magasin de Tripoli, dont le propriétaire était un cheikh musulman, pour faire ses courses pour les besoins des moines du monastère. La famine sévit au Liban pendant la Première Guerre mondiale. La situation du monastère devint difficile, comme celle de tous les Libanais. Alors notre père Ignace se rendit chez son ami Hajj à Tripoli et lui dit :<br /> Vous connaissez la situation au Liban, et vous savez que je suis chargé de nourrir de nombreux moines et de soutenir certaines familles pauvres du village. Aujourd’hui, je ne parviens pas à subvenir à leurs besoins. S'il vous plaît, donnez-moi ce que je veux, et je vous paierai le prix dès la prochaine récolte d'olives.<br /> Son ami, le propriétaire du magasin, répondit :<br /> Pas de problème, respectif. Prends ce que tu veux. Et ne soyez pas gêné.<br /> L'abbé reprit tout son monastère et retourna à Kivian. Six mois se sont écoulés. Le prêtre a vendu l'huile. Il s'est rendu chez son ami à Tripoli pour rembourser sa dette. Il entra dans le magasin et n’y trouva pas son propriétaire, mais plutôt un jeune homme d’une vingtaine d’années. Il ne le connaissait pas. Il était confus et est parti, pensant qu'il avait commis une erreur dans le magasin. Répétez l'entrée et la sortie deux fois. Le jeune homme lui demanda :<br /> - Voilà, respectable, il semblerait que vous vous soyez trompé d'endroit.<br /> - Oui, je veux dire le lieu du Hajj (untel).<br /> - Il est arrivé. C'est sa place.<br /> -Et qui es-tu ?<br /> -Je suis son fils.<br /> -Où est ton père ?<br /> - Que Dieu ait pitié de lui et que tu vives longtemps.<br /> - Que Dieu lui fasse miséricorde. Ma perte est grande avec sa mort. Mon fils, j'ai acheté des choses à ton père, mais je ne les ai pas payées. Et me voici maintenant, là où je viens m'absoudre.<br /> - Merci, respectable. Que Dieu augmente les gens comme vous.<br /> Il a sorti un cahier du tiroir du bureau et a demandé au prêtre la date à laquelle il avait acheté les marchandises. Il a regardé dans le cahier et a constaté que son père n'avait pas enregistré le montant, alors il s'est excusé auprès du prêtre :<br /> - Excusez-moi, respectable. Mon père n'a pas enregistré le montant. Et je ne peux pas te l'enlever.<br /> - Il a peut-être oublié de l'enregistrer.<br /> - Même dans ce cas, je ne me permets pas de l'attraper.<br /> - Mon fils, tu n'es pas injuste envers moi. Je suis venu volontairement. Je sais que j'ai emprunté cette somme à ton père. Je suis prêtre et je ne peux pas le porter sur ma conscience et le ramener au monastère.<br /> - Hé, respectable.<br /> Il entra dans une pièce adjacente, apporta un deuxième cahier, commença à le feuilleter et dit au curé :<br /> - C'est vrai, respecté. Mon père a enregistré le montant dans ce carnet. Mais je ne peux pas non plus l’accepter de votre part.<br /> -Qu'est-ce qui t'empêche de faire ça ?<br /> -C'est le livret de zakat, et mon père t'a donné ce montant en zakat.<br /> Les yeux du prêtre lui vinrent les larmes aux yeux... et le dimanche suivant, l'église du monastère était pleine de fidèles. Le président du monastère célébra la messe à la demande de son ami le commerçant et raconta l'histoire dans son sermon. aux croyants.<br /> Je remets cette histoire entre vos mains. Je demande à ceux qui publient des sermons ou des propos offensants pour la religion d’autrui de comprendre profondément leur religion et de la pratiquer. Leurs âmes s'élèvent au plus profond de leur humanité.<br /> (Cela m'est venu d'un ami <br /> Merci beaucoup

Départ temporaire bien sûr ! Bon voyage, où que ce soit !

Bonne route sous la protection de St Christophe. En union de prières pour toutes les intentions de la Banquise, exprimées ici ou non. <br /> Cécilou