Le 8 décembre 1991, à Finca Betania (Vénézuela), lieu d'apparitions mariales reconnues par l’Église, une messe est célébrée à minuit au terme d'une veillée nocturne préparant la fête de l'Immaculée-Conception.
Le père Otty Ossa Aristizabal, chapelain, est le célébrant. Parvenu au moment de la communion eucharistique, il fractionne l'hostie qu'il vient de consacrer en quatre parts et dépose l'une d'elle sur la patène.
Soudainement, à la surface de celle-ci, le prêtre voit se former une « tache rouge », dont la teinte ressemble, à s'y méprendre, à du sang « frais ». Selon le père Aristizibal, l'hostie semblait être devenue une « blessure » d'où jaillissait le sang.
Le prêtre qui concélèbre à ses côtés, observe le phénomène avec stupeur. La parcelle sanglante est mise de côté et la messe s'achève dans un calme relatif. Mgr Pio Bello Ricardo, évêque de Los Teques, est rapidement informé de l'événement. Psychologue de formation, très averti des phénomènes extraordinaires, il décide par prudence de soumettre l'hostie sanglante à l'avis d'experts scientifiques. Lorsque les résultats de l'enquête parviennent à la connaissance de l'évêque, c'est la surprise et la joie : le liquide analysé, prélevé sur l'hostie est bien du sang humain mais il ne s'agit aucunement de celui du célébrant ; il appartient au groupe AB, comme les échantillons recueillis sur le Linceul de Turin, et à Lanciano...
Le 12 février 1992, Mgr Ricardo reconnaît le miracle : « En vertu de l'attestation écrite du prêtre Aristizabal sur le fait, et des examens de laboratoire, je déclare, pour ma part, qu'il y a des raisons suffisamment valides pour admettre le fait miraculeux : l'hostie a saigné à Finca Betania. »
Depuis lors, le fragment miraculeux est conservé à l'intérieur d'un beau reliquaire, dans la chapelle des Augustines Récolettes du Sacré-Cœur de Jésus, où il est exposé périodiquement à la vénération des fidèles.