Le 20 mars 2011, Candela Giarda, argentine de 11 ans, souffre d’un violent mal de tête. Le 27 mars, fièvre, vomissements, troubles du comportement et de la parole apparaissent.

Transportée à l’hôpital de Paraná, elle subit une batterie d’examens. Le diagnostic est sombre: « encéphalopathie inflammatoire aiguë sévère, d’une épilepsie réfractaire maligne et d’un choc septique». Intubée, sujette à des convulsions, la fillette tombe dans le coma.

Elle est transférée le 26 mai suivant à la fondation Favaloro, à Buenos Aires, dans l’unité de soins intensifs. Le 22 juillet, son pronostic vital est engagé en raison d’une infection des bronches. « Nous ne pouvons rien faire d’autre, Candela va mourir ce soir », dit un médecin à Roxana, la mère de la fillette.

Guidée par elle ne sait quel pressentiment, Roxana se rend à la paroisse Nuestra Señora de la Rabida, située à un jet de pierre de la clinique. Elle y croise le père José Dabusti, très attaché à Jean-Paul Ier, le « pape au sourire ». Elle le supplie de venir voir sa fille perdue. « Lorsqu’il s'est approché du lit de Candela, il a prié, m’a dit de mettre mes mains sur elle et l’a confiée au pape Jean Paul Ier », explique Roxana. Le personnel du service se joint à eux.

Quelques heures plus tard, l'état de santé de la jeune fille commence à évoluer favorablement. Le 5 septembre, Candela quitte l’hôpital, totalement guérie.

Le miracle qui va faire de Jean Paul Ier un bienheureux.