En 2012, Mayline, trois ans et demi, avale un gros morceau de saucisse lors d'une fête organisée par ses parents. Le morceau reste coincé dans sa gorge. C'est l'étouffement. Son cœur s’est arrêté dans mes bras, se souvient son père, Emmanuel.
Transportée d'extrême urgence à l'hôpital, la fillette fait plusieurs arrêts cardiaques sur le trajet. Son état neurologique est devenu irréversible, et son décès imminent .
Deux semaines après l'accident, Mayline vit toujours mais son état demeure identique. Les parents d’élèves de l’école de Mayline décident alors de lancer, avec Mgr Barbarin, cardinal-archevêque de Lyon, une neuvaine en l'honneur de Pauline Jaricot, à l'occasion du 150e anniversaire de sa naissance.
La neuvaine prend fin le 23 juin. À cette date, Mayline est toujours dans le coma, sous assistance respiratoire et sous alimentation artificielle. Le jour même, les médecins se prononcent pour l’arrêt des soins. Mais les parents souhaitent que Mayline continue à être alimentée artificiellement.
Début juillet, Mayline est transférée à Nice. Avant le départ, la fillette reçoit le sacrement des malades.
Mais à son arrivée dans cette ville, ses parents ont l’impression que quelque chose a changé. « Nous étions en train de chercher un cercueil pour Mayline après ce que les médecins nous avaient dit, explique Emmanuel. Mais en la revoyant à l’hôpital de Nice, nous avions l’impression qu’il y avait quelque chose de différent, comme si elle reprenait vie ».
Semaine après semaine, Mayline reprend totalement vie. Fin 2012, la petite miraculée sort définitivement de l’hôpital. Ce miracle a permis la béatification de Pauline Jaricot le 22 mai 2022 par le pape François.