<br /> <br /> Je suis très reconnaissant de toutes les prières de la Banquise pour la guérison de ma mère.  Elle va un peu mieux maintenant, mais ses reins ne se sont pas encore rétablis, bien qu'ils<br /> montrent quelque fonction.  Elle a commencé de la dialyse temporaire, pour donner à ses reins l'opportunité de reposer.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'ajoute mes prières à celles des autres Banquisards pour toutes leurs intentions, surtout celles indiquées ci-dessus.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Augustin<br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le livre dort à Marseille, je viendrais bien le réveiller un jour de mistral dans la ville méditerranée, cher Mortimer, et j'essaierais d'être original pour ne pas décevoir Dame LR,<br /> j'écrirais en version originale, en parisien courant de façon que l'on sente l'accent où à Marseille ce sont les parisiens qui en ont, j'écrirais pointu, j'aiguiserais ma plume avant, je<br /> ne déguiserais pas mon style, j'effarerais le marseillais, et ensuite je dégusterais ma côtelette de vieux porc, j'aime la couleur locale et les spécialités régionales.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ici aussi le temps est marin, version bretonne, je suis reparti à la pêche aux livres dans les embruns, le ciel est de la couleur des trottoirs mouillés, il pleut sans discontinuer, je me<br /> suis abrité chez un chinois de Saint Germain où j'ai pris une soupe, au moins on n'a pas besoin de savoir se servir des baguettes, je me faisais l'effet d'un marin breton en escale à<br /> Canton, le temps est chaud et humide, c'est la mousson à Paris, je n'ai pas pris de bol de riz, je ne faisais que passer, j'ai pensé à Ewondo, où était-il ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il continuait à pleuvoir avec une constance décourageante, il valait mieux mettre mes livres au sec et moi avec, je suis rentré, en sortant du métro la nuit<br /> était tombée, ma rue n'était pas éclairée, ce qui arrive régulièrement, il continue à pleuvoir, ma rue est toujours plongée dans le noir, du pont de mon troisième étage je ne<br /> distingue que les lumières d'un gros paquebot, c'est l'immeuble en face, mais il semble qu'il fasse naufrage, les lumières s'éteignent les unes après les autres, il disparaît dans la<br /> nuit, moi aussi, j'ouvre une bière, meilleure que le champagne du Titanic, bonne nuit !<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />