Tout a commencé samedi dernier 1er mars. Cinq personnes avaient rendez-vous à la Cité de l’Espace à Toulouse pour un voyage organisé à Venise qui, de désistement en désistement, a failli ne pas avoir lieu. Mais les meilleurs sont donc partis à l’aube pour la Sérénissime, 1200 km à faire en voiture en une seule journée. Mamma mia !!!
Voyage sans histoire , à part la neige pendant presque une heure pour traverser les Alpes, puis la pluie battante, parfois très violente, jusqu’au bout. Pour aller à Venise depuis Toulouse, c’est très facile : vous prenez l’autoroute et vous en sortez presque 14 heures plus tard. Là, vous êtes quelque part en Vénétie, à « quelques » encablures de Venise.
Le lendemain matin dimanche, il pleuvait toujours. Mais dès 7 heures nous étions sur le pied de guerre. Je découvre que pour rejoindre Venise depuis l’autre côté de la lagune, il faut compter pas loin de 2 heures de trajet : 45 minutes de voiture, puis à nouveau 45 minutes de bateau, plus les attentes. Même chose le soir pour rentrer, et ceci, chaque jour. Bon, passons ………. Mais au bout, Venise nous attend .
Le terminus de cette traversée se trouve juste devant l’« Ospedale de la Pietà », là où Antonio Vivaldi fut maestro de violino pendant toute sa vie. Je vous en reparlerai dans un autre article.
Je quitte là mes compagnons pour aller comme prévu à la messe à San Simeone Piccolo. Pour m’y rendre, je prends le vaporetto à la Place Saint Marc.
Je parcours tout le Grand Canal, c’est magnifique car on passe devant tous les grands palais,
Il pleut, on fait comme on peut
et je descends à la gare Santa Lucia. L’église se trouve en face, de l'autre côté du canal. Heureusement il y un pont juste à côté pour traverser.
Intérieur de l'église San Simeone Piccolo
Après la messe je repars vers la Place Saint Marc, à pied cette fois, malgré la pluie. Mais flâner dans les petites rues de Venise, c’est un enchantement . Pas de voiture, pas de moto, pas de vélo. On marche . Plus j’approchais de la Place St Marc, plus il y avait de monde, à tel point qu’à un moment j’ai dû faire un détour, car la police avait mis une rue plus directe en sens unique , les gens ne pouvant plus se croiser dans cette rue tant il y avait de monde. Nous sommes en effet en plein carnaval. Je retrouve les autres comme prévu au pied du Campanile. Puis nous nous dirigeons vers le théâtre de la Fenice pour la représentation du Barbier de Séville. C’était vraiment très bien, de très haut niveau.
Le théâtre de la Fenice
Après l’opéra, retour à la Pietà, puis bateau + voiture pour rentrer à l’hôtel.
A suivre ……….
Madame Zouave