17 novembre 2012
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19:31
Cher chef et ami
J'avais oublié que je ne pouvais pas copier-coller du Word sur le blog avec mon navigateur (je crois que c'est lui le responsable).
Voici donc ce que j'avais tapé à l'intention de la banquise, vers 16h30 je crois (là je viens de corriger les nombreuses fautes, excusables dans la hâte de l'instant, moins maintenant):
Un compterendu du début: dès que je suis arrivée au métro j'ai remarqué une affluence inhabituelle, des groupes de gens qui semblaient s'être donné RV là; impression confirmée sur le quai direction Denfert, noir de monde; la rame n'arrivait pas à quitter la station précédente, elle est arrivée pleine, pas question d'y monter; la suivante, presque immédiate, très pleine aussi.
Je repasse à la maison (des nuées de piétons partant le long du bd Pasteur!) pour vérifier le trajet d'après le site de la RATP et repart à pied moi aussi. Finalement j'attrape un bus jusqu'à Montparnasse, et continue par le bd du même nom.
J'intercepte une conversation entre des jeunes filles "mes parents sont partis de Clermont pour aller à Lyon - moi ma mère dit que ça lui rappelle 84 " et j'interviens "exactement, c'est tout à fait ça, j'ai encore mon badge" et elles me donnent un sachet de pins!
Arrivée à Vavin un monde fou qui attend le cortège, je continue jusqu'à Raspail, puis jusqu'à la fondation Cartier; beaucoup de gens sur les trottoirs débordent sur la chaussée et sont bloqués en attendant le départ de la tête du cortège qui nous fait face; le cortège s'ébranle, il est 15h30 environ.
Je n'ai pas pris de téléphone et ne sais où rejoindre mon fils ou son épouse…
Nous arrivons à Montpanasse, la rue de Rennes est bloquée par un groupe de contremanifestants, petit groupe je crois, sans profondeur dans la rue.
Quand j'arrive au métro Duroc, et je suis au début, la tête arrive manifestement à hauteur de St François Xavier; je décroche pour rentrer chez moi, m'informer de la famille, prendre un téléphone et taper ceci. Au pire j'aurai l'arrière du cortège maintenant…
Merci cher Dzo et chère Sic transit .
Mirabelle