<br /> <br /> C'est la Catherine la plus célèbre, celle qui fut honorée dans beaucoup de lieux, il suffit de faire l'inventaire du nombre incalculable d'églises qui lui sont dédiées.  Elle est l'une des<br /> voix qui s'adressèrent à Sainte Jeanne d'Arc.<br /> <br /> <br /> Le lieu le plus connu de sa mémoire est sur le Mont Sinaï.<br /> <br /> <br /> Sainte Catherine est à la fois patronnes des philosophes chrétiens (elle s'était opposé avec une grande autorité aux faux arguments des philosophes païens envoyés par l'empereur, pour la<br /> confondres), et des "vieilles filles", des écoliers, des rémouleurs, meuniers, charretons, tanneurs, tourneurs et fileuses.<br /> <br /> <br /> Notre époque qualifie son martyr sur la roue et sa décapitation de légendaire. Mais qu'est-ce que notre époque de remise en question sur tous les sujets qui heurtent les incroyants : une époque<br /> sans foi ni loi.<br /> <br /> <br /> Alors, comme vous, cette sainte Catherine d'Alexandrie on  ne me l'ôtera pas, c'est bien d'ailleurs celle qui selon le dicton fait  que le bois prend racines, alors qu'elle nous<br /> maintienne dans les racines profondes de la foi en Notre Sauveur.<br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> Oh c'est "la mienne" ... enfin celle que ma môman m'avait choisie comme sainte patronne .<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Parait qu'elle n'existait plus dans les saints reconnus ? M'en fiche ... <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci Fleur de Lys pour cet article. <br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> La Chapelle Sainte-Catherine, ancien relais sur le chemin de Compostelle et ancienne milice des templiers, vaut le détour ainsi que sa fontaine à proximité.<br /> <br /> <br />  La chapelle de Sainte Catherine est une chapelle de pélerinage. vers 1200, les templiers construisirent en ce lieu un petit prieuré sur la route qui conduit à compostelle en Espagne. Ils<br /> avaient quadrillé l'Europe entière de chemins protégés et fondé partout des lieux d'hébergement appelés ospitaux ou maisons-dieu, créant ainsi l'infrastructure nécessaire aux échanges des<br /> personnes et des biens vers l'Espagne. Le lieu-dit Saint Catherine était sur un de ces chemins.<br /> <br /> En 1307, l'ordre des Templiers fut supprimé et la plupart de ses membres passés par les armes. En Bretagne tout leur patrimoine fut cédé aux Hospitaliers de Saint Jean. Ceux-ci gérèrent mal leurs<br /> nouveaux biens et les laissèrent tomber en ruine au cours de la longue guerre de Cent ans (1337-1453).<br /> <br /> Cette guerre terminée, d'autres malheurs allaient fondre sur notre région. Le rattachement de la Bretagne à la France en 1532 ne se fit pas sans heurts et de plus c'était l'époque ou le<br /> protestantisme se répandait dans toute l'Europe comme une trainée de poudre (à partir de 1521). A Josselin les Rohan gagnés aux idées nouvelles déployèrent beaucoup d'énergie pour que toute la<br /> région se convertisse au protestantisme. "Le prosélytisme des rohan n'eut de cesse qu'un pasteur protestant fut établi dans toutes les principales villes de leurs domaines : des pasteurs<br /> luthériens furent appelés pour prêcher à Josselin, Rohan, Pontivy. Trois synodes calvinistes se tinrent à Ploërmel en 1562, 1563, 1565. Josselin eut aussi deux synodes en juin 1563 et juillet<br /> 1583". (Henri du Halgouët Essai sur le Porhoët p.134). Ce fut l'occasion de dissensions et de disputes sans fin.<br /> <br /> Quand en 1589 le protestant Henri IV arriva sur le trône de France, une guerre civile se déchaîna dans tout le royaume et la Ligue formée en France contre le nouveau roi eut en Bretagne de<br /> nombreux adeptes. Notre région se retrouva écartelée en 2 camps : les Ligueurs (pour la bretagne indépendante et la foi catholique) et les Royaux (pour la France et son roi protestant). Cette<br /> guerre appelée guerre de la Ligue allait durer 10 ans (de 1590 à 1600) et se passer en partie sur le territoires de Lizio et du Roc. Les Ligueurs attaquèrent Josselin, s'en emparèrent dès le<br /> début de 1590 et en firent leur principale place d'armes. Les Royaux cantonnèrent leurs troupes à Malestroit. Lizio et le Roc se trouvant pris entre les deux armées, notre sol fut tour à tour<br /> piétiné par les Ligueurs et par les Royaux de 1590 à 1600. Le manoir de Castillez en Lizio fut détruit au cours de cette guerre (la Borderie, Histoire de Bretagne T.IV p.170).<br /> <br /> Une aussi longue période de trouble et de misère avait favorisé les divisions et accumulé les ruines matérielles. Il faudra beaucoup de temps pour oublier les rancoeurs et redonner vie à un pays<br /> ruiné. La paix civile ne reviendra que progressivement mais "vers le milieu du 17ème sièche (1650), durant la première partie du règne de Louis XIV, la Bretagne connut une prospérité<br /> presqu'inouie due au développement d'une industrie textile très florissante". Ce fut un temps de reconstruction intensive. La plupart des maisons anciennes de Lizio datent de cette époque.<br /> <br /> En 1620 arrivait à Carentoir un commandeur très actif nommé Gilles Dubuisson. Il sut mettre à profit le temps de paix retrouvée pour relever les ruines accumulées depuis deux ou trois cent ans.<br /> L'année qui précéda sa mort en 1644, il fit un inventaire précis de tout ce qu'il avait réalisé : ce document connu sous le nom d'Etat des améliorissements de la commanderie de Carentoir (1643)<br /> nous est très précieux. Toutes les chapelles appartenant aux Hospitaliers y sont répertoriées et décrites et il n'y est point question de la Chapelle Sainte Catherine, ce qui veut dire qu'à cette<br /> époque elle n'était pas encore reconstruite. Ce sera l'oeuvre de son sucesseur Charles Laurencin.<br /> <br /> Charles Laurencin était prêtre religieux de Saint Jean de Jérusalem et avant d'être commandeur de Carentoir il était dans son Ordre "Grand Vicaire au spirituel de Mgr le Grand Prieur d'Aquitaine"<br /> (Archives de la Vienne à Poitiers, référence 3h300 et301). Homme de relation, il possédait une connaissance étonnante et une culture spirituelle profonde. C'est lui qui reconstruisit entre 1650<br /> et 1675 la chapelle de Sainte Catherine telle qu'on peut la voir aujourd'hui, à un moment où le pélerinage de Saint Jacques reprenait un nouvel essor après un long arrêt dû aux guerres.<br /> <br /> Son Oeuvre sera l'oeuvre d'un passionné s'intéressant au moindre détail. Pour qui connait le langage des symboles tel qu'il était utilisé et pratiqué tout au long des diverses routes de<br /> Compostelle, c'est un régal de faire le tour de cette chapelle et de sa fontaine. A chaque pas un signe vous arrête et vous donne à comprendre. Le pélerin connaissait ce langage et s'en<br /> nourrissait; le touriste d'aujourd'hui, s'il ne connait pas le message codé, ne peut que passer sans rien voir.<br /> <br /> <br /> Fontaine de dévotion, enclos, croix monumentale.<br /> <br /> <br /> Sainte Catherine est bien sûr Catherine l'Egyptienne ou d'Alexandrie.<br /> <br /> <br /> <br />