SAINT HYACINTHE
Luxurius, gouverneur de la province, avait livré Hyacinthe entre les mains du consulaire Léonce, afin qu’il soit puni pour un crime de lèse-majesté, parce qu’il était chrétien. Léonce l’interrogea et lui demanda :
- Qui es-tu ?
- Je suis serviteur du seul Maître et Seigneur, Jésus-Christ.
- Eh quoi, ne sais-tu pas, reprit Léonce, que les empereurs nos seigneurs ont, par un édit général, expressément ordonné de punir sévèrement et de faire misérablement mourir tous ceux qui refuseront de sacrifier aux idoles ?
- Vos peines peuvent être cruelles, répondit le serviteur de Dieu, mais elles ne sauraient être éternelles ; c’est pourquoi je n’en tiens aucun compte, non plus que de ton commandement et des menaces du prince. Car en peu de temps votre courroux s’enflamme et s’évanouit. Quand vous aurez quitté cette vie mortelle, votre pouvoir tombera avec vous, et vous endurerez à jamais les horribles supplices de l’enfer.
A ces paroles, Luxurius dit à Léonce avec dépit :
- Ne voyez-vous pas que cet homme se moque de vos princes et de vous aussi ? Que tardez-vous donc à la condamner à mort ?
- A quelle mort ? Répliqua Léonce.
- Faites-le brûler tout vif, dit Luxurius, puis jetez ses cendres dans le torrent.
Après avoir écouté la sentence, Hyacinthe dit au tyran :
- Vous pouvez brûler mon corps, mais l’eau dans laquelle j’ai été régénéré le recevra comme son fils, et me fera vrai martyr, comme elle m’a fait vrai chrétien. Pour toi, Luxurius, sois assuré qu’aujourd’hui même le serpent te dévorera, afin que par ta mort tous ceux de ce pays sachent que Dieu prend vengeance de son serviteur, dont tu vas trancher les jours par l’eau et le feu.
Quand donc, en vertu de la sentence portée contre lui, le vénérable serviteur de Dieu eut été jeté dans les flammes, il y resta presque tout le jour sans souffrir. Ayant ensuite été précipité dans l’eau, Dieu fit qu’il revînt au bord sain et sauf, à l’endroit même où Luxurius se promenait sur la chaussée ; mais à ce moment, Dieu suscita un serpent qui se jeta du haut d’un arbre sur le gouverneur, et le fit périr d’une morsure venimeuse.
Léonce apprit aussitôt la mort de Luxurius. Bien loin d'être ramené dans les voies de la justice par cette mort lamentable, il attribua ce malheur à Hyacinthe et envoya chercher le bourreau qui décapita notre saint.
Son corps fut recueilli et enseveli par une pieuse veuve nommée Julie, laquelle demanda la faveur d’être enterrée auprès de lui, afin de ressusciter avec lui à la gloire éternelle. Notre- Seigneur a accompli plusieurs miracles, par l’intercession de Saint Hyacinthe, au lieu où reposaient ses reliques.
SAINTE ANNE
Mère de la sainte Vierge
SAINT ERASTE
Evêque et disciple de Saint Paul, martyr à Philippes en Macédoine.
SAINTS SYMPHRONIUS, OLYMPE, THEODULE et EXUPERE
Martyrs en Palestine. Décapités durant la persécution de Maximien-Galère.
SAINT PASTEUR
Prêtre et abbé, martyr à Rome sur le Mont Viminal à Sainte Prudentienne.
SAINT VALENCE de VERONE
Evêque
SAINT SIMON
Moine et ermite au monastère de Saint Benoît dans le duché de Mantoue.