Pour Florence .
Pour Diane .
Pour Claude
Pour Sam .
Pour notre Banquisarde.
Pour Florence .
Pour Diane .
Pour Claude
Pour Sam .
Pour notre Banquisarde.
SAINT BAUDELE ou BAUDILE
Le nom de ce saint est fort célèbre : il figure dans les plus anciens martyrologes. Tous affirment qu’ayant refusé de sacrifier aux idoles, il souffrit le fouet et plusieurs autres tortures avec une constance inébranlable. On ne sait pas où il est né. Son martyre eut lieu au troisième ou quatrième siècle. Saint Grégoire de Tours précise que, de son temps, il s’opérait plusieurs miracles au tombeau de Saint Baudèle, à Nîmes. Son corps n’y est plus depuis longtemps et plusieurs églises prétendent le posséder, sans que l’on puisse déterminer au juste le lieu où il est actuellement conservé. On croit qu’une partie de son chef se trouve à Paris dans l’abbaye Sainte Geneviève. En France et en Espagne, un grand nombre d’églises sont dédiées à ce saint martyr.
On l’appelle Bauzille en Languedoc ; Boïle ou Boy en Catalogne ; Baudille dans le Lyonnais ; Bauzire en Auvergne ; Bauxely dans le Rouergue ; Baudt en Flandre. Son nom latin est Baudelius.
SAINT BERNARDIN DE SIENNE
(v. 2020)
SAINT AUSTREGISILE ou OUTBILLE, ou AUSTRILLE
Evêque de Bourges, + en 624
SAINT ETHELBERT
Roi d'Est-Anglie, martyr en 793
BIENHEUREUX IVES
Evêque de Chartres, + en 1115
Pour plus de compréhension voici une carte du Royaume-Uni en l'an 600. Il est remarquable que presque tous les Bretons sont à cette époque sur cette île. L'émigration commencera vers l'Armorique au IVè et Vè siècle. Lorsque l'on parle des Bretons dans le sanctoral, il s'agit la plupart du temps des Bretons de l'Angleterre.
Viens, Esprit Créateur,
visite l'âme de tes fidèles,
emplis de la grâce d'En-Haut
les cœurs que tu as créés.
Toi qu'on nomme le Conseiller,
don du Dieu très-Haut,
source vive, feu, charité,
invisible consécration.
Tu es l'Esprit aux sept dons,
le doigt de la main du Père,
L'Esprit de vérité promis par le Père,
c'est toi qui inspires nos paroles.
Allume en nous ta lumière,
emplis d'amour nos cœurs,
affermis toujours de ta force
la faiblesse de notre corps.
Repousse l'ennemi loin de nous,
donne-nous ta paix sans retard,
pour que,sous ta conduite et ton conseil,
nous évitions tout mal et toute erreur.
Fais-nous connaître le Père,
révèle-nous le Fils,
et toi, leur commun Esprit,
fais-nous toujours croire en toi.
Gloire soit à Dieu le Père,
au Fils ressuscité des morts,
à l'Esprit Saint Consolateur,
maintenant et dans tous les siècles.
Latin
Veni, creator, Spiritus,
Mentes tuorum visita,
Imple superna gratia
Quae tu creasti pectora.
Qui diceris Paraclitus,
Altissimi donum Dei.
Fons vivus, ignis, caritas
Et spiritalis unctio.
Tu septiformis munere,
Digitus paternae dexterae.
Tu rite promissum Patris,
Sermone ditans guttura.
Accende lumen sensibus
Infunde amorem cordibus,
Infirma nostri corporis
Virtute firmans perpeti.
Hostem repellas longius
Pacemque dones protinus;
Ductore sic te praevio
Vitemus omne noxium.
Per te sciamus da Patrem,
Noscamus atque Filium;
Teque utriusque Spiritum
Credamus omni tempore.
Deo Patri sit gloria,
Et Filio, qui a mortuis
Surrexit, ac Paraclito
In saeculorum saecula.
Amen.
Voici le mot de l'abbé Billot :
Le don de sagesse
Nous avions vu hier que comme les anges nous avions deux facultés spirituelles : une intelligence et une volonté. La volonté est sans doute la faculté la plus haute, celle par laquelle nous nous déterminons.
Les anges ont choisi d’un seul coup le bien ou le mal qu’ils ont entrevu parfaitement. Pour nous les humains, toute la vie nous faisons des choix.
Et comme notre intelligence notre volonté peut être tourné vers des choses créées, mais elle peut aussi se tourner vers l’infini. Vers Dieu.
Souvent les gens se plaignent des circonstances qui empêchent leur vie d’être comme ils désireraient. Mais ces circonstances sont au contraire des tremplins, pour nous aider à faire des choix tout au long de la journée et ainsi d’exercer notre plus haute faculté. Ces actes de volonté se font sur plein d’aspects différents
Si nous contemplons Dieu avec notre intelligence, nous l’aimons avec notre volonté,
Nous aimons par notre volonté, car aimer c’estun choix. Contrairement à ce que notre époque enseigne souvent
Et ce choix est aidé par l’Esprit Saint qui nous donne le don de sagesse. Ce don nous aide nous seulement à aimer Dieu, à aimer sa volonté, mais aussi à aimer et voir notre prochain comme Dieu l’aime.
Aimer Dieu ou une personne, n’est pas de l’ordre du ressenti.
Prier alors que ressentons pas la présence de Dieu et que pleins de distraction nous viennent à l’esprit et que nous luttons pour prier est certainement plus méritoire que prier lors d’une extase alors que tout est facile. Dieu voit l’effort que nous faisons pour l’aimer et pour aimer les autres.
Une femme avait vécu une journée mariage terrible. Au repas le mari, pensant sans doute lui faire plaisir lui avait dit discrètement « Je ne t’épouse pas parce que je t’aime, mais parce que je veux t’aimer ». A ces paroles tout s’est mis à chavirer devant cette femme. Elle avait certainement compris qu’il ne l’aimait pas mais voulait se forcer à l’aimer. Plus tard ayant compris le sens de cette parole, elle l'apprécia beaucoup.
Comme le dit Saint Jean : Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. (1 Jn 3,18)
Dieu vous bénisse,
Abbé Billot
Pour Florence .
Pour Diane .
Pour Claude
Pour Sam .
Pour notre Banquisarde.
Avec papa et maman c'est bien, mais faut
un peu sortir ....... 😀
Bon !
Le potager avance bien .
Merci à Papadroopy pour les photos .
Je précise que tous les animaux présentés
depuis des mois sur le blog, vivent une vie
calme et paisible jusqu'à leur disparition
naturelle .
C'est le choix de leur propriétaire .
Ceci dit, une bonne cuisse de poulet fermier
c'est délicieux !!! 🤠
Abominable Mortimer
SAINTE PUDENTIENNE
Vierge
Pudentienne était la sœur de Sainte Praxède et la fille de Prudens, un sénateur romain converti à la foi par les apôtres Saint Pierre et Saint Paul. Sa fête est marquée dans le sacramentaire de Saint Grégoire. Son église à Rome passe pour la plus ancienne connue. On l’appelait dans les premiers temps l’église du Pasteur. On dit que c’était la maison de Prudens, lieu où logeait Saint Pierre qui y célébrait les Saints Mystères.
SAINT PIERRE CELESTIN
Pape, + en 1296
SAINT DUNSTAN
Archevêque de Cantorbéry, + en 988
SAINT YVES
Confesseur XIIIè siècle, + en 1303 à Tréguier
Patron des avocats
C'est le jour J !
Je ne vous dis pas le monde qu'il va y avoir dans les
commerces .....
Pour les restaurants , il faut qu'il fasse beau, car
en terrasse sous la pluie ça ne le fait pas !
A Marseille , il fait 11° et nous aurons 22° dans la journée .
Bonne fête à tous les Yves !
Bonne fête à Yvette ma belle-maman qui a Yves pour
saint patron .
Prenez soin de vous et des vôtres !
Mirabelle
Viens, Esprit Créateur,
visite l'âme de tes fidèles,
emplis de la grâce d'En-Haut
les cœurs que tu as créés.
Toi qu'on nomme le Conseiller,
don du Dieu très-Haut,
source vive, feu, charité,
invisible consécration.
Tu es l'Esprit aux sept dons,
le doigt de la main du Père,
L'Esprit de vérité promis par le Père,
c'est toi qui inspires nos paroles.
Allume en nous ta lumière,
emplis d'amour nos cœurs,
affermis toujours de ta force
la faiblesse de notre corps.
Repousse l'ennemi loin de nous,
donne-nous ta paix sans retard,
pour que,sous ta conduite et ton conseil,
nous évitions tout mal et toute erreur.
Fais-nous connaître le Père,
révèle-nous le Fils,
et toi, leur commun Esprit,
fais-nous toujours croire en toi.
Gloire soit à Dieu le Père,
au Fils ressuscité des morts,
à l'Esprit Saint Consolateur,
maintenant et dans tous les siècles.
Amen.
Latin
Veni, creator, Spiritus,
Mentes tuorum visita,
Imple superna gratia
Quae tu creasti pectora.
Qui diceris Paraclitus,
Altissimi donum Dei.
Fons vivus, ignis, caritas
Et spiritalis unctio.
Tu septiformis munere,
Digitus paternae dexterae.
Tu rite promissum Patris,
Sermone ditans guttura.
Accende lumen sensibus
Infunde amorem cordibus,
Infirma nostri corporis
Virtute firmans perpeti.
Hostem repellas longius
Pacemque dones protinus;
Ductore sic te praevio
Vitemus omne noxium.
Per te sciamus da Patrem,
Noscamus atque Filium;
Teque utriusque Spiritum
Credamus omni tempore.
Deo Patri sit gloria,
Et Filio, qui a mortuis
Surrexit, ac Paraclito
In saeculorum saecula.
Amen.
Voici le mot de l'abbé Billot :
Le don d'intelligence
Les êtres humains ont une place unique dans l'univers, bien qu'ils aient un corps, ils possèdent deux facultés communes avec les anges : une intelligence et une volonté spirituelles.
Notre intelligence ne fonctionne pas comme celle des anges (qui comprennent instantanément), mais elle est capable aussi bien de s’occuper des choses terrestres, que de l’infini. C’est avec notre intelligence, que nous contemplons Dieu.
Non seulement au Ciel, mais aussi sur terre. En effet, la contemplation de Dieu peut commencer sur terre, et , elle n’est pas réservée à une élite. Voici ce qu’en dit Dom Guéranger :
"La contemplation est l’état auquel est appelée, dans une certaine mesure, toute âme qui cherche Dieu. Elle ne consiste pas dans les phénomènes qu’il plaît à l’Esprit-Saint de manifester en certaines personnes privilégiées, et qu’il destine à prouver la réalité de la vie surnaturelle.
Elle est simplement cette relation plus intime qui s’établit entre Dieu et l’âme qui lui est fidèle dans l’action ; à cette âme, si elle n’y met obstacle, sont réservées deux faveurs, dont la première est le don d’Intelligence qui consiste dans l’illumination de l’esprit éclairé désormais d’une lumière supérieure. Cette lumière n’enlève pas la foi, mais elle éclaircit l’œil de l’âme en la fortifiant, et lui donne une vue plus étendue sur les choses divines."
Notre contemplation de Dieu sur terre se fait dans la foi. Même les mystiques ne peuvent pas voir Dieu complètement sur terre. Dieu est tellement beau et si lumineux que, devant tant de beauté, notre corps ne pourrait résister.
C’est le don de science, qui vient nous aider dans la compréhension et la contemplation de Dieu. Mais il nous aide aussi dans la compréhension ce qui Lui est lié : l’Ecriture Sainte, la liturgie, la vie des saints...
Les cinq premiers dons de l’Esprit Saint nous aident à agir dans ce monde, mais les deux derniers nous introduisent dans la vie divine dès ici-bas.
Dieu vous bénisse,
Abbé Billot
Pour Florence .
Pour Diane .
Pour Claude
Pour Sam .
Pour notre Banquisarde.
SAINT THEODOTE
Théodote était natif de la ville d’Ancyre, capitale de la Galatie (actuelle Ankara). Dans son enfance, il fut élevé par une pieuse vierge nommée Técuse. S’étant marié, il se fit hôtelier et se consacra à la vente de vin. Malgré les dangers de cette profession, il se montra toujours bon chrétien. A la fleur de l’âge, il méprisait les biens du monde, soulageait souvent les pauvres et soutenait ses frères dans la foi à ne pas renier leur foi et à subir le martyre. Il condamnait une vie molle et oisive, affirmant qu’elle est mauvaise pour les soldats de Jésus-Christ, et qu’un homme livré aux plaisirs ne peut aspirer à la couronne du martyre. Dieu l’honora du don des miracles. On lit dans ses actes qu’il guérit plusieurs malades par l’imposition des mains. La persécution de Dioclétien ne lui faisait pas peur, ayant vécu toute sa vie en bon chrétien.
L’édit publié à Nicomédie en 303 arriva bientôt en Galatie où Théoctène était gouverneur. C’était un homme cruel qui avait promis à l’empereur l’extermination des chrétiens dans sa province. L’édit à peine arrivé à Ancyre, la plupart des chrétiens s’enfuirent, alors que parmi les païens ce n’était que festins et réjouissances. Ils allaient dans toutes les maisons des chrétiens pour les piller, sans trouver d’opposition. Il eût été dangereux de se plaindre. Si quelque chrétien se montrait dans la rue, il était aussitôt mis en prison avec toute sa famille. Un traitement particulier était réservé aux femmes et aux filles. Même les petits enfants étaient massacrés.
Théodote assistait les prisonniers, enterrait les corps des martyrs, en risquant la peine de mort. Le gouverneur avait ordonné de donner toute la nourriture des chrétiens aux idoles, si bien qu’ils mouraient de faim. Pour ne pas être réduits à cette extrémité, il fallait qu’ils participent à l’idolâtrie. Ils ne pouvaient plus faire d’offrandes à l’autel du Seigneur ; mais Théodote avait une provision de blé et de vin, qu’il vendait à prix coûtant. Cela permettait aux fidèles de faire leurs offrandes à l’autel et de se nourrir. Comme hôtelier était une profession autorisée par la loi, il transforma son hôtellerie en asile pour les chrétiens et en maison de prières où se rassemblaient tous les fidèles pour adorer Dieu ; les malades trouvaient chez lui un hôpital et les étrangers un hospice.
Un de ses amis, Victor, fut arrêté. Les prêtres de Diane l’accusèrent de reprocher à Apollon d'avoir forniqué avec sa propre sœur : c’était une honte pour les Grecs d’adorer un tel dieu. Le juge lui offrit sa grâce s’il voulait se conformer à l’édit de l’empereur : - Obéissez et vous serez récompensé, sinon vous subirez toutes sortes de supplices puis une mort douloureuse. Averti du danger que courait son ami,Théodote se précipita à la prison et l’exhorta à tenir ferme dans sa foi. Victor se sentit revigoré par ces paroles et commença à subir les supplices en se les rappelant; mais vers la fin, il flancha et demanda à réfléchir sur les propositions qui lui étaient faites. Il fut reconduit en prison où il mourut de ses blessures. Il laissa un mauvais exemple pour les fidèles et une incertitude dans leur esprit au sujet du salut. Il s’est privé de l’honneur que l’on rend aux martyrs.
A quelques kilomètres d’Ancyre, se trouvait la ville de Malus. Par un effet de la Providence, Théodote y arriva juste au moment où on allait jeter le corps du martyr Valens dans la rivière Halys. Il put récupérer les restes de ce martyr et, au sortir de la ville, rencontra quelques chrétiens. Il les invita à se rafraîchir avec lui en s’asseyant dans l’herbe. Il envoya quelqu’un à la ville pour inviter le prêtre pour qu’il récite les prières avant cette collation (Nec enim cibum sumere consueverat sanctus, nisi benedicente presbytero. Act. p. 341) et celle qui implorait le secours du ciel pour les voyageurs.
Ceux qui avaient été envoyés pour chercher le prêtre le rencontrèrent à la sortie de l’église après sexte (midi) ; mais le prêtre les invita dans sa maison pour un repas. Thédote lui dit qu’il devait retourner à Ancyre car les confesseurs (les chrétiens qui confessaient la foi) avaient besoin de lui. A la fin du repas, Théodote demanda au prêtre Fronton de bâtir en ce lieu une chapelle pour y déposer des reliques ; mais le prêtre lui répondit qu’il n’en avait pas ; à quoi Théodote lui répondit qu’il en aurait bientôt. En gage de sincérité, Théodote donna son anneau au prêtre.
Parmi ceux que l’on avait arrêtés pour leur foi se trouvaient sept vierges vertueuses. N’ayant pas réussi à leur faire abjurer leur foi, le gouverneur les livra à de jeunes hommes pour qu’elles soient violées. Une des plus âgées, Técuse, tira un jeune à part et lui dit :
- Que comptez-vous faire ? Considérez que nous sommes vieilles, et malades. J’ai plus de soixante-dix ans et mes compagnes ne sont guère plus jeunes. Il serait honteux de nous approcher car bientôt nous serons mortes et sans sépulture selon les ordres du gouverneur. Ayant ensuite ôté son voile pour lui montrer ses cheveux blancs, elle ajouta : Laissez-vous attendrir, n’avez-vous pas une mère de mon âge ? Si cela est, qu’elle devienne notre avocate auprès de vous. Nous ne demandons que de verser des larmes. Puisse Jésus-Christ vous récompenser, si, comme je l’espère, vous nous épargnez !
Ce discours attendrit les jeunes. Ils mêlèrent leurs larmes aux sept vierges et s’en allèrent, prenant conscience de l’inhumanité du juge.
Ayant appris qu’elles avaient conservé leur virginité, Théoctène imagina un autre moyen pour les vaincre. Il se proposa de les initier aux mystères de Diane et de Minerve et d’en faire des prêtresses. Les païens allaient tous les ans laver l’image de leurs déesses dans un étang voisin. Ce jour-là, le gouverneur força les vierges à être de la fête. Les sept vierges furent placées dans des chariots découverts qui accompagnaient les déesses. Elles étaient debout, toutes nues (ce qui à l’époque était une très grave insulte faite à une femme vierge) précédant les chariots des déesses. Théoctène fermait la marche, entouré de ses gardes.
Cependant Théodote, en prière avec d’autres chrétiens depuis la pointe du jour jusqu’à midi, apprit que Técuse et ses compagnes avaient été noyées dans l’étang. Il demanda comment cela s’était passé. On lui répondit qu’elles avaient refusé les vêtements blancs, les couronnes de fleurs et qu’alors on leur avait attaché une pierre autour du cou avant de les jeter à l’eau. Théodote délibéra avec Polychrone pour savoir comment récupérer les corps, car le gouverneur avait posté une garde tout autour de l’étang. Ne pouvant rien faire, il s’endormit et eut une vision où Técuse lui reprochait de laisser leurs corps dans l’eau, prêts à être dévorés par les poissons. Levez-vous, lui dit-elle, combattez et allez à l’étang ; mais méfiez-vous d' un traître.
Au réveil, les chrétiens se rendirent à l’étang mais la garde était toujours là. Alors, le soir, ils s’armèrent de faux pour couper les cordes des martyres qui les maintenaient attachées aux pierres. Il n’y avait pas de lune et le ciel était couvert. Arrivés au lieu d’exécution, ils furent saisis d’horreur en voyant les têtes coupées au bout de piques et les reste hideux des corps brûlés, mais une voix appelait Théodote et lui disait d’avancer sans crainte. Alors ils firent un signe de croix et virent une croix lumineuse dans le ciel du côté de l’orient. Se mettant à genoux, ils adorèrent Dieu et continuèrent à avancer. Ils continuèrent leur chemin sous une pluie battante, butant sur tous les obstacles. Continuant de prier ils furent exaucés : ils virent un flambeau leur indiquant le chemin à suivre. Au même instant, deux hommes vêtus d’habits éclatants leur apparurent et leur dirent :
- Prenez courage Théodote, le Seigneur a écrit votre nom parmi celui des martyrs ; il nous envoie pour vous recevoir. C’est nous que l’on appelle pères. Vous trouverez près de l’étang Saint Sosandre armé, dont la vue épouvante les gardes ; mais vous n’auriez pas dû prendre un traître avec vous.
L’orage continuait et le tonnerre grondait. La tempête accompagnée d’un vent furieux gênait beaucoup les gardes, mais ils étaient toujours à leurs postes. Voyant arrivé un homme fortement armé et environné de flammes, ils s’enfuirent. Suivant leur guide, les fidèles arrivèrent au bord de l’étang. Le vent soufflait tellement fort que l’eau se retirait laissant apparaître les corps des vierges. Théodore et ses compagnons les emmenèrent et les enterrèrent près de l’église des patriarches. Les noms des sept vierges étaient : Técuse, Alexandrie, Claudie, Euphrasie, Matrone, Julitte et Phaine.
Le lendemain, la ville était en ébullition car on avait enlevé les corps des vierges. Dès qu’un chrétien était vu, on le mettait à la question. Apprenant cela, Théodote voulut aller se livrer, mais il en fut empêché par ses frères. Déguisé en paysan, Polychone se rendit sur la place publique pour voir ce qu’il se passait ; mais il fut reconnu, questionné, et avoua pour éviter la mort, que c’était Théodote qui avait fait le coup. Le gouverneur ordonna aussitôt qu’on exhumât les corps et qu’on les brûlât. Les chrétiens reconnurent alors que Polychrone était un traître et qu’on les avait avertis.
Informé de la trahison, Théodote fit ses prières, dit adieu à ses frères, et se prépara au combat. Il marcha en direction de son supplice mais fut arrêté par deux marchands qui le protégèrent momentanément ; mais ne voulant pas différer, il se rendit auprès du gouverneur. Celui-ci lui fit des promesses mirobolantes, affirmant qu’il le ferait grand prêtre d’Apollon. Théodote lui répondit en lui montrant l’abomination de ses crimes, contrairement à la sainteté et à la sagesse des chrétiens et aux miracles de Jésus-Christ. Les païens devinrent furieux. Les prêtresses de Diane et de Minerve, transportées de rage, s’arrachaient les cheveux, déchiraient leurs habits et mettaient en pièces les couronnes qu’elles avaient sur la tête. La populace demandait justice contre l’ennemi des dieux.
Théodote, fut étendu sur le chevalet où chacun venait le tourmenter pour montrer son zèle. On versa ensuite du vinaigre sur ses plaies et on les brûla… Son martyre dura cinq jours… pour finir on le décapita.
/…./
Le bûcher sur lequel on le plaça fut entouré d’une lumière si éclatante que personne ne pouvait s’approcher pour l’allumer. Le gouverneur ordonna alors que ces restes fussent gardés par des soldats.
Ce même jour Fronton, prêtre de Malus, vint à Ancyre pour chercher les reliques que Théodote lui avait promises. Il venait avec l’anneau du saint laissé en gage. Dans la soirée, son ânesse qui portait du vin de ses vignes vint à s’arrêter d’épuisement au pied du bûcher, sans doute par un effet de la Providence. Les gardes proposèrent à Fronton de rester avec eux. Ils avaient construit une cabane de branchages et allumé un feu pour cuire leur repas. Ils proposèrent à Fronton de le partager et, en échange, celui-ci leur offrit de l'excellent vin. Quelques uns en abusèrent et s’échauffèrent un peu. Ils racontèrent alors les événements, comment les sept vierges avaient été enlevées par un homme de bronze et qu’ils gardaient le corps de cet homme. Le prêtre leur demanda des explications ; alors ils racontèrent tout, en donnant des noms et en précisant que l’homme s’appelait Théodote et qu’ayant souffert de façon insensible, ils l’avaient surnommé l’homme de bronze. Profitant de l’assoupissement des gardes, Fronton prit l’anneau et le glissa au doigt du martyr. Il chargea le corps et la tête du martyr sur son ânesse et la laissa aller seule. Elle retourna instinctivement au village de Malus. Depuis on y a bâti une église sous l’invocation de Saint Théodote. Ce fut ainsi que s’accomplit la promesse que le saint martyr avait faite à Fronton de lui fournir des reliques.
Le pauvre, il est fatigué du voyage que sa maîtresse
a effectué dans l'après-midi hier !!!
Il est trop marrant .😄
Maintenant je vous emmène voir quelques animaux
de la basse-cour chez Papadroopy .
Il fait 12° et nous aurons 21° aujourd'hui à Marseille .
Et chez vous ?
Bonne fête à tous les Eric !
Prenez soin de vous et des vôtres !
Mirabelle
Viens, Esprit Créateur,
visite l'âme de tes fidèles,
emplis de la grâce d'En-Haut
les cœurs que tu as créés.
Toi qu'on nomme le Conseiller,
don du Dieu très-Haut,
source vive, feu, charité,
invisible consécration.
Tu es l'Esprit aux sept dons,
le doigt de la main du Père,
L'Esprit de vérité promis par le Père,
c'est toi qui inspires nos paroles.
Allume en nous ta lumière,
emplis d'amour nos cœurs,
affermis toujours de ta force
la faiblesse de notre corps.
Repousse l'ennemi loin de nous,
donne-nous ta paix sans retard,
pour que,sous ta conduite et ton conseil,
nous évitions tout mal et toute erreur.
Fais-nous connaître le Père,
révèle-nous le Fils,
et toi, leur commun Esprit,
fais-nous toujours croire en toi.
Gloire soit à Dieu le Père,
au Fils ressuscité des morts,
à l'Esprit Saint Consolateur,
maintenant et dans tous les siècles.
Amen.
Latin
Veni, creator, Spiritus,
Mentes tuorum visita,
Imple superna gratia
Quae tu creasti pectora.
Qui diceris Paraclitus,
Altissimi donum Dei.
Fons vivus, ignis, caritas
Et spiritalis unctio.
Tu septiformis munere,
Digitus paternae dexterae.
Tu rite promissum Patris,
Sermone ditans guttura.
Accende lumen sensibus
Infunde amorem cordibus,
Infirma nostri corporis
Virtute firmans perpeti.
Hostem repellas longius
Pacemque dones protinus;
Ductore sic te praevio
Vitemus omne noxium.
Per te sciamus da Patrem,
Noscamus atque Filium;
Teque utriusque Spiritum
Credamus omni tempore.
Deo Patri sit gloria,
Et Filio, qui a mortuis
Surrexit, ac Paraclito
In saeculorum saecula.
Amen.
Voilà le mot de l'abbé Billot :
Le Saint de la joie
Le don de lire dans les âmes est un don impressionnant. Beaucoup de saints l’ont eu, comme Padre Pio et le curé d’Ars.
Des ancêtres de mes cousins étaient allés voir le curé d’Ars, parce qu'ils n’arrivaient pas à avoir d’enfants et pensaient que donc Dieu les appelait peut-être à entrer dans les ordres. Ils sont partis à Ars demander l’avis du saint. Il leur a affirmé que leur vocation était d’avoir des enfants. Ils ne sont pas entrés dans les ordres et ont eu une fille, dont la lignée de mes cousins est issue.
Ce don de lire dans les âmes est certainement très pratique pour aider les gens, et, beaucoup aimeraient l’avoir. Je me souviens d’un prêtre, qui avait fait un très long pèlerinage pour l’obtenir. Mais, comme le disait un autre prêtre, il y a un don plus discret, qui peut permettre d’arriver au même résultat : le don de conseil du Saint Esprit.
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, quand elle était maîtresse de novices, raconte que l’on pensait qu’elle lisait dans les âmes tellement ses avis sur les personnes étaient justes. Elle explique bien qu’elle n’avait pas ce don. C’était certainement le don de conseil, qui lui permettait d’arriver à toucher juste, mais sans vraiment s’en rendre compte.
Le conseil complète la vertu naturelle de prudence de l’intelligence (il s’agit ici de la prudence au sens classique : trouver les bons moyens pour arriver au bon but).
Un autre saint, que nous fêtons aujourd’hui et qui avait certainement ce don, est saint Philippe Neri. Guidé par Dieu, il avait trouvé les bons moyens pour arriver à ramener la jeunesse romaine à Dieu, notamment en lui prodigant les bons conseils. Il était tellement habité par l’Esprit Saint, qu’il avait à profusion l’un de ses fruits : la joie. A tel point qu’on l’appelle le "saint de la joie" ( L’esprit Saint dans une personne produit des fruits qu’énumère Saint-Paul dans l’épître aux Galates (5, 22-23 )).
Il voulait être missionnaire et partir en Afrique. Dieu lui dit que « son Afrique » serait Rome. Il fut donc missionnaire à Rome.
Il tombait fréquemment en extase, ce qui rallongeait considérablement la messe. Quelque fois à cause de cela, on devait empêcher l’accès de La chapelle où il était. Pour éviter cet « inconvénient », on mit à sa disposition un livre d’histoires drôles, et, une fois le livre fini, on plaçait un chat sur l’autel pour le distraire, car il tombait en extase lorsqu'il était trop concentré.
Il avait beaucoup d’humour et, pour éviter de passer pour un saint, il faisait le pitre.
Très humblement, il priait pour que Dieu se "méfie" de lui. Un jour, quelqu’un, dont il s’occupait, fut capturé en mer et fût réduit à l'état d'esclave. Il appela au secours saint Philippe Neri. Ce dernier, prévenu de manière surnaturelle, fit prier pour lui et il réussit à être délivrer.
Il priait beaucoup l'Esprit-Saint.
« Philippe avait aussi pour habitude quotidienne de prier spécialement le St Esprit et de lui demander en toute humilité ses grâces et ses dons….Tandis qu’il priait ainsi un jour de l’an 1544 avec grande ardeur, il sentit soudain dans son cœur une telle explosion du grand amour du St Esprit qui le submergeait, que le cœur se mit à battre si fort dans sa poitrine qu’on pouvait l’entendre du dehors.» Cette joie est un « fruit de l’Esprit Saint ». (L’Esprit Saint, quand il vient dans une âme, produit des « fruits » que saint Paul énumère dans l’épître aux Galates (chap. 5 versets 22 et 23).
Saint Philippe Néri avait également un grande dévotion à la Sainte Vierge et encourageait la jeunesse à la prier.
« De saint Philippe, l’Oratoire a hérité une dévotion particulière envers la Sainte Vierge, comme en témoignent aussi nos églises. Notre saint Père Philippe s’adressait à Elle avec les expressions les plus tendres, les plus douces. Toujours, il affirmait que la Vierge était en fait la vraie fondatrice de l’Oratoire. Il recommandait aux siens la dévotion à Marie comme moyen essentiel d’ascèse spirituelle ». (Confédération de l’Oratoire saint Philippe Néri, Itinéraire spirituel, n° 136)
Confions-nous à Notre Dame du Bon Conseil.
Dieu vous bénisse
Abbé Billot
Pour Florence .
Pour Diane .
Pour Claude
Pour Sam .
Pour notre Banquisarde.
Comme chaque année, à la même époque,
notre hébergeur réclame son loyer .....😔
Il n'y a aucune amélioration de sa part, mais
curieusement le prix augmente !
Pour ceux qui l'ignorent, nous avons acheté le
nom du domaine " La Banquise de Mortimer "
Donc le blog est protégé et de ce fait unique ! 😀
En vous remerciant par avance .
Pour plus d'explications : mortiland@gmail.com .
Bien à vous tous .
Mortimer
SAINT PASCAL BAYLON
Pascal est né en 1540 à Torre-Hermosa, petit bourg du royaume d’Aragon. Ses parents, très vertueux,étaient cultivateurs. Il suivit leurs traces. Les revenus de sa famille étaient trop maigres pour qu’ils puissent l’envoyer à l’école, mais il suppléa de la manière suivante ; quand il allait surveiller les troupeaux dans les prés, il emportait toujours un livre avec lui et à chaque fois qu’il rencontrait quelqu’un d’instruit, il lui demandait de l’aider. Avec cette méthode, il sut bientôt lire et écrire. Cet avantage lui permit de s’instruire dans la religion avec des livres.
Lorsqu’il atteignit son adolescence, il se fit employer berger chez un patron. Ce dernier n’avait qu’à se louer d’un gardien de bêtes aussi consciencieux et se proposa de l’adopter et d’en faire son héritier ; mais il refusa, pensant que s’il acceptait cette proposition elle l’éloignerait du Seigneur : le Sauveur était venu non pour être servi, mais pour servir. Ce fut dans son travail qu’il acquit l’habitude de s’entretenir avec Dieu en priant à genoux en pleine nature. Il pouvait dire avec David : Heureux celui que vous instruisez vous-même, ô mon Dieu (Ps. XCIII, 12). Il était devenu comme beaucoup de contemplatifs, à savoir que la consolation qui est communiquée aux âmes pieuses par le Saint-Esprit, est infiniment plus grande que tous les plaisirs du monde, fussent-ils réunis en un seul et même homme. Elle fait, pour ainsi dire, dissoudre le cœur par un vif sentiment de joie qu’il n’est pas capable de contenir.
C’est alors que le serviteur de Dieu chantait avec le roi prophète : Mon âme se réjouira dans le Seigneur, et elle triomphera de sa délivrance. Tous mes os s’écrieront : Seigneur, qui est semblable à vous (Ps. XXXIV). Dieu dans cette vallée de larmes, changera ses déserts en un lieu de délices, et sa solitude en un jardin du Seigneur. On y verra partout la joie et l’allégresse ; on y entendra les actions de grâces et les cantiques de louanges à la gloire de l’Eternel (Isaïe, LI, 3).
Souvent absorbé par la prière, il ne gardait pas très bien ses chèvres qui allaient dans les terrains d’autrui, alors il changea de maître, mais ses nouveaux compagnons juraient sans arrêt, se disputaient et se battaient. Il forma dons le projet de les quitter pour ne pas subir leur influence.
A force de prier pour demander à Dieu quelle voie il devait suivre, il pensa qu’il devait se faire religieux. Certaines personnes lui indiquèrent alors un couvent richement doté ; mais cela ne lui convenait pas. Il lui fallait un lieu plus pauvre.
A l’âge de vingt ans, il quitta son maître et se rendit dans le royaume de Valence où se trouvait un couvent de Franciscain déchaussés que l’on appelait Soccolans. Ce couvent était situé dans le désert, à côté de la ville de Montfort. Il entra au service des fermiers du voisinage pour garder les troupeaux. Sa vie exemplaire fut bientôt connue dans toute la région. On ne parlait que de lui sous le nom du Saint Berger. Enfin il résolut d’aller se présenter au couvent et demanda à être frère convers en 1564.
Il y fit son noviciat et mena une vie très austère, mais quand ses supérieurs lui donnaient l’ordre d’arrêter ses pénitences trop sévères, il obéissait toujours. Souvent, comme c’était la coutume dans l’Ordre, il changeait de couvent mais ne s’en plaignait jamais.
Le général de l’Ordre (Christophe de Cheffontaines) étant à Paris, Pascal fut député vers lui pour les affaires de sa province. Il partit sans s’occuper des dangers à courir, car à cette époque beaucoup de villes qu’il devait traverser étaient aux mains des huguenots. Il fit le voyage pieds nus avec son habit de Franciscain. Les hérétiques le poursuivirent souvent avec des pierres et des bâtons. Il reçut même une blessure à l’épaule dont il resta estropié toute sa vie. Parfois même il fut arrêté comme espion, mais il s’en sortait toujours.
Après avoir accompli sa mission, de retour en Espagne, bien que fatigué, il reprit aussitôt son travail. Jamais il ne parlait des dangers qu’il avait encourus pendant sa mission, en les omettant lors de ses récits de voyage.
Dans la dernière partie de sa vie, il passait une partie de la nuit au pied des autels, tantôt à genoux tantôt prostré contre terre. Il avait aussi une grande dévotion pour la Mère de Dieu à qui il demandait de le préserver du péché.
Saint Pascal Baylon mourut à Villa-Réale près de Valence le 17 mai 1592 à l’âge de 52 ans. Pendant les trois jours, que son corps fut exposé, il s’opéra un grand nombre de miracles. Paul V le béatifia en 1618 et Alexandre VIII le canonisa en 1690.
SAINT TROPEZ
Martyr, (v. 2020)
SAINT POSSIDIUS
Evêque de Calame en Numidie, + en 430
A Marseille, nous avons 12° ce matin et nous aurons 22°
dans la journée et il n'y a pas de risque de précipitations .
Pierre m'avait offert des moules en silicone en forme
d'igloo. Comme j'avais des invités hier, j'ai voulu
faire des gâteaux au yaourt individuels . D'habitude
je réussis bien mon gâteau, là j'avoue que c'était
un peu" étouffe belle-mère" mais ce n'était pas mauvais .
Ce matin avec le café cela va très bien .
Eh oui, je travaille aujourd'hui .
Savez-vous que cela fait 18 jours que j'ai fait ma demande
de retraite pour le 1er novembre ?
Bonne fête à tous les Pascal !
Prenez soin de vous et des vôtres !
Mirabelle
Viens, Esprit Créateur,
visite l'âme de tes fidèles,
emplis de la grâce d'En-Haut
les cœurs que tu as créés.
Toi qu'on nomme le Conseiller,
don du Dieu très-Haut,
source vive, feu, charité,
invisible consécration.
Tu es l'Esprit aux sept dons,
le doigt de la main du Père,
L'Esprit de vérité promis par le Père,
c'est toi qui inspires nos paroles.
Allume en nous ta lumière,
emplis d'amour nos cœurs,
affermis toujours de ta force
la faiblesse de notre corps.
Repousse l'ennemi loin de nous,
donne-nous ta paix sans retard,
pour que,sous ta conduite et ton conseil,
nous évitions tout mal et toute erreur.
Fais-nous connaître le Père,
révèle-nous le Fils,
et toi, leur commun Esprit,
fais-nous toujours croire en toi.
Gloire soit à Dieu le Père,
au Fils ressuscité des morts,
à l'Esprit Saint Consolateur,
maintenant et dans tous les siècles.
Amen.
Le don de force
Aujourd’hui, nous pouvons méditer sur le don de force de l’Esprit Saint. Ce don permet de faire des choses qu’en temps ordinaire une personne ne pourrait pas faire.
Il permet de résister à des situations très difficiles. Si des chrétiens ont pu résister à des tortures, des persécutions, c’est certainement grâce au don de force de l’Esprit Saint.
Le don de force sert à avoir la force pour réagir en n’en faisant ni pas assez, ni trop ; mais il aide aussi supporter.
Voici ce qu’en dit Dom Guéranger :
« Que pourrait-il opposer aux tentations de Satan, si la Force du divin Esprit ne venait le couvrir d'une armure céleste et aguerrir son bras? Le monde n'est-il pas aussi un adversaire terrible, si l'on considère le nombre des victimes qu'il fait chaque jour par la tyrannie de ses maximes et de ses prétentions? (…)
Les passions du cœur de l'homme ne sont pas un moindre obstacle à son salut et à sa sanctification: obstacle d'autant plus redoutable qu'il est plus intime. » (Les dons du Saint-Esprit)
Mais le don de force ne doit pas être réservé aux choses exceptionnelles. Dans la vie quotidienne, nous avons besoin de ce don. Quand nous pouvons témoigner de notre foi, résister à des tentations, faire un travail difficile, ou tout simplement pour faire le mieux possible, nous pouvons invoquer l’Esprit-Saint.
En la fin de ce mois de Marie qui se termine, nous nous pencher sur les rapports entre la Vierge Marie et l’Esprit Saint. Il a en effet un lien privilégié avec elle.
Il s’est posé sur elle (« la puissance du Très-Haut la couvrit de son Ombre » (Luc 1, 35)), au moment de l’Incarnation.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort a écrit à ce sujet un texte merveilleux :
« Dieu le Saint-Esprit étant stérile en Dieu, c'est-à-dire ne produisant point d'autre personne divine, est devenu fécond par Marie qu'il a épousée. C'est avec elle et en elle et d'elle qu'il a produit son chef-d'oeuvre, qui est un Dieu fait homme, et qu'il produit tous les jours jusqu'à la fin du monde les prédestinés et les membres du corps de ce chef adorable: c'est pourquoi plus il trouve Marie, sa chère et indissoluble Épouse, dans une âme, et plus il devient opérant et puissant pour produire Jésus-Christ en cette âme et cette âme en Jésus-Christ » (Traité de la Vraie Dévotion, n° 20).
Saint Louis-Marie Grignon de Montfort conseille d’invoquer l’Esprit Saint avant de commencer le chapelet
Dieu vous bénisse,
abbé Billot