Pour Florence et Adèle .
Pour Diane .
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Pour notre Banquisarde.
SAINTE ZITA
Zita est née en Italie au début du treizième siècle au village de Montegradi, près de Lucques. Sa mère était pauvre mais elle l’éleva chrétiennement. Zita était très docile et il suffisait à sa mère de lui dire : Cela plaît à Dieu ; c’est à sa volonté ; cela déplairait au Seigneur. Zita était très douce et charmait tout le monde. Elle parlait peu et travaillait beaucoup dans un recueillement perpétuel de l’âme.
A l’âge de douze ans, elle se mit au service d’une famille de Lucques, nommée Fatinelli, qui se trouvait à côté de l’église Saint Frigidien. Cette proximité lui permettait de remplir facilement ses devoirs de chrétienne. D’un autre côté, elle était heureuse d’avoir un travail rémunérateur. Elle obéissait ponctuellement à ses maîtres comme si elle obéissait à Dieu. Tous les jours, elle faisait ses prières et assistait à la messe sans que son devoir d’état en pâtît.
Mais Dieu permit qu’elle ne fût pas traitée comme elle aurait dû l’être. Sa modestie passait pour de la stupidité, son exactitude à ses tâches comme de l’orgueil. Son maître et sa maîtresse la prirent en aversion. On avait beau la maltraiter, elle ne se plaignait jamais et continuait à accomplir ses devoirs.
Une vertu aussi solide triompha de la malice et ses maîtres reconnurent enfin qu’ils avaient un trésor dans leur maison. Les autres domestiques devinrent aussi plus gentils et leur jalousie se changea en admiration.
Ses maîtres lui confièrent la tenue de leurs affaires ce qui la mit au-dessus des autres domestiques, mais elle ne leur fit jamais sentir sa supériorité. Elle essaya d’empêcher les vices qu'elle voyait parmi eux, persuadée que des serviteurs vertueux servent mieux leurs maîtres.
Zita jeûnait toute l’année au pain et à l’eau et dormait sur une planche. Ses moments de repos étaient consacrés à la prière et à la méditation. Pendant son travail, elle avait des prières jaculatoires. Son maître, très coléreux, s’apaisait dès qu’elle le lui demandait, parfois même se jetant à ses pieds pour le calmer. Elle trouvait le moyen de faire les aumônes aux pauvres sous la forme de nourriture sortant de la maison, mais toujours avec mesure sachant que ce n’était pas son bien propre. Elle leur donnait probablement les restes des repas.
Elle mourut le 27 avril 1272 à l’âge de soixante ans. Par son intercession, il s’opéra plusieurs miracles, dont cent cinquante ont été examinés et prouvés juridiquement. Son corps fut trouvé entier en 1580. Il est enchâssé et gardé avec beaucoup de respect dans l’église de Saint Frigidien. Le pape Léon X approuva un office composé en son honneur. La ville de Lucques a une grande vénération pour Sainte Zita. Le pape Innocent XII publia en 1696 le décret de la béatification de la servante de Dieu et confirma le culte qu’on lui rendait.
Sainte Zita est souvent représentée avec un trousseau de clefs à la main
Nota:
En 1892, le duc Robert Ier de Parme nomme son dix-septième enfant Zita (1892-1989) en l'honneur de la sainte. Impératrice d'Autriche et reine de Hongrie par son mariage avec l'empereur Charles Ier d'Autriche en 1911, béatifiée en 2004, son procès de canonisation a été ouvert en 2009
BIENHEUREUSE ZITA DE BOURBON-PARME
SAINT ANTHIME
Evêque et plusieurs autres Saints martyrs à Nicomédie en 303 (v. 2020)
SAINT ANASTASE Ier
Pape en 398
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Pour notre Banquisarde.
NOTRE DAME DU BON CONSEIL
La dévotion à Notre Dame du Bon Conseil, instaurée depuis des siècles dans la petite église de Gennazzano, près de Rome, s’est répandue en Occident par les ermites de Saint Augustin. La piété des fidèles aime à invoquer la Sainte Vierge sous ce vocable qui leur est devenu familier.
SAINT CLET et SAINT MARCELLIN (v. 2020)
Papes et martyrs + en 89 et 304
SAINT RIQUIER
Abbé dans le Ponthieu + vers 645
SAINT PASCHASE RADBERT
Abbé de Corbie + en 865
Je ne sais à quelle espèce appartient
ce sympathique animal, mais vous avouerez
qu'il est plus photogénique que les truffes
que nous voyons en ce moment ! 😊
Et comme c'est une créature de Dieu,
il a toute sa place sur le blog .
Temps mitigé encore aujourd'hui
sur la citée phocéenne ....
On n'arrive pas à décoller dans un
chaud printemps ! 🤨
Je vous souhaite une belle journée .
Bien à vous tous .
Mortimer
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FOIRE DE BEAUCROISSANT. AUJOURD'HUI ET HIER (XIXè siècle)
LA FOIRE DE BEAUCROISSANT
La foire de Beaucroissant est une foire agricole biannuelle qui se tient dans la commune de Beaucroissant en Isère. Ses origines remontent officiellement à l'an 1219.
Cette foire, qui se déroule chaque année le dernier week-end d'avril et le deuxième week-end de septembre, regroupe plus de 1 500 exposants et attire, selon l'office de tourisme départemental, près d'un million de visiteurs. La « Beaucroissant » s'étend sur un espace d’exposition de plus de trente hectares où sont exposés principalement des stands dédiés à l'élevage et à l'agriculture.
Sur le site de la foire et dans sa périphérie immédiate, les visiteurs peuvent également découvrir des attractions foraines, des stands de restauration et des débits de boissons.
HISTORIQUE
L'origine de la foire remonte vraisemblablement au marché — la « Vaude » — installé, selon les sources, dès le IXè ou Xè siècle, lorsque l'évêque de Grenoble vient chaque année célébrer la Fête de la Sainte Croix.
Le 14 septembre 1219 était un jour de fête à Grenoble où de nombreuses personnes étaient venues assister à la traditionnelle fête de la Sainte-Croix. Malheureusement ce même jour un violent orage éclata sur la région, gonflant les torrents et rivières et faisant céder une retenue d'eau créée à la suite d'un éboulement quelques années auparavant au niveau des gorges de l'Infernet à Livet et Gavet (en réalité une rupture d’une moraine glaciaire). La vague et la hausse du niveau des cours d'eau du Drac et de l'Isère qui résultèrent rompirent ce barrage naturel, inondèrent la ville et firent des milliers de morts. Des centaines de survivants allèrent se réfugier à Beaucroissant où il fallut créer un village pour les accueillir.
L'année suivante, jour pour jour, le 14 septembre 1220, l'évêque de Grenoble, Jean de Sassenage petite commune collée à Grenoble où le château existe toujours et se visite) accompagna ses paroissiens sur le colline qui domine Beaucroissant à Notre Dame de Parménie, pour remercier Dieu de les avoir épargnés et afin de prier pour les victimes de cette catastrophe. Ainsi le grand nombre de pèlerins qui chaque année affluaient sur la commune de Beaucroissant attira de nombreux commerçants qui voyaient là une aubaine pour exercer leur commerce. Selon Bernard Janin et Denise Brizard, ce pèlerinage « fournit désormais à Beaucroissant l'occasion heureuse d'associer une cérémonie religieuse et une tradition commerciale ».
Au départ, ce fut surtout le petit bétail qui était vendu pendant la foire, puis au cours des années de nombreux stands de produits manufacturés firent leur apparition notamment grâce à l'implantation géographique de Beaucroissant. Ainsi sa situation sur la route antique reliant Vienne à Turin, et à proximité de grands axes de circulation comme les routes de Grenoble à Valence et de Grenoble à Lyon permit à la foire d'accueillir un commerce de transit. À la fin du Moyen Âge la renommée de la foire grandissant, ce furent des commerçants de toute l'Europe (Espagne, Italie, Pays-Bas, Suisse...) qui firent leur apparition afin de venir vendre leurs marchandises. La durée de la foire était initialement de trois jours, mais à cette époque, l'ampleur de la manifestation fut telle qu'elle fut rallongée jusqu'à dix-sept jours. Chaque jour avait ainsi sa spécialité, jour du blé, jour des chevaux, jour des bêtes à cornes, jour des épices...
xixe siècle
Le 8 mai 1836, la foire devient un événement semestriel. Le roi de France Louis-Philippeautorise par accord royal un deuxième jour, au printemps, durant lequel la foire de Beaucroissant peut se dérouler.
La foire au xxie siècle
En 2017, la foire regroupait plus de 1 500 exposants dont plus de 250 entreprises de matériel agricole. Afin d'alimenter les quelque 800 000 à 1 000 000 de visiteurs attendus, ce sont près d'une centaine de bars et restaurants qui seront installés au long des 15 kilomètres d'allées réparties sur une quarantaine d'hectares6.
La foire actuelle est constituée de stands traditionnels que l'on retrouve d'année en année. Ainsi plus de 1 500 bovins et chevaux sont exposés lors de la journée du 14 septembre ainsi que plusieurs centaines d'ovins, et porcins lors de cette journée dite du gros bétail. À cette occasion un concours est organisé par le syndicat des éleveurs de Charolais du sud-est, doté de plusieurs prix pour les plus belles bêtes. Des démonstrations de chiens de bergers sont également réalisées par le syndicat d’éleveurs d’ovins de l’Isère.
Des éleveurs de chiens sont également présents lors de la foire et occupent en moyenne chaque année une vingtaine de stands. Les volailles et les autres petits animaux à poil ou à plume (perruches, lapins...) sont également représentés par une cinquantaine d'exposants. À ces stands animaliers s'ajoutent les professionnels et exposants de matériel agricole et de travaux publics avec les grands concessionnaires régionaux, ainsi que plusieurs exposants étrangers.
En 2020, en raison de la pandémie de Covid-19, les deux éditions de la foire sont supprimées dont la 801e prévue en septembre.
En 2021 celle du 24 et 25 avril a été annulée et celle du 10, 11, 12 septembre est pour le moment maintenue. Attention la foire aux bestiaux se fait un jour ouvrable en général le lundi. La foire de septembre est plus importante.
SAINT MARC, EVANGELISTE
Marc était juif de naissance ; son style rempli d’hébraïsmes ne permet pas d’en douter. Ses actes lui donnent la Cyrénaïque pour patrie. Le vénérable Bède, qui les suit, ajoute qu’il sortait de la race d’Aaron. Selon plusieurs auteurs anciens, il fut converti par les apôtres après la Résurrection de Jésus-Christ. Saint Irénée le qualifie de disciple et interprète de Saint Pierre. Origène et Saint Jérôme prétendent que c’est lui que Saint Pierre appelle son fils dans sa première épître.
Ce qu’il faut comprendre par interprète veut dire en l’occurrence traduire en grec et en latin ce que Saint Pierre disait dans sa propre langue.
Saint Jérôme et d’autres écrivains ecclésiastiques pensent que notre évangéliste et Jean-Marc, cousin de Saint Barnabé, étaient le même homme. Il y a d’autres avis…
Papias et Clément d’Alexandrie disent que Marc composa son évangile à la demande des fidèles de Rome qui voulaient conserver par écrit ce que disait Saint Pierre. C’est pour cette raison que cet évangile a été parfois attribué à Saint Pierre.
Dans son évangile, Marc n’a fait qu’abréger celui de Saint Matthieu, selon Saint Augustin ; mais d’autres auteurs ne sont pas de cet avis…
Marc change souvent l’ordre de la narration des faits et en cela il est plus proche de Saint Luc et de Saint Jean. Il rapporte des faits dont Saint Matthieu n’avait pas parlé, comme l’éloge que fait Jésus-Christ de cette petite veuve qui avait mis deux petites pièces dans le tronc du temple et l’apparition du Sauveur ressuscité aux deux disciples qui se rendaient à Emmaüs. Son récit est simple et élégant, sa narration pleine de charme. Il nous suffit de relire les évangiles et de faire des comparaisons.
Marc était en Italie lorsqu’il écrivit son évangile probablement avant l’an 49. Certains auteurs pensent que Saint Pierre avait envoyé Marc en Egypte et qu’il aurait été le premier évêque d’Alexandrie, ville la plus célèbre de l’Univers après Rome. Ce qui est fort probable pour Marc. Pourquoi Saint Pierre ne l’aurait-il pas envoyé à Alexandrie ? Cet événement se situe la neuvième année de l’empereur Claude et la quarante-neuvième de Jésus-Christ lorsque Pierre alla en Orient. La chronique orientale (selon Abraham Ecchellensis) situe l’arrivée de Marc la septième année de Néron et la soixantième de Jésus-Christ. Il résida d’abord à Cyrène dans la Pentapole (la Lybie près de l’Egypte). C’est de là qu’il convertit un grand nombre de païens et toute la Lybie. Marc prêcha douze ans dans les contrées égyptiennes avant de finir à Alexandrie ; mais les nombreuses conversions déchaînèrent les païens. Après avoir ordonné Saint Anien évêque de cette ville, Marc retourna dans la Pentapole où il resta deux ans, puis revint voir Alexandrie avant de retourner à Rome pour un bref séjour.
De nouveau à Alexandrie, Marc, à cause de ses miracles, fut traité de magicien par les païens qui voulurent le mettre à mort. Mais il trouva le moyen de leur échapper au moins pour quelque temps. Plus tard, il fut découvert alors qu’il célébrait les Saints Mystères. Les païens les plus violents se saisirent de lui, l’attachèrent avec des cordes et le traînèrent dans les rues en criant qu’il fallait mener ce bœuf à Bucoles, lieu qui se trouvait près de la mer avec des précipices. Cette arrestation eut lieu le 24 avril de l’an 68. Les rues portaient des traces de son sang et des morceaux de sa chair. Le soir les païens le jetèrent en prison. Pendant la nuit, il eut deux visions. Le lendemain matin, on le traîna de nouveau dans les rues et il expira.
Les chrétiens ramassèrent ses restes et les enterrèrent à Bucoles dans un lieu où ils avaient l’habitude de s’assembler pour la prière. En 310, on bâtit une église en cet endroit. Puis ses reliques furent transférées de Bucoles à Alexandrie jusqu’au huitième siècle. Il est dit qu’elles furent transportées à Venise vers l’an 815. En effet, on peut lire dans le récit d’un moine français qui, en 870, fit un voyage en Orient, que le corps de Saint Marc n’était plus à Alexandrie car les Vénitiens l’avaient emporté dans leurs îles. Saint Marc est partout honoré le 25 avril en Orient comme ne Occident. On a la coutume en ce jour, depuis Saint Grégoire le Grand, de chanter la Grande Litanie qui était accompagnée d’une jeûne strict et d’abstinence. Cependant aujourd’hui à cause du temps pascal cette coutume ne se pratique plus.
SAINT ANIEN
Second évêque d’Alexandrie
SAINT PHERADE
Appelé en Gascogne SAINT FIARI
Evêque d’Agen, + après 392
SAINT MACULL ou MAUGHOLD
Evêque le l’île de Man en 498
SAINT IVES
Evêque Perse, puis en Angleterre, VIIè siècle
SAINT ERMIN ou SAINT ERME
Evêque et abbé de Lobes en Hainaut
Ce troisième dimanche de Pâques est aussi appelé dimanche de Jubilate, du premier mot de l’Introit de la messe du jour. Cet introit a été mis en musique notamment par Jean-Baptiste Lully, non pas pour ce 3e dimanche après Pâques, mais pour célébrer le mariage de Louis XIV avec sa cousine l’infante Marie-Thérèse d’Autriche et le rétablissement de la paix avec l’Espagne.
Ce grand motet « Jubilate Deo » (LWV 77/16) fut exécuté pour la 1ère fois à Paris le 29 août 1660, en l’église de la Mercy.
Œuvre écrite pour 5 solistes (2 sopranos, 1 haute-contre, 1 ténor, 1 basse), choeur mixte à 5 voix, orchestre
Madame Zouave
Un jour, un prêtre dont j'ai oublié
le nom, m'a dit qu'il ne fallait pas
se focaliser sur Marie
.......😗
J'ai répondu sans réfléchir que c'était
la seule humaine ( de souche) de notre
religion .
Et de plus, Mère de Dieu .
C'est à partir de ce moment que j'ai
regardé les prêtres en clignant des
yeux ........😙
Ce n'est pas une question de confiance
mais c'est simplement humain .
Marie sera toujours mon premier "contact"
avec le surnaturel .
Parce que c'est naturel .
Pour Florence et Adèle .
Pour Diane .
Pour Claude
Pour Sam .
Pour notre Banquisarde.
SAINT LEGER, PRËTRE DANS LE PERTHOIS
On sait peu de chose du prêtre Léger (en latin Leodagarius) sinon qu’il vivait à la fin du sixième siècle et que l’évêque de Châlons-sur-Marne lui confia le gouvernement de l’Eglise de Perthes, canton du diocèse, et qu’il possédait toutes les qualités d’un saint homme. Il délivra du démon un homme possédé et guérit un autre homme par ses prières. Il mourut à un âge avancé et fut enterré dans l’église méridionale du canton Notre-Dame-de-Perthes. Le corps de Saint Léger fut ensuite placé derrière l’autel de cette église vers 947. En 1115 on le mit dans une châsse. Il est honoré en ce jour dans son diocèse.
SAINT FIDELE DE SIGMARINGEN
Capucin martyr en 1622 (v. 2020)
SAINT MELLIT
Evêque de Londres puis archevêque de Cantorbéry, + en 624
SAINTE BEUVE et SAINTE DODE
Vierges et abbesses à Reims, VIIè siècle.
SAINT ROBERT
Fondateur et premier abbé du monastère de La chaise Dieu au diocèse de Clermont en Auvergne. + en 1067
En attendant le prochain attentat ..........
Ce pays est devenu une fosse commune
où on enterre nos policiers, nos pompiers,
nos soignants avec les tronches masquées
du premier sinistre, de son âne sinistre
de la défense .
Heureusement que la saloperie qui a fait
cela est morte !
On aurait pu avoir Ducon- Lajoie nous
parler de bouffées délirantes ........😞
Bien à vous tous .
Mortimer
Je ne sais si hurler sert à quelque
chose .
Mais ça soulage !
Pour Florence et Adèle .
Pour Diane .
Pour Claude
Pour Sam .
Pour notre Banquisarde.
Adalbert, issu d’une célèbre famille de Bohème, est né vers 956 et fut baptisé sous le nom de Woytiech, qui signifie en langue slavonne, secours de l’armée. Dans son enfance, sa vie étant menacée suite à une grave maladie, ses parents firent le vœu de le consacrer, sous l’invocation de la Sainte Vierge, au service des autels s’il restait en vie. Leur vœu fut exaucé : ils le placèrent sous le conduite d’Adalbert, archevêque de Magdebourg. L’archevêque le fit instruire et, à sa confirmation, lui donna son nom. Le jeune homme donna des preuves de son intelligence, particulièrement dans l’étude des saints. Il passait son temps dans la prière, la visite des malades, pauvres ou riches.
Après la mort de l’archevêque de Magdebourg en 981, Adalbert retourna en Bohème avec toute une bibliothèque qu’il s’était constituée. En 983, il reçut les Ordres Sacrés des mains de Diethmar, évêque de Prague, qui mourut peu de temps après en poussant des cris atroces, disant qu’il serait damné pour ne pas avoir accompli ses devoirs d’état correctement. Avant sa mort il revêtit le cilice et alla prier dans l’église pour attirer la miséricorde divine et distribua aux pauvres d’abondantes aumônes.
L’assemblée qui se tint après la mort de l’archevêque désigna Adalbert pour lui succéder. Il fut sacré par l’archevêque de Mayence le 29 juin 983. A partir de ce jour, on ne vit plus jamais rire et lorsqu’on lui demandait pourquoi, il répondait :
- Il est facile de porter une mitre et une crosse ; mais c’est quelque chose de bien terrible de d’avoir à rendre compte d’un évêché au souverain juge des vivants et des morts.
Il fit son entrée pieds nus dans la ville de Prague, où il fut reçu avec une joie extraordinaire par le peuple et surtout par Bolesas, prince de Bohème. Il divisa son revenu en quatre parties : l’entretien de l’Eglise, la subsistance des chanoines, le soulagement des malheureux et la quatrième pour ses besoins et ceux de sa maison. Sur ce quatrième point il nourrissait encore douze pauvres en souvenir des douze apôtres. Il vivait simplement comme un père du désert, mais tous les jours il prêchait, visitait les malades et les prisonniers.
Le diocèse de Prague était alors dans un état déplorable avec beaucoup d’idolâtres. Ceux qui se disaient chrétiens étaient atteints de plusieurs vices honteux. Malgré ses efforts, Adalbert ne parvenait pas à sanctifier son diocèse. Il se rendit alors à Rome pour consulter le pape Jean XV. Il lui exposa sa situation et détermina le pape à l’autoriser à quitter ses fonctions. Ainsi il visita le Mont-Cassin, revint à Rome et prit l’habit avec son frère Gaudence au monastère de Saint Boniface. Il y passa cinq ans.
Ne voyant pas revenir Adalbert, l’archevêque de Mayence écrivit au pape pour demander son retour. Le pape renvoya Adalbert à son évêché avec l’autorisation de le quitter à nouveau s’il n’arrivait pas à ses fins. Les habitants de Prague le reçurent avec beaucoup d’allégresse et de promesses ; mais bientôt ils eurent tout oublié. Adalbert résolut de les abandonner pour toujours et retourna dans son monastère pour ensuite aller prêcher l’évangile en Hongrie. Il gagna à Jésus-Christ, entre autres, le roi Etienne qui devint un saint homme.
Au monastère, l’abbé Léon lui confia la charge de prieur. Adalbert accomplit si bien sa tâche qu’il devint célèbre. L’empereur Othon III, lui-même, de séjour à Rome, lui faisait de fréquentes visites.
Le pape Grégoire V, successeur de Jean XV, renvoya Adalbert à son Eglise sous les pressions de l’archevêque de Mayence ; mais là, l’accueil ne fut pas cordial mais hostile et les habitants massacrèrent six de ses proches, pillèrent ses biens et mirent le feu aux bâtiments leur appartenant. Averti de ce qui se passait juste avant son arrivée, Adalbert quitta la route de Prague et se rendit auprès de Boleslas son ami, fils de Micislas, duc de Pologne. Ce prince envoya une députation aux habitants de Prague pour leur demander de recevoir Adalbert. Ils répondirent qu’ils ne voulaient pas d’un saint évêque car eux étaient des méchants.
Ils ajoutèrent que si Adalbert voulait revenir c’était uniquement pour venger ses proches. Il fallait donc qu’il s’attende à être mal reçu. Adalbert se consacra alors à la conversion des idolâtres Polonais et eut la satisfaction de voir un grand nombre de conversions. Il se rendit ensuite en Prusse, avec Benoît et Gaudence, qui était alors encore dans l’idolâtrie la plus complète. Il eut un grand succès à Dantzig où presque tous les habitants se firent baptiser. Il alla dans d’autres endroits mais devant l’hostilité des habitants, rebroussa son chemin à chaque fois. Fatigué de tous ces refus, il s’arrêta avec ses compagnons pour prendre un peu de repos ; mais les païens se saisirent de lui et de ses compagnons et les enchaînèrent. Adalbert offrit sa vie à Dieu par une prière fervente dans laquelle il demandait le pardon de ses ennemis. Le prêtre des idoles le perça de sa lance en lui disant par dérision :
- Vous devez vous réjouir à présent, puisqu’ à vous entendre, vous désirez rien d’autre que de mourir pour votre Christ.
Six autres païens lui portèrent un coup de lance. Ce fut ainsi qu’il devint un martyr le 23 avril 997. Ses bourreaux lui coupèrent ensuite la tête qu’il mirent au bout d’une pique. Benoît et Gaudence furent emmenés en captivité.
Bodeslas, devenu entretemps duc de Pologne, racheta le corps du saint qu’on déposa dans l’abbaye de Tremezzo ; on le porta l’année suivante dans la cathédrale de Gniezno (Pologne), où il est exposé à la vénération des fidèles. Dieu a glorifié son serviteur par un grand nombre de miracles. Dans le catalogue des reliques qui est gardé au palais électoral de Hanovre (1715) il est parlé d’une châsse précieuse qui contient une portion de celles de Saint Adalbert. Ce saint a le titre d’apôtre de Prusse, quoiqu’il n’ait planté la foi que dans la ville de Dantzig1.
1. Les habitants de la Prusse, Sarmates d’origine, étaient les plus sauvages des païens du nord. Ils se souciaient peu de la beauté des temples ; ils adoraient leurs idoles sous des chênes, et leur immolaient les prisonniers pris à l’ennemi. Après le martyre de Saint Adalbert, trois rois de Pologne, nommés Boleslas essayèrent inutilement de les soumettre. Enfin les chevaliers teutoniques conquirent leur pays en 1239 et leur procurèrent des missionnaires qui les instruisirent dans la religion chrétienne. Mémoires sur la maison de Brandebourg, par le roi de Prusse et dans le même ouvrage la conversion du Brandebourg commencée par Charlemagne et achevée en 928 sous Henri l’Oiseleur, qui soumit entièrement le pays.
SAINT GEORGES
Martyr vers 303 (v. 2020)
SAINT FELIX
Prêtre
SAINT FORTUNAT et SAINT ACHILEE
Martyrs à Valence en Dauphiné en 211 ou 212
SAINT GERARD
Evêque de Toul, + en 994
BIENHEUREUX ALEXANDRE SAULI
Supérieur Général de Barnabites
et ensuite évêque d’Aléria et de Pavie, + en 1592
Pour Florence et Adèle .
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A copier-coller pour les PPP !