Nos pensées pour Seb qui demain va passer sa journée
à l'hôpital pour de nombreux examens .
Pour le frère Marie-Dominique Savio .
Pour Diane .
Pour Claude
Pour Sam .
Pour notre Banquisarde.
Nos pensées pour Seb qui demain va passer sa journée
à l'hôpital pour de nombreux examens .
Pour le frère Marie-Dominique Savio .
Pour Diane .
Pour Claude
Pour Sam .
Pour notre Banquisarde.
SAINT ACACE ou ACHATE
Acace ou Achate était évêque de la ville d’Antioche (aujourd’hui Antakya au sud de la Turquie, près de la frontière Syrienne) où il y avait un très grand nombre de Marcionites. On lui donna le surnom d’Agathange, qui signifie bon ange. Pendant la persécution de Dèce, il sut maintenir son troupeau dans un inviolable attachement à la foi, tandis que les Marcionites, vaincus par la crainte des supplices, ne rougissaient pas de sacrifier aux idoles. Il confessa lui-même Jésus-Christ. Voici l’histoire de cette confession :
Martien, homme consulaire, se fit amener l’évêque Acace, regardé comme le bouclier et le refuge du pays à cause de son immense charité envers tout le monde ; lorsqu’il fut en sa présence, il lui dit :
Martien
- Comme vous avez le bonheur de vivre sous les lois romaines, vous devez aimer et honorer les princes qui sont vos protecteurs.
Acace
- De tous les sujets de l’empire, il n’y en a pas qui honorent plus l’empereur que les chrétiens. Nous demandons sans cesse à Dieu, dans nos prières, qu’Il lui accorde une longue vie, pleine de succès, comblée de toutes sortes de prospérités ; qu’Il lui donne de l’esprit de sagesse et de justice pour gouverner ses peuples, afin que tout son règne soit heureux et se passe dans une paix florissante qui amène l’abondance dans toutes les provinces de sa domination.
- Cela est fort louable ; mais afin que l’empereur puisse être plus fortement convaincu de votre soumission et de votre fidélité, venez lui offrir un sacrifice avec nous.
- Je viens de vous dire que je prie le grand et le vrai Dieu pour le salut de l’empereur : mais ce prince ne peut exiger un sacrifice de nous ; cette sorte de culte ne lui est pas due, ni à quel homme que ce soit.
- Dites-nous donc quel Dieu vous adorez, afin que nous puissions, nous aussi, lui présenter nos hommages et notre encens.
- Je souhaite de tout mon cœur que vous le connaissiez.
- Quel est son nom ?
- Il se nomme le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
- Sont-ce là aussi des Dieux ?
- Non sans doute, ce sont des hommes auxquels le vrai Dieu a parlé. Il n’y a qu’un Dieu, et lui seul doit-être adoré, craint et aimé.
- Quel est-il enfin, ce Dieu ?
- Adonaï, le Très-haut, qui est assis sur les Chérubins et les Séraphins.
- Qu’est-ce qu’un Séraphin ?
- Un ministre du Très-haut et un des principaux princes de la cour céleste.
- Quelles chimères nous débitez-vous là ? Laissez vos êtres invisibles pour adorer des dieux que vous puissiez voir.
- Dites-moi à votre tour qui sont ces dieux à qui vous voulez que je sacrifie ?
- Apollon, sauveur des hommes, qui nous préserve de la peste et de la famine, qui «éclaire, régit et gouverne l’univers.
- Quoi ! Cet Apollon qui n’a pu se conserver la vie, et qui, épris d’amour pour une jeune fille (Daphné), courait après elle sans prévoir qu’il ne posséderait jamais l’objet de sa passion ? Il est évident qu’il ne prévoyait pas l’avenir puisqu’il ignorait ce qui devait lui arriver ; il n’était pas dieu non plus, puisqu’il se laissa tromper par une fille. Tout le monde sait qu’il conçut une détestable passion pour Narcisse et qu’il eut la maladresse de lui casser la tête d’un coup de palet. N’est-ce pas encore ce prétendu dieu qui, avec Neptune, se fit maçon et se loua à un roi pour lui bâtir les murailles d’une ville ? Et vous exigeriez que je sacrifiasse à une pareille divinité ? Ne voudriez pas aussi que j’offrisse de l’encens à un Esculape, foudroyé par Jupiter ; à une Vénus, infâme par ses impudicités et à cent autres monstres semblables, qui sont l’objet de votre culte ? Non, il n’en sera pas ainsi ; et quand il s’agirait de ma vie, je ne me résoudrais jamais à adorer ceux que je rougirais d’imiter et pour lesquels je ne puis avoir que du mépris et de l’horreur.
Comment peut-il se faire que vous adoriez des dieux dont vous puniriez les imitateurs ?
- Je sais que vous autres chrétiens avez coutume de décrier nos dieux ; c’est pourquoi je vous ordonne de venir avec moi à un banquet sacré en l’honneur de Jupiter et de Junon, afin que vous rendiez à la majesté de ces divinités ce qui leur est dû.
- Pourquoi sacrifier à un homme dont on voit encore le tombeau dans l’île de Crète ? Est-il donc ressuscité ?
- Ou sacrifiez, ou mourez.
- Voilà précisément ce que font les brigands de Dalmatie ; lorsqu’ils ont surpris un pauvre voyageur dans quelque défilé, ils lui donnent à opter entre la bourse et la vie. Pour moi, je vous déclare que je ne crains rien. Les lois punissent les adultères, les voleurs, les homicides. Si j’étais coupable de quelques uns de ces crimes, je serais le premier à me condamner moi-même ; mais si tout mon crime est d’adorer le vrai Dieu et si pour cela je suis mis à mort, je serai condamné non par la loi, mais par l’injustice du juge.
- Je n’ai pas ordre de vous juger mais de vous contraindre ; et en cas de désobéissance, je saurai vous traiter comme vous le méritez.
- Et moi aussi j’ai un ordre ; c’est de ne pas renoncer à mon Dieu : si donc vous vous croyez obligé d’obéir à un homme mortel qui deviendra bientôt la pâture des vers, à combien plus forte raison dois-je obéir à un Dieu tout-puissant, infini, éternel, qui a déclaré qu’ «Il renierait devant son Père quiconque le renierait devant les hommes ».
- Vous venez de confesser l’erreur de votre secte, dont je désire d’être instruit depuis longtemps. Vous dites donc que Dieu a un fils ?
- Oui, sans doute.
- Quel est ce fils de Dieu ?
- Le Verbe de vérité et de grâce.
- Est-ce là son nom ?
- Vous ne m’aviez pas demandé son nom, mais quel il était.
- Eh bien, son nom ?
- JESUS-CHRIST
- De quelle femme Dieu a-t-il eu ce fils ?
- Dieu n’engendre pas à la manière des hommes ; son fils est sorti de son cœur (ou de son intelligence) ; c‘est pourquoi il est écrit : « Mon cœur a produit la bonne parole » (Ps. 44).
- Dieu est donc corporel ?
- Lui seul se connaît ; nous connaissons pourtant assez ses perfections pour le confesser et l’adorer.
- S’il n’a pas de corps, il ne peut avoir non plus de cœur.
- La sagesse ne tire pas son origine du corps ; ainsi ce sont deux choses indépendantes l’une de l’autre.
Martien arrêta ce dialogue, et pressa le saint de sacrifier à l’exemple des Cataphryges ou Montanistes et porter à l’obéissance le peuple qui dépendait de lui.
- Ce n’est pas à moi, répondit Acace, que le peuple obéit, mais à Dieu. Qu’il m’écoute si je lui conseille des choses justes ; qu’il me méprise si je lui en conseille de mauvaises et si je tâche de le pervertir.
- Donnez-moi les noms de tous ceux qui composent ce peuple.
- Ils sont écrits au ciel dans le livre invisible de Dieu.
- Où sont les magiciens vos compagnons et les prédicateurs de cette erreur artificieuse ? (sous-entendu les prêtres)
- On ne peut détester la magie plus que nous.
- Votre magie est cette nouvelle religion que vous introduisez.
- Appelez-vous magie de renverser souvent d’une seule parole les dieux que vous craignez, après les avoir faits vous-même ? Pour nous, nous craignons non celui que nos mains ont forgé, mais celui qui est le seigneur et maître de toute la nature, qui nous a créés, qui nous a aimés comme un bon père, qui nous a délivrés de la mort et de l’enfer comme un pasteur soigneux et affectionné.
- Donnez-moi les noms que je demande, si vous voulez éviter les tourments.
- Je suis devant votre tribunal et vous me demandez mon nom ; vous demandez aussi celui des autres ministres du Seigneur. Comptez-vous en vaincre plusieurs, vous que je confonds moi seul ? Puisque vous êtes si curieux de noms, le mien est Acace ; mais je suis plus connu sous celui d’Agathange. J’ai deux compagnons, Pison, évêque de Troie et Ménandre, prêtre. Faites présentement ce qu’il vous plaira.
- Vous resterez en prison jusqu’à ce que l’empereur ait vu le procès et j’attendrai là-dessus ses ordres.
Ayant lu la rédaction du procès, Dèce fut si frappé de la sagesse et de la fermeté d’Acace, qu’il ordonna qu’on lui rendît la liberté et qu’on lui permît de professer sa religion. Il ne laissa pas de récompenser Martien en lui donnant le gouvernement de la Pamphylie.
La glorieuse confession d’Acace est datée du 29 mars 250 ou 251. On ignore s’il y survécut longtemps. Les Grecs, les Egyptiens et tous les Orientaux l’honorent le 31 mars. Son nom ne se trouve pas dans le martyrologe Romain.
SAINT BENJAMIN
Diacre et martyr en Perse + en 424 (v. 2020)
SAINT GUYON ou GUY
Abbé de Pompose en Italie + en 1046
Nous devons malheureusement rajouter ce soir
le fils ainé d' Anne et d'Adeodat .
En religion, c'est le frère Marie-Dominique Savio.
Victime de la covid, il a été transporté aujourd'hui
à l'hôpital .
Nos pauvres prières pour lui et
Pour Diane .
Pour Claude
Pour Sam .
Pour notre Banquisarde.
Nous vous demandons d'inclure dans vos prières le Frère Marie-Dominique Savio, notre fils aîné, qui en isolement dans sa chambre depuis huit jours, après avoir contracté un "variant", vient d'être transporté la nuit dernière en ambulance, à l'hôpital.
SAINT RIEUL
Regulus ou Rieul annonça la foi dans le diocèse de Senlis vers le temps où Saint Denis le prêchait en France. Dieu bénit ses travaux apostoliques par la conversion d’un grand nombre d’infidèles. Il fut le premier évêque de Senlis et mourut en paix au milieu de son troupeau.
On honore le même jour un autre Saint Rieul, évêque d’Arles. Il est probable qu’il fut aussi envoyé de Rome dans les Gaules. On ne sait rien du détail de ses actions. Cependant il est attesté par divers documents comme les anciens dyptiques de l’Eglise d’Arles, un sacramentaire du milieu du XIè siècle, des bréviaires manuscrits des, treizième et quatorzième siècle, etc.
Pour Diane .
Pour Claude
Pour Sam .
Pour notre Banquisarde.
SAINT ARMOGASTE, SAINT ARCHINIME
et SAINT SATURE
Genséric, roi des Vandales en Afrique, persécutait les catholiques en l’année 457 avec plus de cruauté que ne l’avait encore fait aucun prince arien. Le comte Armogaste fut une des principales victimes de sa fureur. On lui ôta les charges qu’il avait à la cour et on lui fit subir trois sortes de supplices. On le serra d’abord dans des cordes qui se rompirent à chaque fois qu’il levait les yeux au ciel ; on le pendit ensuite par un pied, la tête en bas : mais il parut aussi tranquille en cet état que s’il eût été couché sur un bon lit. Théodoric, fils du roi, était d’avis qu’on lui coupât la tête : ce supplice aurait été exécuté par un prêtre arien qui conseilla de choisir un autre genre de mort.
– Si on lui coupe la tête, disait-il, ceux de son parti l’honoreront comme martyr et notre cause en souffrira.
Armogaste fut donc envoyé aux mines dans la Byzacène ; on le relégua ensuite dans le voisinage de Carthage, où il gardait les vaches. Un emploi aussi vil aux yeux des hommes fut ennobli par la cause que défendait le saint. Quelque temps après, il prédit l’heure de sa mort, il désigna le lieu où il voulait être enterré et alla recevoir dans le ciel la récompense de ses combats.
Archinime était de la ville de Mascula en Numidie. Ayant résisté généreusement à tous les artifices qu’on mit en oeuvre pour le séduire, il fut condamné à avoir la tête tranchée. Déjà le bourreau levait le glaive pour le frapper ; mais on lui laissa la vie, parce que les ariens n’aimaient pas faire des martyrs, comme nous l’avons vu. On ignore ce que ce saint devint par la suite. Au reste, le culte que l’Eglise lui rend prouve qu’il a toujours persévéré dans la foi de Jésus-Christ.
Sature était intendant de la maison d’Huméric, fils aîné du roi. Il eut la douleur de voir sa propre femme chercher elle-même à le séduire ; mais il lui répondit comme Job :
- « Tu m’as parlé comme une femme insensée » (Job. II, 9.). Si tu m’aimais, tu ne me donnerais pas des conseils capables de me perdre éternellement. Je me règlerai toujours sur ce qu’a dit le Seigneur : « Si quelqu’un vient à moi et ne hait pas son père et sa mère, sa femme et ses enfants, ses frères et ses sœurs et même sa propre vie, il ne peut-être mon disciple. » (Luc. XIV, 26.)
Après avoir souffert plusieurs tourments, ce saint homme fut dépouillé de tout ce qu’il possédait. On lui défendit de paraître jamais en public et il passa le reste de sa vie dans une misère extrême : mais Dieu l’enrichit de ses grâces et l’appela enfin à la possession de son Royaume.
SAINT JONAS, SAINT BARACHISE ou BRICHIESUS
et leurs compagnons martyrs. (v. 2020)
SAINT GONDELE
Prince au Pays de Galles, + fin Vè siècle
SAINT EUSTASE
Abbé de Luxeuil en Franche-Comté + vers 625
Pour Diane .
Pour Claude
Pour Sam .
Pour notre Banquisarde.
SAINT PRICE, SAINT MALCH et SAINT ALEXANDRE
Ces trois illustres chrétiens menaient une vie sainte et retirée à la campagne, près de Césarée en Palestine. Le feu de la persécution s’étant allumé sous Valérien, ils pensaient souvent aux glorieux triomphes des martyrs et s’accusaient secrètement de lâcheté, de ce que, semblables à des soldats sans cœur, ils n’avaient pas la force de suivre leurs compagnons au combat.
- Quoi ! se disaient-ils l’un à l’autre, différerons-nous toujours d’entrer par la porte du ciel qui nous est ouverte ? Serons-nous assez lâches pour refuser de souffrir pour le nom de Jésus-Christ, qui a sauvé nos âmes par l’effusion de son sang ? Nos frères nous invitent à marcher sur leurs traces ; nous entendons intérieurement la voix de leur sang qui nous appelle au combat, ou plutôt à la victoire : il est temps de nous rendre.
Pleins de la noble ardeur dont ils étaient transportés, ils vont à Césarée par une inspiration particulière de Dieu, se présentent d’eux-mêmes au gouverneur et lui déclarent qu’ils sont chrétiens. Cette généreuse démarche qui frappa tout le monde d’admiration, fit entrer le juge en fureur. Il donna des ordres pour qu’on appliquât aux martyrs divers genres de tortures, après quoi il les condamna à être dévorés par les bêtes. Ces trois saints sont nommés en ce jour dans le martyrologe Romain. Cet événement eut lieu en 260.
SAINT JEAN CAPISTRAN
Confesseur (v. 2020)
SAINT SIXTE ou IXTE III
Pape + en 440
SAINT GONTRAN
Roi de Bourgogne + en 593
Nous voici donc arrivés au seuil de la Semaine Sainte. Célébrons dans la joie ce dimanche des Rameaux afin de mieux nous préparer à la semaine douloureuse qui va suivre. Jean Sébastien Bach va nous y aider avec sa cantate «Himmelskönig, sei willkommen (Roi des cieux, sois le bienvenu) » (BWV 182).
Cette cantate fut exécutée pour la première fois à Weimar le 25 mars 1714 pour le dimanche des Rameaux. Bach la reprendra à Leipzig (en y changeant seulement la tonalité) exactement 10 ans plus tard, le 25 mars 1724 pour la fête de l’Annonciation.
Œuvre écrite pour 3 solistes (alto, ténor et basse), chœur, flûte à bec, cordes et basse continue (orgue)
POUR REGARDER LA VIDEO, ALLEZ DIRECTEMENT SUR YOUTUBE EN CLIQUANT CI-DESSOUS SUR LA LIGNE EN BAS A GAUCHE "Regarder sur YouTube"
Désolée pour ce petit problème technique😉
Madame Zouave
Pour Diane .
Pour Claude
Pour Sam .
Pour notre Banquisarde.
SAINT JEAN D’EGYPTE
Né en 305, Jean apprit dans son enfance le métier de charpentier. Il quitta le monde à l’âge de 25 ans et se plaça sous la conduite d’un ancien anachorète. Le maître le trouva humble et plein de simplicité. Pour éprouver son obéissance, il lui donna plusieurs travaux ridicules, comme arroser deux fois par jour une branche d’arbre desséchée. Jean s’exécuta pendant toute une année. C’est à son obéissance que Cassien attribue les grâces dont Dieu le favorisa par la suite. Il demeura avec son vieux maître pendant deux ans. Après la mort d ce dernier, il passa encore quatre ans dans différents monastères.
A l’âge de quarante ans, il se retira seul sur le haut d’un rocher, près de Lycopolis (au nord de la Thébaïde en Egypte). Il mura la porte de sa cellule et ne laissa qu’une petite fenêtre par laquelle il faisait ses instructions. Il conversait avec Dieu pendant cinq jours par semaine. On ne pouvait le voir que le samedi et le dimanche, mais seulement les hommes. Il ne faisait qu’un repas par jour après le coucher du soleil, repas composé de légumes. Il vécut ainsi jusqu’à l’âge de quatre-vingt-dix ans. A côté de sa cellule, on bâtit une espèce d’hôtellerie où ses disciples recevaient les fidèles.
Il possédait le don de prophétie à un degré éminent, découvrait leurs péchés les plus cachés et leurs pensées les plus secrètes à ceux qui venaient le voir. Il avait aussi le don des miracles et guérissait les malades avec de l’huile bénite. De nombreux prodiges le rendirent rapidement célèbre.
L’empereur Théodose l’ayant consulté sur le succès de la guerre qu’il allait mener contre le tyran Maxime1, il lui répondit qu’il serait vainqueur sans presque répandre de sang. Convaincu de son succès, Théodose s’avança vers l’Occident et battit deux fois Maxime en Pannonie ; il passa ensuite les Alpes et captura dans Aquilée le tyran auquel les soldats coupèrent la tête. Théodose revint en Orient, persuadé qu’il devait ses victoires à Jean.
Eugène ayant pris la pourpre en Occident en 392, Théodose envoya l’eunuque Eutrope voir Jean pour savoir s’il devait marcher contre l’usurpateur. Jean prédit que l’empereur vaincrait mais en perdant beaucoup de monde ; il ajouta qu’il mourrait en Italie et qu’un de ses enfant règnerait en Occident. Cette prédiction se réalisa à la lettre2.
Nous savons que Jean ne voulait pas recevoir les femmes. Un jour, un officier venu le voir lui demanda de ne pas refuser la visite de sa femme, ajoutant qu’elle était de Lycopolis et qu’elle avait bravé bien des dangers pour être reçue par lui. Jean lui répondit qu’il ne dérogerait pas à la loi qu’il s’était imposée depuis quarante ans. L’officier s’en alla fort triste et raconta à sa femme son entrevue. Le lendemain, il retourna voir Jean, lui disant que sa femme se mourrait de douleur si elle n’obtenait pas la grâce qu’il sollicitait en son nom.
- Allez trouver votre femme et dites-lui qu’elle me verra cette nuit sans que je sorte de ma maison.
L’officier et sa femme étaient impatients de voir ce qui allait se produire. Quand la femme fut endormie, Jean lui apparut en songe et lui dit :
- Femme, la grandeur de votre foi m’oblige à venir vous voir. Je dois néanmoins vous avertir de ne pas désirer ainsi voir les serviteurs de Dieu sur la terre. Contentez-vous de contempler leur vie en esprit et d’imiter leurs actions. Et après tout, d’où vient ce désir extrême de me voir ? Suis-je un saint ou un prophète ? Non : je ne suis qu’homme faible et pécheur. Ce n’est donc qu’en considération de votre foi que j’ai eu recours à Notre-Seigneur, qui vous accorde la guérison de toutes les maladies corporelles dont vous êtes affligée. Vivez toujours dans la crainte de Dieu et n’oubliez jamais ses bienfaits. Il lui donna encore d’autres conseils puis disparut.
A son réveil la femme raconta tout à son mari avec de tels détails qu’il ne douta pas de l’intervention du saint homme. Le lendemain il alla remercier Jean qui lui dit :
- J’ai fait ce que vous m’aviez demandé pour votre femme, je l’ai vue et l’ai satisfaite dans toutes ses demandes. Allez en paix.
L’officier continua son voyage vers Syène (au dessus d'Alexandrie).
Cette histoire est racontée par Saint Augustin, Egrave, et Pallade, évêque d’Hélénopolis, qui vint le voir avant d’être nommé évêque.
En visite chez Jean, Pallade fut en partie éconduit au cours de son entretien car Alipius, gouverneur de la province, venait lui aussi voir Jean. Pallade s’impatientait et était prêt à s’en aller lorsque Jean, par l’intermédiaire de son serviteur Théodore, lui dit de rester et que l’entretien avec Alypius allait bientôt prendre fin.
Alors Jean, prenant avec lui Pallade, lui dit que le gouverneur avait beaucoup de problèmes à régler concernant sa position et que pour lui, Pallade, d’autres pères et frères pouvaient le recevoir. Cependant il lui donna les conseils demandés.
Un autre jour, se présenta Pétrone avec six autres moines. Jean leur demanda si parmi eux il y avait un ecclésiastique. Ils répondirent que non. Or, parmi eux, se trouvait un diacre, mais personne ne le savait. Jean le sut par inspiration divine et, le montrant du doigt, lui dit : - Toi, tu es diacre. L’autre nia dans l’intention de s’humilier : il croyait qu’ainsi il ne péchait pas. Jean lui prit la main, la baisa et lui dit :
- Mon fils, ne désavouez jamais la grâce que vous avez reçue de Dieu et que l’humilité ne vous fasse pas tomber dans le mensonge. On ne peut mentir même sous prétexte d’un bien ; car tout ce qui n’est pas conforme à la vérité ne vient pas de Dieu.
Lorsque Pétrone fut sur le point de partir, il leur donna sa bénédiction et leur dit :
- Allez en paix, mes enfants, et sachez que la nouvelle de la victoire remportée sur le tyran Eugène par le religieux prince Théodose est arrivée aujourd’hui à Alexandrie ; mais cet excellent empereur finira bientôt sa vie par une mort naturelle.
Saint Jean mourut quelque temps après. Il rendit l’esprit à la fin de l’année 394 ou au début de la suivante, soit probablement le 17 octobre, jour auquel les Coptes et les Egyptiens célèbrent sa fête. Les martyrologes Romains le fêtent le 27 mars
1. Les forces de Théodose étaient bien inférieures à celle de son ennemi. D’ailleurs, Maxime était devenu très redoutable grâce à ses succès. Il avait massacré Gratien en 385 et détrôné Valentinien en 387.
2. Dans une première bataille, Théodose fut repoussé en ayant perdu dix-mille hommes. Revenu à la charge le lendemain, 6 septembre 594, il remporta une victoire complète par une protection visible du ciel, comme le poète Claudien, païen de religion, le reconnaît lui-même. Il mourut le 17 janvier de l’année suivante. Ses fils Arcade et Honorius régnèrent, le premier en Orient et le second en Occident.
SAINT JEAN DAMASCENE
(v. 2020)
SAINT RUPERT ou ROBERT
Evêque de Worms puis de Salzbourg.
Les patrons peuvent dormir !
Au fait, il ne faudra pas oublier de changer d'heure.
Qu'en pensez-vous ?
Personnellement, je déteste l'heure d'été, parce que
je suis du matin et pas du soir.
Deux heures de décalage avec le soleil...c'est trop !
Parlons d'autre chose : je vous emmène à Naples :
Je rêve en retrouvant les photos d'anciens voyages.....
en attendant de pouvoir en faire d'autres !
Je vous souhaite une bonne fin de semaine, reposez-
vous bien.
LR
Pour Diane .
Pour Claude
Pour Sam .
Pour notre Banquisarde.
SAINT BRAULIO ou BRAULE
Braule aida beaucoup Saint Isidore de Séville à établir une discipline exacte dans l’Eglise d’Espagne et cette Eglise a toujours reconnu que ses travaux lui avaient été infiniment utiles. Il mourut en 646, évêque de Saragosse, au bout de vingt ans d’épiscopat. Nous avons deux lettres de lui adressées à Saint Isidore ; un éloge de ce même saint avec le catalogue de ses ouvrages ; une hymne en vers ïambes, en l’honneur de Saint Emilien, avec sa vie. Emilien après avoir été longtemps dans la vie érémitique fut nommé curé d’une paroisse de Tarragone, où se trouve aujourd’hui un célèbre monastère qui porte son nom.
A copier-coller pour les PPP !