Je vous ai donné dans le mail précédent quelques éléments qui établissent l’existences d’états para-psychologique intermédiaires : les EMI en français, NDE en anglais. Il faut préciser que certains d’entre eux donnent lieu à de petits miracles : lecture de mots illisibles depuis le sol etc.
Ces expériences signifient trois choses fondamentales :
Tout d’abord ce n’est pas le cerveau qui sécrète la pensée comme le foi sécrète la bille. Il y a une réalité de la pensée et de la conscience personnelle en dehors du cerveau puisque des gens en état d’encéphalogramme plat peuvent témoigner d’expérience para-psychique.
Ensuite il y a une réalité de la personne au delà de la vie du corps conformément à l’enseignement chrétien selon lequel nous verrons Dieu « visage à visage » comme dit saint Paul, comme une personne face à une autre personne.
Nous ne sommes pas seulement des petites flammèches promises à disparaître dans le Brasier divin. « Ce qu’il y a de plus parfait dans tout l’univers c’est la personne » (saint Thomas Somme théologique Ia 29, 3).
Dieu nous a fait « singulièrement » et nous demeurerons pour toujours ce que nous sommes. Raison pour laquelle nous avons à nous supporter, à aimer nous-même.
Oh ! Nous pouvons souffrir de tel ou tel de nos défauts. Mais il importe de l’accepter pour ne pas porter notre cœur en écharpe pour toujours, en restant des handicapés de la vie parce que nous n’acceptons pas d’être ce que nous sommes.
Voyez le travail que fait sainte Thérèse sur elle-même : elle aurait voulu être tellement autre chose qu’une petite fille bien sage. Elle fait de son insatisfaction un argument positif, dans une sorte de judo spirituel : « Dans le cœur de l’Eglise ma mère je serai l’amour. Ainsi je serai tout ».
Enfin nous avons une responsabilité vis-à-vis de nos actes. Certains, au cours du phénomène de mort imminente ressentent une sévérité à leur endroit. Ils voient la lumière mais ils sentent que ce n’est pas pour eux, qu’ils sont repoussés par elle ou simplement (comme me le disait un de mes amis qui a vécu cette expérience) ils sentent que ce n’est peut-être pas encore le moment pour lui d’entrer dans la lumière (serait-ce le signe d’un purgatoire possible ?).
Cette responsabilité vis-à-vis de nos acte qui fait que, devant Dieu, nous sommes ce que nous avons fait, ont la note encore dans un phénomène assez fréquemment observé : la personne, au moment de rentrer dans cette lumière, se remémore tous les actes de sa vie. Ce flash back intense se passe sous la lumière de Dieu. Il est très important de nous redire que nous ne nous jugeons pas nous-mêmes par nous mêmes, mais nous mêmes devant Dieu.
C’est dans la lumière de Dieu que nous nous comprenons et que nous pouvons porter un jugement sur notre propre bilan d’existence.
Abbé Guillaume de Tanoüarn
Voilà chers amis .
Et peut être que suite à la conférence qui se
tiendra le 15 décembre à 20h15 au Centre
Saint Paul sur ce sujet, notre aumônier pourra
nous éclairer davantage encore .
J'invite d'ailleurs les Banquisards ou les amis
de la Banquise qui assisteront à cette
conférence, à venir nous en parler !
Ici même, ou en m'envoyant un mail .
Bien à vous tous .
Mortimer