à tous.
Dans l'Amour de Notre Seigneur Jésus Christ .
Et de Notre Dame.
Prenez soin de vous.
à tous.
Dans l'Amour de Notre Seigneur Jésus Christ .
Et de Notre Dame.
Prenez soin de vous.
La possession finale
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Croyant mourir lors de l'altercation à Tersa, il se rapproche de Jésus une nouvelle fois. Jésus lui conseille très clairement de ne pas venir à Jérusalem pour éviter sa damnation. Il lui réaffirme son amour : "Crois-le : nous seuls t'aimons ainsi, sans mesure. Ils sont trois qui t'aiment dans le Ciel : le Père, le Fils, l'Esprit Saint, qui t'ont contemplé et qui attendent ta décision pour faire de toi la gemme de la Rédemption, la proie la plus grande arrachée à l'Abîme; et ils sont trois sur la Terre : ta mère, ma Mère et Moi. Rends-nous heureux, Judas ! Nous du Ciel, nous de la Terre, ceux qui t'aiment d'un amour véritable." Judas, la peur passée, ne donnera pas suite "c'est par moi-même que je veux guérir". La nuit, pour Jésus et Marie, se passera en prière, dans l'attente de Judas qui ne viendra pas. (8.36)
Ce dialogue de sourd prendra un tour pathétique peu de jours avant la Passion. Jésus veut empêcher Judas d'entrer à Jérusalem. Le dialogue est dur. Judas n'entend plus rien, il se pense l'éternel persécuté. Jésus s'écroule : "Père ! Mon Père ! Je t'en supplie ! Hâte l'heure des ténèbres, l'heure du Sacrifice, car il est pour Moi trop atroce de vivre près de l'ami qui ne veut pas être racheté." (8.43)
"Le démon le plus rusé s'est fondu à l'homme le plus corrompu qui peut approcher de la Femme (Marie) dit Jésus à tous ses apôtres en marchant vers Jérusalem, et ainsi, traîtreusement, la mordre. Maudit soit l'hybride monstrueux qui est Satan et qui est homme ! Je le maudis ? Non. Elle n'est pas du Rédempteur cette parole. (9.8)
"Chef-d'œuvre d'Offenseur" (9.20) Judas ne sera témoin que d'un grand évènement : la Cène. Cette "communion" au corps et au sang du Christ accélèrera en lui sa possession et provoquera une pourriture accélérée de son cadavre (9.24). Pourtant cette damnation est le fruit de sa décision et d'une préparation dans le temps, car "Si Judas s'était jeté aux pieds de la Mère en disant: "Pitié", la Mère de Pitié l'aurait recueilli comme un blessé" (9.25)
"En vérité je vous dis que si l'Enfer n'avait pas déjà existé, et existé parfait en ses tourments, il aurait été créé pour Judas encore plus horrible et éternel, parce que de tous les pécheurs et de tous les damnés il est le plus damné et le plus pécheur, et pour lui éternellement il n'y aura pas d'adoucissement de sa condamnation." (9.25) Plus tard, Jésus ressuscité confirme : "Et il est le damné déicide, l’infiniment coupable comme israélite et comme disciple, comme suicidé et comme déicide, en plus que pour ses sept vices capitaux et toutes ses autres fautes".(10.16 - p.107)
"Entre l'âme de Jean Baptiste, et la tienne, il n'y avait pas de différence quand elles furent infusées dans la chair... Tu as été placé devant le Bien et le Mal. Tu as choisi le Mal". (8.28)
Symboliquement, son corps en décomposition sera jeté dans le Temple "ceux du Temple ne savent que faire du corps de Judas. Je ne sais pas qui l’a fait… mais ce matin à l’aube les gardiens du Temple ont trouvé son corps corrompu, avec encore la corde au cou, à l’intérieur de l’enceinte sacrée. Je pense que ce sont des païens qui l’ont détaché et jeté là à l’intérieur, qui sait comment". Ses viscères seront pareillement lancées contre la maison d'Anna (10.14). A la suite de quoi, le Sanhédrin décidera d'enterrer ses restes au pied de l'olivier où il s'est pendu.
La descente aux enfers
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"Judas en arriva à haïr Dieu, n’ayant jamais aimé d’un amour véritable son père et sa mère, ni aucun autre qui fût son prochain" (10.18/2 - p.131)
Judas s’insatanisera toujours plus : "Tu sens l'enfer plus que Satan lui-même !" Il s’adonne à des pratiques de nécromancie, fait des prodiges pour impressionner les pharisiens et poursuit vainement, dans tous les coins de la Palestine, la traces de Jean et de Sintica. (5.22). La rupture spirituelle avec Jésus s’accroît quand il constate que le pouvoir de faire des miracles lui est retiré : "Je finirai par te maudire et maudire l’heure où je t’ai aimé" (5.26) Il ne croit plus ni à l’Enfer, ni à Satan : "Satan, tu ne le vois ni ne le sens car il n'est qu'un avec toi." (5.46). Il essaie d’entraîner l'apôtre Jean, jeune comme lui, dans la débauche et devient de plus en plus voleur pour se faire louer de Jésus par une fausse générosité. La magie lui sert à compenser la perte de son pouvoir miraculeux (5.47) Il va jusqu’à traiter sa mère de malade (5.60) avant de se réconcilier.
De plus en plus mal accepté par tous, il est cependant vigoureusement et systématiquement défendu par Jésus. Envoyé en mission comme les autres apôtres, il accompli d’ailleurs, lui aussi, un miracle au nom de Jésus (4.134). Sur cette attitude de Jésus, parfaitement incomprise, mais respectée des autres apôtres, Jésus s'expliquera dans un soliloque : "Mon Père ! Fais qu'au moins jusqu'à la dernière heure je puisse tenir caché le Crime, pour empêcher que mes bien-aimés se souillent de sang. Aie pitié d'eux, mon Père ! Ils sont trop faibles pour ne pas réagir à l'offense ! Qu'ils n'aient pas la haine au cœur à l'heure de la Charité parfaite !" et il essuie les larmes que Dieu seul voit... (7.224)
Pour toute réponse, on verra Judas s’isoler de plus en plus souvent du groupe apostolique. D’abord lors du voyage à Césarée pour éviter la rencontre avec les romaines, puis lors du retour en Galilée (6.124) où à Tibériade il vivra des instants de débauche, surpris par Marie. (6.130) Judas, dans un soliloque, confirme être parfaitement conscient de l’enjeu d’une trahison de Jésus (6.134). Il en arrive à être insoumis et effronté : "Mais il n'y a donc pas moyen de te voir en colère ?! Quel homme es-tu ?" (7.225)
Avec les complots menés contre Jésus avec désormais l'appui du Temple (7.232), Judas aura fait un choix définitif contre lequel Jésus ne pourra plus rien : "Ce que je veux !! Je voudrais ne pas avoir pris inutilement une Chair pour toi. C'est cela que je voudrais ! Mais désormais tu appartiens à un autre père, à un autre pays, tu parles une autre langue... Oh ! Que faire, mon Père, pour purifier le temple profané de celui qui est ton fils et mon frère ?" (7.230). Judas est pris à son propre piège "Je ne le hais pas, je suis seulement déçu d'avoir suivi un pauvre innocent, trop saint pour pouvoir être un roi. Quel mal m'a-t-il fait, Lui, pour que je Lui fasse du mal ? Je parle ainsi car je pense que vous le haïssez au point de vouloir sa mort". Malheureusement Judas est dans la nasse. Il ne s'en sortira plus.
Il semble plus ou moins conscient du destin qui l'attend : lors d'une veillée, Jésus, majestueux, évoque le triomphe du ressuscité et la damnation de ses ennemis. Judas, le visage décomposé comme au soir du Vendredi Saint, s'épouvante : "Tais-toi ! Pourquoi nous tourmentes-tu ?!" (7.192)
L'histoire de sa possession progressive et de l'attitude de Dieu-Fils en face de cela est explicité dans un dialogue pathétique qui opposera Jésus à un Judas voleur (8.28)
Caractère et aspect
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"Beau et juvénile, léger et ambitieux". Jeune, grand, brun et sans barbe (2.79)
Brun de cheveux et de teint (8.28) avec les yeux noirs et les cheveux frisés (2.42) de haute taille comme Jésus, c’est un enfant « gâté » sujet à des caprices selon sa mère (3.76). Ténor (3.56) doué d'une voix d'une puissance et d'une beauté peu communes (3.34 - p.188).
Il ment sans changer de couleur. Il est fourbe plus qu'un renard, fermé plus qu'un rocher. (2.47)
Toujours élégant : (les apôtres) vêtus très modestement sauf Judas Iscariote, Matthieu, Simon et Barthélemy - je les ai mis par ordre décroissant d'élégance (2.65)
"Celui-là ne me plaît pas, Fils. Son œil n'est pas limpide, et son cœur encore moins. Il me fait peur. [...] Dans le cas où tu le décevrais, il n'hésiterait pas à prendre ta place ou à chercher à le faire. Il est ambitieux, avide et vicieux, dira de lui Marie. Il est fait pour être le courtisan d'un roi de la terre plutôt que ton apôtre, mon Fils. Il me fait peur ! [...] L'orgueil accapare toujours davantage sa vieille âme vilaine." (2.66)
"Il est douloureux pour une mère de devoir dire "crains mon fils, il est avide, il a le cœur dur, c’est un vicieux, un orgueilleux, un instable" (3.76).
"C'était un traître qui, je le répète, nous fallait. Il était dissimulé, rusé, avide, luxurieux, voleur, mais d'autre part, intelligent et plus cultivé que le autres, il avait su s'imposer à tous. Audacieux, il m'aplanissait le chemin, même quand il était difficile. Ce qui lui plaisait plus que tout, c'était de sortir du rang et de faire valoir sa place de confiance auprès de Moi... Cela lui permettait aussi de garder la bourse et d'approcher des femmes. C'était deux choses qu'il aimait effrénément avec une troisième, sa charge privilégiée." (2.67) repris en (9.2)
Doué mais retord : "Tu possèdes l'intelligence, la hardiesse, l'instruction, la promptitude, la prestance. Tu as tant et tant d'avantages. Mais tout cela est sauvagement disposé en toi et tu laisses tout en cet état. Regarde : tu as besoin d'un travail patient et constant sur toi-même pour mettre de l'ordre. Cet ordre devient ensuite une force, au milieu de tes qualités, de façon que lorsque survient la tempête des tentations le bien qui est en toi ne devienne pas un mal pour toi et pour les autres." (2.106) "Il m'empoisonne avec tant d'art que je pense être ici comme un traître pour Toi et pour moi" dira Samuel le saphorim converti réfugié à Éphraïm. Jésus rajoutera : "Tu es un démon. Tu as dérobé au Serpent sa prérogative de séduire et de tromper pour détacher de Dieu". (8.26). Même Maria Valtorta s'interroge : Judas est un être tellement spécial, qu'il est impossible de le déchiffrer (7.178)
Sujet à de brusques revirement de comportements dès lors que deux forces contraires se font jour : " je suis un démon, je suis un démon. Sauve-moi, Maître, comme tu sauves tant de possédés, sauve-moi ! Sauve-moi !" (6.113) Jésus le renvoie à sa volonté. Judas de Kériot, même dans ses meilleures heures, est toujours violent et autoritaire (8.38)
Judas parle souvent seul à haute voix quand il est troublé. Il porte du mépris au fond de son cœur pour la Vierge Marie : "sa stupide colombe de belle-sœur... Elle, je suis sûr de... l'embobiner à mon gré. Elle est lente à comprendre comme une brebis... Elle confond vertu et sottise. Telle la Mère, telle Fils..." (6.134)
Son tempérament, qu'il ne saura pas canaliser, l'amènera à succomber aux séductions du monde : "L'or est ta ruine. A cause de l'or tu es devenu luxurieux et traître..." (8.28)
Voir le descriptif complémentaire que Maria Valtorta fait dans la vision du 2 janvier 1944.
A copier-coller pour les PPP !