Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 août 2018 7 19 /08 /août /2018 05:10
Bon et Saint Dimanche à tous !

 

 

 

 

Il y a quelques jours nous célébrions la fête de l’Assomption. Pour honorer en ce dimanche la Vierge Marie, j’aurais pu choisir une œuvre écrite par un compositeur catholique. Mais que ne ferais-je pour faire plaisir à notre vénéré chef ? Alors, allons-y pour Jean Sébastien Bach !

 

Ce dernier nous a gratifié d’un très beau Magnificat (BWV 243) dont l’exécution n’était autorisée par « l’église » luthérienne que 3 fois par an : à Noël, Pâques et Pentecôte. La première mouture de ce Magnificat fut créée en 1723 pour son premier Noël à Leipzig.

 

Bach entreprit de réviser son œuvre entre 1728 et 1731. C’est généralement cette version qui est jouée et que nous allons donc entendre aujourd’hui.

 

 

 

 

Pour 5 voix solistes (soprano I et soprano II, alto, ténor et basse), chœur à 5 voix (les mêmes que les solistes), flûte traversière I et II, hautbois I et II, trompettes I, II et III, timbales, cordes et basse continue

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
12 août 2018 7 12 /08 /août /2018 05:18
Bon et Saint Dimanche à tous !

"La Sainte Vierge empêchant le débarquement des Anglais sur la terre de Penvins".  

Vitrail dans la chapelle Notre Dame de la Côte, Penvins, Morbihan

 

 

 

 

 

Cette semaine, pour faire plaisir à notre chère Dame LR, j’ai recherché une œuvre avec chœurs. Et quoi de mieux qu’un grand motet de Jean Joseph Cassanéa de Mondonville ? En effet ce dernier naquit à Narbonne, ville où notre amie va régulièrement chanter Emoji

 

 

 

Mondonville (1711-1772) arriva à Paris en 1738 où il devint violoniste, puis compositeur au Concert Spirituel, L’année suivante,  il intégra comme violoniste la Chambre et la Chapelle du Roi.

 

Entre 1734 et 1758 il composa 17 grand motets dont seuls 9 nous sont parvenus. Parmi ceux-ci, In Exitu Israël fut joué les 15 et 17 juillet 1753 à la messe du roi Louis XV.

 

 

 

 

Œuvre pour 4 solistes (soprano, haute-contre, ténor et baryton), chœur à 5 voix (soprano, haute-contre, ténor, baryton et basse), orchestre à 5 parties (flûtes, violons, bassons) et basse continue.

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
5 août 2018 7 05 /08 /août /2018 05:10
Bon et Saint Dimanche à tous !

 

 

 

 

 

 

 

 

En ces temps de canicule, je vous recommande de vous mettre dans un endroit calme et frais (si possible) et d’écouter un peu de musique sacrée qui vous rendra, je l’espère, l’âme sereine.

 

 

 

 

Baldassare Galuppi, compositeur du XVIIIe siècle, fait partie de ces compositeurs longtemps oubliés, alors qu’ils étaient connus dans l’Europe entière à leur époque. Il était notamment célèbre pour ses opéras écrits en collaboration avec Goldoni.

 

Vénitien (né en 1706 à Burano, île de la lagune de Venise, et mort en 1785 à Venise), il était une génération plus jeune que Vivaldi.

 

 

Après avoir fait plusieurs séjours à l'étranger, il termina sa carrière à Venise, en particulier comme Maître de la Chapelle Marciana de San Marco pour laquelle il composa nombre d’œuvres sacrées. Parmi celles-ci, voici un Nisi Dominus créé en 1777.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
29 juillet 2018 7 29 /07 /juillet /2018 05:06
Bon et Saint Dimanche à tous !

 

 

 

 

 

J’ai été absente quelques semaines, en partie parce que j’étais en déplacement, mais également parce que j’avais besoin de temps pour me remettre du départ au Ciel de notre petit Nilo.

 

 

 

Aujourd’hui je reviens avec un motet de Jean Sébastien Bach qui est un chant de consolation écrit ene 1726 pour le service funèbre de l’épouse d’un capitaine de Leipzig : Fürche dich nicht, ich bin bei dir (Ne crains rien, je suis près de toi) » (BWV 228).

 

 

 

Je  dédie ce motet à Nilo et à ses parents.

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2018 7 08 /07 /juillet /2018 04:04
Bon  et Saint Dimanche à tous !

 

 

 

 

 

 

 

L’été est là, les vacances aussi pour certains. La Page Musicale du Dimanche ne part pas encore en congés, peut-être plus tard, si Dieu le veut.

 

Alors, pour changer, aujourd’hui pas de musique sacrée, pas de chœurs (coucou Dame LR ), mais une aria extraite d’un opéra écrit par un compositeur napolitain du XVIIIe siècle qui fut l’âge d’or des castrats. Une aria dite « de bravoure » histoire de vous réveiller en ce dimanche qui promet d’être chaud.

 

Gennaro Manna (Naples, 1715 – Naples, 1779) fut un compositeur célèbre dans sa ville natale. Au début de sa carrière, il composa surtout des opéras, avant d’occuper des postes importants au sein des institutions musicales et religieuses napolitaines. .Parmi les charges qu’il occupa, on trouve celles de Maître de Chapelle simultanément de l’église de l’Annonciation et de la Cathédrale de Naples. Il resta compositeur de musique sacrée jusqu’à la fin de sa vie.

 

Parmi les opéras qu’il composa on  trouve « Lucio Papiro, dittatore » dont je vais vous faire entendre une aria « Odo il suono di tromba guerriera ». Le rôle principal était chanté par Caffarelli, le plus célèbre castrat de l’époque avec Farinelli.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2018 7 01 /07 /juillet /2018 04:20
Précieux Sang de Notre Seigneur – Basilique de Neuvy Saint Sépulchre (Indre)

Précieux Sang de Notre Seigneur – Basilique de Neuvy Saint Sépulchre (Indre)

 

 

 

Giovanni Battista Bassani, né à Padoue entre 1647 et 1657 et mort en octobre 1716 à Venise, est un compositeur et violoniste italien qui oeuvra pendant la période qui vit la fin de la polyphonie et les débuts de la musique baroque.

 

Sa brillante carrière se déroula dans différentes institutions de l’Italie du Nord , de Ferrare à Bologne, puis Modène.  Les dernières années de sa vie, il travailla comme Maître de Chapelle à Bergame, et mourut à Venise où il avait fait ses études musicales, notamment auprès de Legrenzi.

 

Il composa dans tous les genres musicaux , y compris des opéras qui sont malheureusement tous perdus. Ses sonates en trio pour cordes le rendirent célèbre. Sa musique sacrée, moins connue, a pourtant son importance, car elle représente une étape importante dans l’évolution du style concertant bolonais.

 

Parmi les 15 oratorios écrits par Bassani (dont 12 sont perdus) vous allez pouvoir entendre « La Tromba della Divina Misericordia » (la trompette de la miséricorde divine), créé en 1676 à Modène.

 

 

Œuvre pour 4 solistes (soprano, alto, ténor et basse), chœur à 4 voix et orchestre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
24 juin 2018 7 24 /06 /juin /2018 05:10
Bon et saint dimanche à tous !

 

 

 

 

 

Vendredi, c’était, paraît-il, la fête de la musique. Eh bien nous, nous fêtons la musique TOUS les dimanches .

 

 

Et pour célébrer l'arrivée de l'été,  j'ai pensé que de la musique française (baroque, cela va sans dire) s’imposait. J’aurais pu vous faire entendre Lully, Charpentier, Delalande, Campra ou autre Clérambault, mais j’ai préféré choisir un compositeur moins connu, mais qui eut son importance au XVIIIe siècle : Charles-Hubert Gervais.

 

Né à Paris en 1671, Gervais, contemporain de Rameau, travailla exclusivement pour celui qui fut d’abord duc de Chartres, puis Duc d’Orléans  avant de devenir Régent à la mort de Louis XIV en 1714.  

 

Charles-Hubert Gervais gravit tous les échelons de la hiérarchie musicale de la Cour versaillaise jusqu’à ce que le Régent l’appelle en 1723 à l’une des 4 charges de sous-maître de la Chapelle ducale, avec Bernier, Campra et Delalande, jusqu’à ne plus partager qu’avec Campra après la mort de Bernier et de Delalande.

 

C’est donc à partir de 1723, et ce jusqu’à sa mort à Paris en 1744, que Gervais composa 42 grands motets à grand choeur. Mon choix de motet pour aujourd’hui a été vite fait, car il n’y a qu’un seul enregistrement disponible sur YouTube : In convertendo Dominus (Psaume 125).

 

 

 

 

Œuvre pour 2 sopranos, alto, ténor et basse, grand chœur à 5 voix (soprano, alto, ténor, baryton, basse), 2 flûtes, 2 violons, alto, violoncelle, et basse continue

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
17 juin 2018 7 17 /06 /juin /2018 05:10
Bon et Saint Dimanche à tous !

 

 

 

 

On se rapproche tout doucement de Jean Sebastien Bach, cher Morti 

Emoji

 

Aujourd’hui nous écouterons un motet de son grand ami (et accessoirement parrain de son fils Carl Philipp Emanuel) Georg Philipp Telemann. Il s’agit de « Deus Judicium tuum (O Dieu, donne ton jugement) ».

 

Ce motet fut interprété pour la première fois le 25 mars 1738 au Château des Tuileries à Paris. Telemann était arrivé en France à l’automne 1737 et y resta 8 mois.

 

 

 

Grand motet écrit pour 5 solistes (soprano, alto, ténor et 2 basses), chœur à 5 voix, flûtes traversières I et II, violons I et II, alto, violoncelle et basse continue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

Partager cet article
Repost0
10 juin 2018 7 10 /06 /juin /2018 05:13
Bon et Saint dimanche à tous !

 

 

 

 

Me voilà ! je suis de retour avec …. Don AntonioEmojiEmoji

 

 

Pour enjoliver votre dimanche, voici un des trois « Dixit Dominus » (le RV 594) que nous a laissés Vivaldi.

 

Ecrit vers 1720, ce grand motet fait partie des œuvres probablement écrites pour l’église San Lorenzo in Damaso à Rome, la présence de voix masculines indiquant qu’il n’était pas destiné à la Pietà, orphelinat pour jeunes filles.

 

On distingue dans ce Dixit un retour aux traditions polyphoniques du stilo antico encore en vogue à Rome, contrairement aux habitudes avant-gardistes de Venise.

 

 

 

Motet écrit pour 2 sopranos, 1 contralto, 1 ténor et 1 basse, 2 chœurs, 2 orchestres et basse continue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

Partager cet article
Repost0
27 mai 2018 7 27 /05 /mai /2018 03:44
Bon et Saint Dimanche de la Sainte Trinité à tous !

 

 

 

Bonne fête à toutes les mamans !

 

 

 

 

 

 

 

En ce beau dimanche de printemps (enfin, je l’espère pour vous), je vous propose un peu de musique italienne pour nous réjouir le cœur avec l’Oratorio « La Santissima Trinita » (la Très Sainte Trinité) d’Alessandro Scarlatti (1660-1725). Cette œuvre, créée en mai 1715 à Naples, est l’un des derniers composés par Scarlatti père.

 

La partie vocale couvre toutes les tessitures de voix : soprano, mezzo-soprano, alto, ténor et basse.

On suppose que la distribution d’origine ne comportait que des hommes. N’oublions pas qu’au XVIIIe siècle, Naples était la « patrie » des castrats.

Par contre la partie instrumentale se limite aux cordes : violons I et II, altos et basse.

 

 

 

 

PS : Je n’ai pu  trouver cette œuvre que découpée en 6 vidéos distinctes. Désolée ! Vous allez devoir travailler un peu si vous voulez tout écouter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

Partager cet article
Repost0
20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 04:36
Bon et Saint  Dimanche de la Pentecôte à tous !

 

 

 

 

Chose promise, chose due ! En ce jour de Pentecôte, me voici de retour sur la Banquise pour notre rendez-vous du dimanche.

 

Et je reviens avec Jean Sébastien Bach !

 

Il y a exactement 293 ans aujourd’hui (20 mai 1725), Bach faisait entendre pour la première fois à Leipzig cette cantate pour le dimanche de Pentecôte « Wer mich liebet, der wird mein Wort halten  (Celui qui m’aime gardera ma parole) – BWV 74 ».

 

 

Cantate pour 4 solistes (soprano, alto, ténor et basse), chœur, hautbois I et II, oboe da caccia *, trompettes I, II et III, timbales, cordes (violons, altos et violoncelles) et basse continue

 

 

 

 

 

 

 

* Oboe da caccia : En musique, le hautbois de chasse, aussi connu sous son nom italien oboe da caccia, est un instrument à vent qui fait partie de la famille des hautbois. C'est un instrument alto en fa, dont le corps est courbe et recouvert de cuir (comme le cornet à bouquin) avec un pavillon en cuivre, qui n'a existé qu'à l'époque de Jean Sébastien Bach  (source : wikipedia)

Bon et Saint  Dimanche de la Pentecôte à tous !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 avril 2018 7 01 /04 /avril /2018 05:10
Joyeuses et Saintes Fêtes de Pâques à tous !

 

 

Le Christ est ressuscité Alleluia !

 

Il est vraiment ressuscité Alleluia !

 

 

 

 

 

 

Pour replacer Jean-Philippe Rameau (né en 1683) dans son contexte historique, il faut souligner qu’il était de la même génération que Vivaldi (né en 1678), Bach  et Haendel  (nés tous deux en 1685).

 

Pendant la première partie de sa vie, il exerça la fonction d’organiste dans différentes villes de province, dont Dijon où il avait vu le jour. C’est durant cette période qu’il écrivit la plus grande partie de sa musique sacrée.

 

 

En 1723 il partit définitivement pour Paris où il deviendra le grand compositeur d’opéras que l’on connaît.

 

 

 

Vous allez pouvoir écouter aujourd’hui l’un de ses grands motets « Deus noster refugium » qui fut composé vers 1713-1714, alors qu’il était organiste à Lyon.

 

 

 

 

Œuvre écrite pour 6 solistes (2 sopranos, haute-contre, ténor, baryton et basse), un chœur à quatre parties et un orchestre à 4 parties, avec hautbois et basse continue.

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

Partager cet article
Repost0
25 mars 2018 7 25 /03 /mars /2018 05:10
Bon et Saint Dimanche des Rameaux à tous !

 

 

En ce dimanche des Rameaux qui va nous permettre d'aborder demain la Semaine Sainte, je voudrais d'abord rendre hommage à cet officier de gendarmerie qui a donné sa vie pour sauver celle d'une autre personne. J'aurais pu à cet effet vous faire entendre le "Requiem" de Jean Gilles, mais j'ai préféré choisir une autre œuvre plus joyeuse du même compositeur pour célébrer son entrée au Ciel.

 

 

 

 

 

 

 

Il s’agit donc du motet « Diligam te Domine » (Psaume 17), à grand chœur et symphonie (au sens du XVIIe siècle, c’est à dire « orchestre de chambre ») , composé par Jean Gilles. Ce dernier fut, dois-je le rappeler, maître de Chapelle de la Cathédrale Saint Etienne de Toulouse jusqu’à sa mort prématurée en 1705, à l’âge de 36 ans.

 

Ce motet écrit en 1701 continua à être joué à la Chapelle Royale de Versailles jusqu’à sa dissolution en 1792.

 

 

Œuvre composée pour solistes, chœur à cinq voix (soprano, alto, ténor I et II, basse) et  symphonie de trois parties instrumentales, et basse continue.

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
18 mars 2018 7 18 /03 /mars /2018 06:15
Bon et Saint Dimanche de la Passion à tous !

 

 

 

 

Notre chère LR étant de retour sur la Banquise après sa balade en Bretagne, il m’est venu à l’idée de vous faire entendre aujourd’hui une œuvre d’Heinrich Schütz, ce qui devrait lui plaire et également permettre à notre cher chef d’élargir sa culture musicale au-delà de Jean Sébastien Bach *;) Clin d’œil*:)) Marrant

 

Heinrich Schütz (1585-1672) passa cinquante cinq années de sa vie (avec quelques interruptions dûes à la guerre de Trente ans)  au service de la Cour de Dresde qui était déjà au XVIIe siècle le grand centre musical des états allemands.

 

Comme Bach et Haendel après lui, Heinrich Schütz était luthérien et composa un grand nombre d’oeuvres pour la confession luthérienne, dont l’oratorio «  die Sieben Worte Jesu Christi am Kreuz (les Sept Paroles du Christ en Croix) »  composé vers 1645 que je vous propose donc d'écouter.

 

 

 

 

 

Oeuvre écrite pour 5 solistes (soprano, alto, ténor I et II, basse), 5 parties instrumentales et basse continue

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
11 mars 2018 7 11 /03 /mars /2018 06:20
« La Trinité vêtue de rose », manuscrit de Bourges

« La Trinité vêtue de rose », manuscrit de Bourges

 

 

 

 

Vendredi soir j’étais à l’Opéra Royal de Versailles pour entendre un opéra de Francesco Cavalli. Un régal ! Rassurez-vous, aujourd'hui je ne vais pas vous faire écouter un de ses opéras, mais vous faire goûter sa musique sacrée.

 

Francesco Cavalli (1602-1676) fut en son temps le meilleur compositeur vénitien. Il avait succédé à Claudio Monteverdi comme Maître de Chapelle de la Basilique Saint Marc de Venise.

 

Ses opéras ont fait sa renommée à son époque, mais sa musique sacrée est également une part non négligeable de son œuvre, tantôt écrite dans le « stilo antico » polyphonique, tantôt dans le « stilo nuovo » contrapunctique.

 

Je vous propose donc de découvrir en ce dimanche de Lætare son « Vespero della Beata Vergine », œuvre publiée un an avant sa mort, soit en 1675.

 

 

 

« Vespero » à 8 voix, double chœur et basse  continue

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

Partager cet article
Repost0
25 février 2018 7 25 /02 /février /2018 06:10

 

 

 

 

 

 

Joyeux anniversaire à notre chère LR

 

 

Bon et Saint dimanche à tous !

 

 

C'est dimanche chère amie, donc hors Carême. Vous allez pouvoir boire du champagne et manger du gâteau *;) Clin d’œil

 

 

 

 

 

 

 

 

En ces jours de froidure qui s’annoncent, j’ai pensé à une cantate de Jean Sébastien Bach qui convient bien à la saison et qui pourrait remonter le moral de notre cher Mortimer  et plaire aussi à Dame LR puisqu'il y a des choeurs *;) Clin d’œil: Gleichwie der Regen und Schnee vom Himmel fällt (Comme la pluie et la neige descendent des cieux) (BWV18) *:) Heureux

 

  1. Sinfonia
  2. Recitativo (Basse): Gleichwie der Regen und Schnee vom Himmel fällt
  3. Recitativo e chorale (litanie) (Ténor, Basse, choeur): Mein Gott, hier wird mein Herze sein – Du wollest deinen Geist und Kraft
  4. Aria (Soprano): Mein Seelenschatz ist Gottes Wort
  5. Chorale: Ich bitt, o Herr, aus Herzensgrund

 

 

Cette cantate fut composée pour le dimanche 19 février 1713 (dimanche de la Sexagésime cette année-là) et fut jouée à la chapelle des Ducs de Weimar auprès de qui JS Bach était alors premier violon et Maître de Chapelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

Partager cet article
Repost0
18 février 2018 7 18 /02 /février /2018 06:10
Bon et Saint Premier Dimanche de Carême à tous !

 

 

 

Michel-Richard de Lalande (1657-1726) accomplit toute sa carrière de compositeur au service de Louis XIV, puis de Louis XV. Il composa essentiellement de la musique religieuse, mais pas exclusivement. Il est considéré comme le maître du Grand Motet français. Ses compositions de musique sacrée préfigure les cantates de Bach et ses chœurs, les oratorios de Haendel.

 

Parmi ses Grands Motets on  trouve ce très beau « Super Flumina Babilonis (Psaume 136) » composé en 1683 puis révisé en 1687 et dans lequel se  trouve le célèbre verset « Si je t’oublie, Jérusalem, que ma main droite se dessèche ! »

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

Partager cet article
Repost0
11 février 2018 7 11 /02 /février /2018 06:10
Bon et Saint Dimanche de la Quinquagésime à tous !

 

 

 

 

En ce dernier dimanche avant notre entrée en Carême, je suis allée faire un tour du côté de Salzbourg. Non, je ne vais pas vous parler de Mozart, mais d’un autre compositeur né un peu plus d’un siècle plus tôt, c’est à dire à l’époque baroque : Heinz Franz Biber. Ce dernier était né en 1644 en Bohême et mourut en 1704 à Salzbourg.

 

Biber (à ne pas confondre avec le nullissime ..... Bieber) était un violoniste virtuose et un compositeur d’œuvres sacrées de très grande envergure. Il passa les 20 dernières années de sa vie à Salzbourg comme Maître de Chapelle auprès du Prince-Evêque de la ville.

 

Il composa notamment un certain nombre de messes qui ne lui ont été attribuées que récemment grâce au travail des musicologues. Parmi celles-ci j’ai choisi de vous faire écouter la Missa Salisburgensis ( = Messe de Salzbourg) considérée comme l’un des sommets de la musique polyphonique baroque, une messe à 53 (oui, vous avez bien lu CINQUANTE TROIS) voix, vocales et instrumentales, partagées entre les 8 solistes, le double chœur à 16 voix,  2 orgues et orchestre.

 

La Missa Salisburgensis a ceci de particulier que son exécution demanda une spatialisation des solistes et des effectifs vocaux et instrumentaux dans la Cathédrale Saint-Rupert de Salzbourg où l'œuvre fut vraisemblablement créée le 18 octobre 1682 pour célébrer le 1100e anniversaire de la fondation de l'archevêché de Salzbourg.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 06:09
Bon et Saint Dimanche de la Sexagésime à tous !

 

 

 

Sébastien de Brossard? Je crois bien que je ne vous ai encore jamais parlé de ce compositeur. Ça fait un moment que ça me trotte dans la tête. Et voilà, aujourd’hui, c’est fait.

 

Sébastien de Brossard, né en 1655 et mort en 1730, est un descendant direct d'un petit-fils de Saint Louis, Charles de Valois (1270-1325), même si c’est …euh... de la main gauche  *;) Clin d’œil

 

 

Après avoir étudié la philosophie et la théologie, Sébastien de Brossard fut ordonné prêtre. Il étudia la musique en autodidacte. En 1685 il fut nommé vicaire à la Cathédrale de Strasbourg (devenue française en 1681).

En 1698 il est appelé à la Cathédrale de Meaux par Bossuet son protecteur pour être Grand Chapelain et Maître de Chapelle. C’est à Meaux que fut écrite la plus grande partie de sa musique sacrée dont vous allez découvrir un exemple avec ce Grand Motet « Canticum Eucharisticum pro Pace ».

 

Cette œuvre fut exécutée le 10 février 1698 à la Chapelle Saint Louis du Collège royal des Jésuites pour célébrer les traités de Ryswick signés en septembre et octobre 1697 et qui marquaient la fin de la guerre entre la France et la ligue d’Augsburg.

 

Elle a été écrite pour 6 solistes (deux sopranos, un alto, deux ténors et une basse), chœur à 6 voix , orchestre composé* de deux violons, deux flûtes, une viole et un basson, et orgue pour la basse continue.

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

* quand on dit que l’orchestre est composé de 2 violons, deux flûtes, une viole , etc., cela ne signifie pas qu’il y a seulement 2 violonistes ou 2 flûtistes dans l’orchestre, mais qu’il y a deux lignes mélodiques distinctes pour les violons, deux pour les flûtes, et ainsi de suite ….

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2018 7 28 /01 /janvier /2018 06:08
Bon et Saint Dimanche de la Septuagésime à tous !

 

 

 

 

 

 

Antonio Caldara, né à Venise en 1670 et mort à Vienne en 1736, est de nos jours surtout connu pour ses opéras, mais il écrivit également un grand nombre d’œuvres de musique sacrée pendant les vingt dernières années de sa vie qu’il passa à Vienne. Il était alors Vice-Maître de Chapelle à la Cour de l’empereur Charles IV.

 

C’est une de ces pièces sacrées que vous allez découvrir aujourd’hui : un Gloria en si bémol.

 

 

 

 

Œuvre écrite pour solistes, double chœur, double orchestre et basse continue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Madame Zouave

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Mortimer
  • : Chrétienne et catholique . La Banquise est une force de prières .
  • Contact

Visites depuis le 14/01/2009

 

religion et spiritualite

Pingouin de la Banquise

 

A copier-coller pour les PPP !