Dimanche dernier, j’étais à Yvré-l’Evêque, dans la banlieue du Mans, pour honorer la mémoire des Zouaves Pontificaux/Volontaires de l’Ouest qui se sacrifièrent pour reprendre aux Prussiens le plateau d’Auvours lors de la guerre de 1870-1871.
Lionel Royer, peintre manceau connu, qui fut lui-même Volontaire de l’Ouest, nous a laissé ce tableau saisissant de cette bataille.
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Cette semaine nous allons faire un tour en Espagne (ça nous changera de l’Allemagne ou de l’Italie) et partir à la découverte du compositeur Antonio Soler (1729-1783), plus connu sous le nom de Padre Soler, car il était prêtre comme nombre de compositeurs de cette époque.
Il est considéré comme le plus grand compositeur espagnol du XVIIIe siècle. Mais il n’est sans doute pas le plus grand compositeur dans l’Espagne de cette époque. En effet, Domenico Scarlatti (fils d’Alessandro) qui était napolitain (il n’y avait pas d’ « Italiens » au XVIIIe siècle) passa les 30 dernières années de sa vie au service du roi d’Espagne. Padre Soler le rencontra, étudia ses œuvres et profita de ses conseils.
Parmi les innombrables œuvres que Padre Soler nous a laissées, voici un Miserere à 8 voix, pour solistes, double chœur, orchestre et basse continue.
Madame Zouave